23 août 2021

Que vont-ils faire des "sans pass" ?

par
Jamais le slogan on ne lâchera rien! n’aura eu autant de sens que scandés dans les mobilisations anti-pass de cet été. Je pensais naïvement en juin qu’on se dirigerait tranquillement vers un apaisement des esprits avec, non pas une franche baisse de l’épidémie mais un tassement de l’interêt et une efficacité suffisante du vaccin sur les seules personnes à risque. Je n’aurais pas imaginé que les complotistes que l’on raillait six mois plus tôt auraient raison à ce point sur les grandes lignes : l’opportunité d’une société de contrôle généralisé et une obsession vaccinale trop délirante pour être honnête. 

Que vont-ils faire de nous ?  C’est la question qui me travaillait alors que je me rendais à la manifestation anti-pass la plus près de chez moi (il y en avait quatre ce samedi à Paris). Assez sceptique sur cet éparpillement au début, je pense que c’est précisément grâce à lui que la mobilisation prend et s’enracine peu à peu dans le pays (malgré la propagande d'état pour la décrédibiliser, et dans une mixité et une hétérogénéité sociale qui désarçonnent ses détracteurs). On peut être de diverses sensibilités politiques et milieux sociaux, toujours est-il que nous savons tous pourquoi nous étions là et certains d’être au bon moment au bon endroit. Ici ou dans les centaines de rassemblements qui ont eu lieu dans toute la France jusque parfois dans des petits villages, aucune personne ne changera d’avis : nous refusons ce pass et, pour ceux non-vaccinés, en l'état de l'offre actuelle nous ne nous ne plierons pas, ni pour nous ni pour nos enfants. Que se passera-t-il donc d’ici quelques temps ?

Difficile d’établir un scénario mais trois axes s'imaginent : 
- l'abandon du délire (ce serait le plus intelligent donc c'est le moins probable, à moins d'une mobilisation encore plus massive), 
- la radicalisation des deux côtés (obligation vaccinale généralisée vs. guerre civile),
- la ségrégation/sécession progressive d’une partie de la population avec la collaboration active ou passive de l’autre partie. 

Cette dernière tendance est celle enclenchée depuis le début de l'été avec, force est de le reconnaitre, un certain succès. Si l’on suit cette dynamique, la mise à la poubelle d’un pourcentage non négligeable de la société, de 10 à 20, est dans les tuyaux du possible. Comme des Zadistes mais en moins organisés et surtout en subissant la situation, tel que c’est engagé, les sans-pass s’excluraient progressivement d'eux-mêmes d’une société qui leur serait de fait interdite* (la logique du pass, au fur et à mesure qu’elle rentrera dans les esprits et les smart-phones, ne s’arrêtera pas aux musées et aux terrasses de café). 

Anticipons un peu. Juste un peu. Pas soignés, pas chômeurs, laissant même de la place à d’autres salariés, très probablement pas électeurs, facile à accuser de tous les maux de la société, ne comptant plus et n'étant plus comptés, les nouveaux exclus offriraient beaucoup d’avantage économiques et sémantiques aux pouvoirs en perte de vitesse. D’autant qu’on pourra de temps en temps foutre sur la gueule de ces terroristes de l'intérieur en toute décontraction. Le futur de nos sociétés si nous n'agissons pas, il est quelque part entre Banlieue 13 et Elysium. C'est à peine de l'anticipation, les bases ont été jetées ces dix-huit derniers mois, les fondations et le premier étage inaugurés le 12 juillet puis le 9 aout. Les auto-entrepreneurs de la servitude s’activent déjà, s’entre-flicant avec zèle dans un climat de peur sans cesse alimenté par la pompe à terreur des médias. J'ai misé sur l'essoufflement, c'est pour l'instant une erreur. 

L'acceptation du pass c'est le pied dans la porte dans notre grand renoncement collectif. La "crise" du Covid a permis l'installation d'un chantage d'état entre deux alternatives décidées d'en haut : le vaccin ou la prison. Cette escroquerie - géniale en un sens, puisqu'il n'y a à aucun stade de la liberté à proprement parler - ne sera qu’un souvenir flou lorsque le laisser-passer régira tous les pans de notre vie y compris les plus intimes. Ne pas le voir aujourd'hui, ne pas s’en indigner maintenant c’est être lâche ou très con. 


*On l'a vu ici, cette rupture sociale pourrait paradoxalement être une bonne nouvelle pour les "hérétiques". 


