Sur X, j’apprends par un communiqué que La Présidence de la République dément avoir employé les termes "faire peur" qui lui sont prêtés dans l’édition du jour du JDD et qu’il ne s’agit ni de son expression ni de son intention.
Rassurez-vous, la « menace existentielle de la Russie » et tout le vocabulaire de l’angoisse et de la dramatisation ne sont pas employés par le Président dans le cadre d’un énième chantage à la peur. On reconnaît bien là les méthodes perverses déjà à l’œuvre dans la gestion du Covid et de ses suites vaccinales.
Il faut être sous substance pour ne pas percevoir que le grand barnum guerrier annoncé par Macron, n’a que peu avoir avec le bien être des Ukrainiens (qui tournent à 1000 morts par jours depuis trois ans), mais répond avant tout à une triple ambition :
- La reconquête de légitimité intérieure pour un président détesté,
- La tentative de redorer le blason de l’Union européenne mal aimée,
- La mise en place d’un gigantesque hold-up financier, sous couvert d’unité nationale.
Macron, l’opportunité d’une guerre :
Macron est le quatrième président le plus détesté des démocraties développées. Il a beau être déconnecté de la réalité, ce chiffre-là, il l’a bien en tête. Comment se refaire une crédibilité sur un tel lit de haine ?
Trouver plus détestable que lui à l’étranger. Et ça tombe plutôt bien. Depuis des années, Poutine et Trump sont traités comme des parias par l’ensemble des médias français et leurs journalistes de palais (dont la circonférence des couilles s’accroit magiquement à mesure qu’ils s’éloignent de la rue du Faubourg St Honoré).
Si chaque Français peut percevoir au quotidien les effets désastreux de la politique de Macron, ils seront bien peu nombreux à aller vérifier sur place, aux États-Unis ou en Russie, la réalité du quotidien de ces peuples et leur degré de soutien à leur dirigeant respectif. (SPOILER : Trump et Poutine ont été confortablement réélus et sont bien plus appréciés chez eux que Macron ne l'est chez lui)
Ici, les journalistes enchaînent les tribunes, sans le moindre recul historique ou social, pour insulter des chefs d’État élus. Ils ont ainsi contribué à ancrer dans l’inconscient collectif une vision binaire du monde, où toute nuance est reléguée à une marginalité suspecte, taxée de complotisme ou, maintenant, d’« intelligence avec l’ennemi ».
Dénigrer Trump et Poutine étant une rente médiatique, Macron peut rafler à court terme la mise sur l’opinion publique : la cause (irrationnelle) semblant supérieure à sa propre détestation.
L’UE en quête d’un second souffle :
L’UE a été construite sur le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale, avec la promesse d’empêcher tout nouveau conflit sur le continent. Aujourd’hui, ce conclave de technocrates non élus en vient à engager la remilitarisation de l’Allemagne, pour traverser la Pologne et aller combattre les Russes.
Le prétexte ?
« Trump, c’est Hitler, il faut sauver la démocratie ». Mesure-t-on le délire ?
L’UE, ce service de livraison de populations aux marchés, générateur de décisions absurdes et déconnectées, est au bout du rouleau. Pays après pays, elle peine à s’imposer comme l’évidence qu’elle prétendait être. Elle n’a plus d’autre justification que la poursuite acharnée de ses propres échecs. Cette guerre est sa carte joker.
Dans le même temps, ces mêmes élites annulent les résultats électoraux qui ne leur plaisent pas (comme en Roumanie ce week-end ou comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne en cas de victoire de l’AfD).
Elles ignorent les référendums et les votes (comme en France en 2005 ou encore l’an dernier) et applaudissent carrément l’annulation d’élections (comme en Ukraine, tiens, justement).
Le hold-up sur le dos des peuples :
Nonobstant les pertes humaines (une broutille), le premier effet d’une guerre c'est de relancer une économie.
Mais ici, avec le « Tous anti-Poutine », on est carrément dans le détournement de fonds.
- Détourner l’argent public vers des entreprises privées (chaque euro injecté dans l’effort de guerre se fait au détriment du bon
fonctionnement interne des pays.)
- Détourner l’épargne des particuliers vers l’État, qui redistribuera ensuite cet argent… à des entreprises privées.
Pillage ultime de nos économies et de nos derniers acquis qui, au passage, permet d'excuser des dépassements de seuil d’endettement en totale contradiction avec les discours sur la dette publique culpabilisant les citoyens depuis des années.
Sur ces trois caps, le contrôle du cadre médiatique est primordial. Il est plus probable que jamais qu’au nom de la lutte "contre la désinformation", toute publication déviant du narratif officiel soit minimisée, raillée et plus simplement interdite ou criminalisée. Au nom de la liberté bien sûr, comme au moment du Covid.
L’heure du dépôt de bilan approche
Mais L'Histoire avance bien plus vite que Macron et que la vieille machinerie de l’UE. Tout cela sent l’heure du dépôt de bilan pour leurs vieux fantasmes. Il existe une science exacte qui remet toujours en place les discours pompeux, les fantasmes irrationnels et les postures excessives : La réalité.
La classe médiatico-politique française en a perdu l’habitude. Régulièrement, cette réalité s’impose, et nos experts infatués, nos journalistes de cour et nos politiques médiocres viennent s’y écraser.
Je donne quelques mois pour que le soutien des Français à l’« effort de guerre », que nous vendent certains sondages, s’effondre.
Pourquoi ?
Parce qu’il n’y aura peut-être plus de guerre à mener.
(Les affreux Hitler de Moscou et Washington ayant négocié la paix.)
Parce que si guerre il y avait encore, vu l’état de nos armées, nous ne serions pas en mesure de la mener ni de la gagner avant… une bonne quinzaine d’années.
Et que sera l’UE dans quinze ans ?
Un mauvais souvenir.