317e jour de l'an de merde 2020 en zone écarlate rouge rouge. Toujours aucun signe de COVID. Il parait que le gros Castex a encore parlé hier soir. De l'avis général c'était nul sur le fond. Certains pourtant proches des cercles de pouvoir ont même parlé d'une puissance évocatrice proche de celle d'un gros glaviot jaune posé au sommet d'un plat de vieux salsifis froids. Le coeur n'y est plus on dirait. Noel approche et ça sent le sapin. Le gouvernement tente bien de montrer les muscles en annonçant un timide "renforcement" des contrôles d'attestation, tout le monde aura noté l'absurdité des mesures et les multiples angles morts de son pseudo combat sanitaire (consistant dans les grandes lignes à coller des prunes aux citoyens depuis un an).
D'un point de vue sanitaire, le confinement saison 2 est une fumisterie. Télé-travail à la carte et surtout écoles grandes ouvertes (chiffres tronqués à l'appui balancés par un ministre de l'Education nationale dont on peut reconnaitre la constance dans le déni propre aux vrais tarés de droite). Dès lors que tu fais circuler 12 millions d'élèves, 1 million de profs et 15 millions de salariés comme d'hab, tu peux fermer autant de petits commerces, fliquer autant de soirées clandestines et contrôler autant d'attestation que tu veux, tu agiras à la marge. Tu es dans la communication de l'action de guerre et non dans la guerre.
Bientôt un an, j'avoue ne toujours pas comprendre le positionnement du gouvernement. D'un côté, les cadors aux mines déconfites et à la peau de plus en plus gâtée au fil des points presse donnent l'impression qu'ils sont sincèrement préoccupés par le machin chinois. De l'autre, le constat depuis des mois, implacable :
1 / Ils n'ont rien concrètement RIEN fait entre les 2 vagues de l'épidémie.
2 / Ils n'ont toujours aucune ligne autre que la contravention à 135 balles pour lutter contre ce machin.
3 / Ils n'ont toujours pas le courage de dire les choses telles qu'elles sont, alors que c'est peut-être la seule parole qu'on serait prêt à leur excuser : "nous n'y pouvons rien, lavez-vous les mains et faites gaffe à vos proches, continuez à vivre normalement, nous on s'occupe de renforcer le système de santé"
Ce pouvoir a depuis le départ menti puis infantilisé son peuple. Le peuple devient légitiment défiant envers le pouvoir. En retour, le pouvoir voyant les choses lui échapper devient de plus en plus coercitif envers le peuple. C'est un cercle vicieux qui ne peut plus désormais qu'être brisé de trois façons : avec une potion magique, dans les urnes ou dans la rue.
En attendant l'inévitable point de saturation collective (car oui même les plus sages y viendront), nous végétons dans la demi mesure, les faux semblants et les miasmes d'un semi confinement permanent auquel plus personne ne croit vraiment mais qui flingue concrètement la société et nos santés mentales. Même ses instigateurs ne savent plus quelle subtilité technocratique pondre pour occuper les esprits. A part generer de la paperasse, des interdictions et des numéros verts, les mecs n'ont aucun pouvoir et ça commence à se voir. Action sanitaire nulle, bilan économique exercez le, communication suicidaire, discours inaudible, défiance totale. Le pouvoir en carton a perdu et reperdu sa guerre. Comment peut-il donc retrouver du lustre dans ce flagrant délit permanent d'impuissance ? Peut-être en créant sur mesure la seule bataille qu'il peut encore gagner puisqu'il est le seul à en définir l'issue : la fin de la saison 2 du confinement. Le happy end tant attendu.
Bienvenue donc à l'opération il faut sauver noël qui occupera ce qui vous reste du mois de novembre. Car, oui si vous fêtez noël en famille cette année malgré le non respect des gestes barrières avec vos gros doigts gourds de citoyens irresponsables, ce sera grâce à votre gouvernement. Le calendrier de l'avant avec les tocards du Baltringuistan sur les chaines d'info continue, voilà la note parfaite pour conclure cette année.
Et après zip, ceinture. Parce que 2021 ce sera comme 2020 la surprise en moins, la misère en plus.
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