20 août 2021

Vivre mieux sans Pass sanitaire c’est possible. – 10 attitudes à adopter pour s’épanouir au milieu des covidés de la tête

par
Vous êtes ou non vacciné, les situations ubuesques entraînées par la mise en place du pass sanitaire vous ulcèrent, vous isolent et vous plongent dans le désarroi et une remise en question complète de votre entourage et de vos habitudes ? Comment peuvent-ils accepter ça ? Collaborer en présentant ce laisser-passer, code numérique de leur liberté conditionnelle ? Se soumettre à une telle bassesse pour un café terrasse, un ciné, un musée ou une bibliothèque ? Ce sont les interrogations de certains d’entre nous depuis quelque temps lorsque nous passons devant ou, mieux grâce à la magie parisienne, à travers une terrasse de covidés de la tête. Et être "en règle" ne change rien. JAMAIS nous ne nous résoudrons à devoir justifier de quoi que ce soit, et encore moins d’un statut vaccinal, pour s’asseoir à une terrasse, avoir accès à la culture, s’alimenter ou se faire soigner. Vous êtes profondément choqués par cette situation ? Rassurez-vous c’est un signe de bonne santé mentale. 


Prendre conscience par l’exemple, grandeur nature, qu’on vit au milieu de gens qui n’ont RIEN appris des 18 derniers mois, si ce n’est de se soumettre encore un peu plus à la logique de la brimade servie par le même bourreau, est une expérience étrange qui désarçonne tout autant qu’elle renforce : 
1 / On sait exactement à quoi s’en tenir si l’expérience est poussée plus loin : Ces gens sont une menace. 
2 / On se sent paradoxalement incroyablement heureux de ne pas être à leur place. Apparemment, ça leur va. 

 La paix qui règne dans une société totalitaire s’achète au prix de la mort de l’âme écrivait Bruno Bettelheim. Néanmoins, d’un point de vue pratique il est de plus en plus compliqué pour les « sans pass » de vivre en société, d’autant que cela touche des amis, parfois, ou des collègues de travail et qu’ils y vont tous de leurs encouragements à la vaccination expérimentale pour vous, et pour vos enfants tant qu’on y est, d’abord afin de se convaincre eux-mêmes qu’ils ont bien fait de céder et qu’ils ne sont pas des lâches, mais des citoyens responsables et solidaires. Nous allons exposer ici quelques stratégies pour survivre sans pass au milieu des « autres ». Ces stratégies sont variées, certaines peuvent s’additionner, d’autres sont incompatibles, mais on pourra y trouver des "philosophies" de combat, quelques lignes de défense intellectuelles. Car ne nous y trompons pas, il y a une actuellement une guerre morale et sociale menée contre les hérétiques.


1 - Couper définitivement l’information continue

C’est la première mesure sanitaire qui s’impose, rien de bon pour vous n’en sort. 
Nous en sommes là en large partie à cause des médias. Sans les chaînes d’info il n’y aurait eu AUCUNE hystérie sur le Covid. Hélas, le poison est instillé, le mal est fait. Mais, comme la cigarette, la désintoxication individuelle est possible, d’autant qu’on en perçoit très vite les effets positifs. Expérimentez ne serait-ce que trois semaines une diète complète de télévision et de radio d’information (Nous englobons les généralistes) : votre niveau de stress baissera drastiquement. Réduire son exposition d’information officielle aux quelques articles proposés en une de votre smartphone est suffisant pour prendre le pouls de la propagande. 


2 - Éviter les discussions inutiles

Pas de discussion – pour le moment – sur le laisser-passer ou les vaccins, avec les pro-vax et autres défenseurs du pass. 
Les mots ne pèsent plus. Sauf situation de crise de type " tu viens avec nous on va au ciné ce soir ?" n’entrez pas sur ces sujets trop chauds et clivants pour espérer modifier en quoi que ce soit les opinions des uns et des autres. Certains de vos amis sont temporairement soumis au syndrome de « lavidavanTM » et s’ébattent dans une réalité alternative dans laquelle ils vous englobent. La question de la famille est plus complexe, la fin ferme de toute conversation sur le sujet est la seule solution possible avec vos proches. 


3 - Choisir son interlocuteur

C’est l’heure du choix. Et chacun, de part son attitude face au pass, le fait. 
Rayez de vos contacts des gens que vous ne comprenez plus ou vous déçoivent. Ne soyez pas malheureux : ce sont eux qui sombrent. Vous n’y pouvez rien pour l’instant, ils sont cuits. Cela vaut autant pour vos contacts virtuels que réels. Concentrez-vous sur ceux et celles qui sont « comme vous » sur ce sujet fondamental qu’est la liberté individuelle. Le bon point de la situation, c’est de constater à quel point ce sentiment d’ être seul face aux autres est en fait très répandu et qu’il déborde les cercles traditionnels, il suffit juste de tendre la main. Perdez des amis, renouez avec d’autres, découvrez-en. Cette période est, au fond, une belle histoire humaine. 

