2020 était l'année de la sidération, 2021 celle de la soumission, 2022 sera-t-elle l'année de l'exaspération ?
Je dois avouer que d’un point de vue purement complotiste, cette fin d’année 2021 va au-delà de mes espérances :
- Un vaccin qui n’en est pas un, et démontre puissamment son inutilité pour la majeure partie de la population, alors que sont désormais visés par nos autorités incompétentes des enfants de 5 ans,
- une obligation de rappel qui passe (ha ha) en moins de 30 jours, de sept à cinq et bientôt trois mois,
- un Pass provisoire qui devient permanent, sanitaire puis vaccinal, le tout validé en pleine nuit par trois péquins qui se torchent avec la Cnil, la constitution et l'Etat de droit,
- laisser-passer qui, au passage, avec 200 000 contaminations/jour (essentiellement des vaccinés) démontre sa totale inefficacité, voire sa contre-productivité,
- une communication gouvernementale qui abandonne la dimension sanitaire pour faire de la conservation du Pass le seul argument marketing de la vaccination (au passage on y mélange du Moderna avec du Pfizer au petit bonheur des fonds de stock et dates de péremption),
- une paralysie annoncée de la société suite à une explosion des "cas-contacts" suite à une énième psychose générée par les chaines d'info,
- et, à la veille du nouvel-an, face au terrible péril du nouveau variant qui va contaminer en trois semaines les deux-tiers du pays, le grand retour du Baltringuistan et de ses règles à la con déléguées aux préfets : masque dehors, musique interdite ou boire son café sur une jambe.
Bref, 2021 s'achève sur le plus délirant des fiascos.
Ne soyons pas pessimistes. Au contraire. L'Omicron est une lueur d'espoir dans la longue nuit covidée de la raison que nous traversons depuis bientôt deux ans.
Le joyeux duo média/gouvernement avait tout misé sur ce variant venu d'un pays lointain en faisant monter l’angoisse durant le mois de décembre, et à la fin de celui-ci on se retrouve comme des cons. Si on a bien la terreur, on n'a toujours pas les morts, le variant n'ayant pas l'air foudroyant. Mieux encore, le gouvernement s'est pris les pieds dans le tapis de sa propre panique : avec des records de tests, la France, pays d'hypocondriaques en puissance, se retrouve en tête du hit-parade mondial des "cas" positifs quotidiens (le putain de jour de Noël, sérieux vous n'avez pas autre chose à foutre ?).
M'est avis que 2022 va commencer sur les chapeaux de roues avec une tornade d'arrêts-maladie dès lundi matin 9 heures. Nous serons tous bientôt contaminés, et comme on le sait pertinemment depuis le début : on va majoritairement tous s'en sortir. Le seul souci étant une fois encore, covid ou pas, la sous-dimension hospitalière de ce pays gériatrique. Mais il est clair, en deux ans, que la volonté de l'Etat est surtout d'en finir avec le système de Santé, celle-ci, comme nos libertés, devant se réduire à un abonnement vaccinal.
Même s'il y a encore de la marge vu le nombre de neuneus qui marchent dans la rue avec trois masques sur la gueule, la machine à panique va, peut-être, bientôt tourner à vide.
Dans ce contexte, avec un gouvernement aux abois et une population effrayée : les non-vaccinés sont le réceptacle idéal de toutes les colères. Les non-vaccinés, des irréductibles gaulois réfractaires, disposant d'un cerveau, qui crient au complot et sont déjà responsables de l’heure d’hiver, du réchauffement climatique et de la dernière trilogie Star Wars. Véran a beau les menacer, Castex les stigmatiser, ce gouvernement sait bien que nous ne cèderons pas, d'autant que les derniers évènements, du vaccin sur abonnement au Pass à perpétuité, nous donnent pour le moment raison. Autre problème, la peur n'a plus vraiment prise sur les non-vaccinés. Décembre aura exposé cet autre paradoxe : les vaccinés, censés être tous protégés, sont les seuls à encore être terrorisés.
Pas étonnant qu'ils soient les véritables cibles des restrictions annoncées par Castex la semaine passée. Les non-vax se branlent de devoir s'asseoir au bistrot ou de ne pas pouvoir manger de fraises Tagada dans la Paris-Marseille : ils n’ont déjà plus accès de tout ça depuis bien longtemps.
Le docile vacciné, qui a "tout bien fait", exaspéré des nouvelles mesures à la con et avec son bras comme du gruyère, sera t-il le révolutionnaire de 2022 ? Difficile à croire, mais pas impossible. Comme on dit dans la saga : "il est notre seul espoir".
En attendant, les courageux, passez une belle soirée et la meilleure des années possibles.