Dans la nuit du 19 au 20 octobre, une assemblée nationale presque vide vote le prolongement de l’état d’urgence sanitaire, et de son pass sanitaire assorti, jusqu’au 31 juillet. Ce n’est une surprise pour personne, ni chez les déviants ni chez les autres qui par ailleurs s’en moquent. Chez eux le pass sanitaire n'est plus une question, chacun vaque à ses occupations "comme avant", lessivé du cerveau suite à un peu de terreur et trois confinements.
Après six mois d’abstinence, j’ai recalé le poste de radio sur France culture le matin au réveil. Bien que moins frontale, l’omniprésence de la propagande pro-vaccination rend toujours l’écoute pénible. Passé le spot décérébrant du gouvernement, on retrouve la propagande dans quelques commentaires anodins dans des sujets qui n’ont rien à voir avec virus ou vaccin, ou des sujets connexes qui décrédibilisent systématiquement les antipass et antivax quitte à tordre la réalité. Ainsi un fascinant documentaire tirerait presque les larmes. Un médecin se dit « harcelé par des antivax ». Ce que ne dit pas le sujet c'est qu’il passe le plus clair de son temps de « travail » à insulter ceux qui ne sont pas de son avis depuis son compte Twitter à 37000 abonnés. On a les fans qu'on mérite. Aux infos on parle peu du virus, de morts ou de réanimations (les chiffres étant ridicules), seulement à la rubrique faits-divers de la normalisation des mesures restrictives. Les journalistes de ce pays annoncent même à l’unisson une baisse « historique » du chômage ce dernier trimestre sans pouvoir l’expliquer. J’aurais bien un début de réponse, elle tient en quatre lettres : Contrôleurs de pass sanitaire. C’est l’uberisation du contrat social.
Nous sommes dans la phase de déconnexion. L’excuse originale "sanitaire" est abandonnée, le totalitarisme se maintient et progresse presque en autonomie, sans être nommé, sans être même pensé par ses sujets qui le battissent et le renforcent de leurs petites soumissions quotidiennes QR codées. Les contestations dans le monde, notamment celles massives en Italie, et celles sévèrement réprimées en Australie ne sont pas abordées. Ne se communiquent sur le front médiatique autorisé que trois types d’information relatives au virus : les hausses de contamination à l’étranger, les rapports opaques ou biaisés confirmant des succès des campagnes de vaccination, et la diabolisation des déviants (qu’il s’agisse de leur comportement délictueux ou de leurs remontées et témoignages des séquelles et décès constatés suite aux vaccins, tous balayés d’un condescendant revers de la main). Il apparait clair que le pass reste en place non pas pour inciter à se vacciner, mais que le vaccin était la clé pour imposer la mise en place du pass.
Courage à ceux et celles qui, du bon côté de l'histoire, refusent l'un ET l'autre.
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