4 - Faire un pas de côté

On a assez demandé un changement de société sans croire qu’il arriverait un jour. Il est là. 
C’est donc l’occasion de "faire le pas de côté". On n’a pas besoin d’une terrasse autorisée pour se rencontrer et passer une bonne soirée. On n’a pas besoin de consommer en centre commercial des biens de " première nécessité". On n’a pas besoin de voyager loin, ou vite, un tour de France peut se faire en TER. On peut se nourrir de façon saine et équilibrée hors des circuits de consommation classique, même en ville (commerces de proximité, AMAP…) Tout cela prendra plus de temps, demandera peut-être plus d’implications, mais offre, aussi d’autres opportunités de socialisation. 


5 - Refuser et braver systématiquement l’interdit

C’est une option qui demande un peu de courage, de persévérance et qui 
1 / peut se transformer en succès 
2 / ne coûte rien en cas d’échec. 
Ils seront progressivement remplacés par des machines moins corruptibles, mais pour le moment des humains contrôlent le pass sanitaire. La transaction est encore possible. Impliquez humainement l’individu qui vous impose un interdit injustifiable moralement. Parlez de vos enfants, des siens, de l’absurdité de la situation. Cela implique d’être calme, de ne jamais hausser le ton, mais d’avoir un regard fixe et insistant. Ce sera l’occasion de tester le haut niveau de solidarité chez vos semblables détenteurs de pass (on va bien se marrer). Au pire vous ferez demi-tour, mais vous ne regretterez pas d’avoir agi ainsi. Filmez ou, mieux, faites filmer ces moments. Ne pas sous-estimer également la force de certains commerçants et restaurateurs qui, eux aussi, font le choix de braver l’interdit. Ils sont de plus en plus nombreux, soutenez-les. Sachez également que ce soit pour l’accès aux magasins d’alimentation, l’accès aux soins, le harcèlement vaccinal au travail sur vous et vos enfants, il y a nombre de textes de lois qui contredisent le bien fondé juridique de ce que nous vivons actuellement. Ce qui nous amène au point 6 :

(non pas ça)

6 - Devenir procédurier 

Renvoyez les lieux exigeant le pass, dont certains ont appliqué la mesure avant même que les décrets d’application ne soient publiés, à leur soumission à la loi. 
Nous vous renvoyons à ce guide pratique qui recense courriers et textes juridiques, de stratégies, et qui peuvent être la base de procédures, correspondances et recours susceptibles de ralentir, surcharger et de contraindre les établissements en question. De même, joignez-vous aux divers recours juridiques entamés par plusieurs associations et avocats. Ça coûte quelques euros (que vous prélèverez dans vos substantielles économies réalisées grâce à votre mise au ban de la société). 

7 - Avancer masqué

 Chacun a la liberté de désobéir aux lois injustes déclarait Martin Luther King. 
Faux QR codes, fausses certificats et autres " Oh oui monseigneur c’était tellement bon j’ai même pris trois doses de Pfizer et une de Moderna pour le dessert" quand votre patron vous demande – alors qu’il n’en a pas le droit – " Alors Lambert vous vous êtes fait vacciné?". Le mensonge est une option. Elle peut mettre mal à l’aise puisqu’elle va dans le sens du contrôle social et en accrédite la logique, mais elle est finalement à la hauteur morale de la situation. Ces lois sont ignobles et injustes ? Pensez-vous, ces gens sont des fumiers ? Bien. Trichez et méprisez les médiocres avant qu’ils ne se révèlent encore plus dangereux. Si chaque petit bourreau avait refusé de mettre en place ce pass, le truc s’écroulait. Massivement détourné par ses victimes, il n’a plus d’existence. 

8 - Militer

Il n’y a rien de plus désagréable que de subir une contrainte injuste et d’avoir le sentiment de ne pouvoir agir dessus. 
Si vous ne pouvez appliquer les points précédents ou, à l’inverse, que vous êtes vaccinés mais ulcérés par cette attaque sur nos libertés individuelles et notre intelligence : faites le savoir. C’est le moment où jamais. C'est dans la rue que ça s'passe dit la chanson. Pire que le prosélytisme des vaccinolâtres ou l’infâme propagande médiatique, il y a le silence de ceux qui semblent actuellement vivre sur une autre planète. Joignez-vous aux mobilisations anti-pass, elles sont loin des caricatures qui en sont tirées. L’important est de faire entendre sa colère. 
1 / C’est bon pour le moral 
2 / je sais de source sûre que le Macron se fait sur lui dès qu’il y a plus de 200 cents personnes à proximité de l’Élysée. Il n’aura pas assez de slips le jour où nous serons un demi-million. 


9 - Avoir un projet

Ce confinement à l’envers permet de réfléchir. Mais la réflexion sans l’action, c’est du gâchis, voire de la torture. Quel que soit le domaine, qu’il s’agisse de formation professionnelle, de reconversion, de projets de départ, de passion, de travaux… planifiez des actions. On a un peu trop vite oublié les leçons de vie du premier confinement : l’importance de faire attention à ce qu’on respire, mange, boit, voit, rêve. C’est la plus belle façon de dire merde à la peur, aux ayatollahs de la piquouse et aux obsédés de "lavidavanTM"


10 -  Le plus important : 
AYEZ CONFIANCE EN VOUS

Les derniers seront les premiers. 
C’est le chant du cygne de "lavidavanTM".  Les infrastructures et la charpente de nos démocraties s’effondrent sous nos yeux. Cette capitulation des individus face à une guerre engagée contre leurs corps, à travers la vaccination massive et aveugle, ne sera pas sans conséquence morale et physique. Ces conséquences donneront – encore – raison à ceux qui sont décrétés coupables d’avoir tort aujourd’hui. Dites-vous bien qu’avoir traversé cette pandémie sans test, sans tomber malade, sans être vacciné à répétition, avec un corps « bio » et une lucidité sur la situation malgré le harcèlement d’état et la propagande, fait déjà de vous des êtres d’exception amenés à prendre encore plus de valeur avec le temps. Un ami disait finement :  Il y a deux types de gens : ceux qui font comme les autres et les autres.

Billet à quatre mains rédigé dans la bonne humeur en zone libre par Yan Pradeau et Seb Musset.  

N'hésitez à poster vos "modes d'action" à vous dans les commentaires et rendez-vous samedi 21 aout dans les rues de France !

16 août 2021

L'été du choix (retour sur un mois de mobilisation contre le pass de la honte)

par
Quel été ! Le plus liberticide, le plus absurde de loin mais aussi le plus revigorant depuis des années. Le coup d’état sanitaire du 12 juillet par Macron 1er, et son instauration d’un permis de circuler différenciant les vaccinés des non-vaccinés, auront été un point de bascule salutaire. Dérangeant la sieste traditionnelle des chroniqueurs de l’été, La France se mobilise chaque samedi depuis cinq semaines contre le passe sanitaire de la honte et la vaccination obligatoire. 


Abordons vite les aspects médicaux ou scientifiques de cette nouvelle étape de la tragi-comédie covidienne. Ils n’ont guère évolué depuis deux mois. Mis à part la prévention, à ce stade, du développement de formes graves chez les personnes âgées ou en situation de comorbidité, il y a au minimum une grosse interrogation sur l’intérêt des vaccins fortement recommandés et parfois imposés par la France chez toutes les autres personnes, à commencer par les plus jeunes qui n’ont strictement rien à craindre du dit virus. Tout le monde aura j’espère compris que cette histoire marketing de « pass sanitaire » est bien peu sanitaire et qu’engager des vigiles pour contrôles l’entrée des hôpitaux au lieu d’engager et former du personnel hospitalier pour soigner les gens et la marque des grandes démocraties. Macron restera dans l'histoire celui qui, parce qu'il a cassé l'hôpital et la prise en charge, aura forcé des millions de français à s'injecter à répétition un produit inconnu et pété d'effets secondaires en jouant du chantage... aux soins et à la prise en charge à l’hôpital. Chapeau l'artiste ! Pire président de ce pays c'est certain, mais dieu vivant dans les écoles de management et de commerce. 

L’an passé, le stagiaire de chez Pfizer déclarait vouloir réconcilier les Français à l’approche de l'élection présidentielle. Avec le passeport de la honte (qui n'est rien d'autre qu'un chantage à la piquouse) cet homme dont la parole a autant de valeur qu’une reconnaissante de dette signée Jérome Cahuzac, les a précipités au bord de la guerre civile contre eux-mêmes. Pas une conversation où il n’est pas question du statut vaccinal de son interlocuteur, et ça peut vite tourner à l’escalade verbale et au bannissement du camp. On aura tous vu des situations absurdes de masques sur la plage et autre refus de parler à son voisin qui « n’a qu’une dose ». Cet été aura fait beaucoup de dégâts au travail, dans les familles, chez les amis, les proches. Toutes les cartes sont rebattues. La nature profonde des individus ressort. Parfois pour le meilleur et c'est surprenant, inespéré et à vrai dire ça redonne confiance en l'humain. Trop souvent pour le pire et c'est une douche froide. Pour éviter de perdre du temps et parce que je pense que toute conversation entre "pro" et "anti" est à ce stade inutile, j’ai préféré prendre mes distances avec les « vaccinolâtres » les plus prosélytes et/ou ceusses qui s’accommodent parfaitement du passe de la honte pour me concentrer sur le constructif avec d’autres avec qui je suis en accord. 

Bref, comme des centaines de milliers d’autres français, j’ai manifesté cet été comme je ne l’avais pas fait depuis des années. 

J’ai été frappé par l’extrême diversité des manifestations qui ont émaillé mes vacances.  J’ai rarement vu des rassemblements aussi hétérogènes : des jeunes, des vieux, des bourgeois, des salariés précaires, des gens de gauche, de droite, apolitiques, des chefs d’entreprise, des gens qui n’ont parfois jamais manifesté de leur vie. Le tout avec une parité homme/femme à 50/50 et globalement sans violence et au beau milieu de la période de trêve nationale s’étendant du 15 juillet au 15 aout. Un mouvement populaire comme ça en plein été, c'est du jamais vu.... depuis l789 ? 

Il faut sillonner les cortèges aussi bien à Paris que dans des petites villes pour bien se rendre bien compte qu’aucune grille habituelle n'est applicable pour expliquer ces mobilisations. Ce n'est ni une question de revenus, de sensibilité politique, de classe sociale ou d'âge, ni même d'éducation comme on voudrait le faire croire. Je distingue bien une ligne qui sépare la soumission plus ou moins convaincue à "la norme" (besoin instinctif de faire société) et celle de la liberté individuelle comme valeur suprême. Il y a d'autres lignes de clivage à commencer par celle de la peur vs. celle de la confiance en soi et en son corps, ou celle, plus simple, entre ceux qui passent leurs journées scotchées sur les chaînes d'info et ceux qui ont pris leur distance avec la propagande multi-canal. Clairement le déclic de la colère a été l’attaque jupiterienne à peine voilée sur les enfants. Comment ce type sans enfant ose vouloir vacciner ceux des autres avec un produit sans recul contre un virus qui ne les touche pas ? Goutte d’eau qui aura fait déborder la vase des humiliations et de la rancune après 18 mois de harcèlement moral sur une nation par celui qui se qualifie comme « le sommet de la pyramide ». 

L'été meurtrier de lavidavanTM


Quel été donc où nous expérimentons depuis le 9 aout le pire du capitalisme avec le pire du communisme sur fond de terreur a l'idée même que nous sommes mortels. Une période très instructive qui conforte malheureusement ceux qui doutaient déjà de notre époque. D'autres au contraire se réjouissent de pouvoir exercer des mesures coercitives et ségrégationnistes sur leurs semblables (au nom du progrès et de la santé bien sûr). D’autres se soumettent sans trop y penser, « ça pourrait être pire ». Avec la force de l’égoïsme, la crétinisation des élites, une peur irrationnelle (mais largement télécommandée) de la masse et une foi aveugle dans une science dévoyée, nous avons donc glissé dans une France ségrégationniste et, pour une bonne moitié, totalement décomplexée à ce sujet. L’opposition aurait crié au scandale si la discrimination avait concerné des séropositifs ou des étrangers sans papiers mais, magie de l’hystérie sanitaire qu’elle a totalement épousée, la mise au ban des non vaccinés ça « pass » crème. L’été aura été meurtrier pour beaucoup d’hommes et femmes politiques et de vieux partis et vieilles organisations qui ont préféré plonger la tête masquée dans le sable de leurs vacances et du dogme vaccinal. Certains progressistes ont tout de même daigné entamer un bref travail d’analyse de ce mouvement - on ne peut plus "populaire" - et ont trouvé sur Twitter quelques bienheureuses pancartes pour le taxer d’antisémite et de complotiste (comme jadis ils l’ont fait avec le mouvement des gilets jaunes histoire de décrédibiliser ses revendications).

Petit aperçu "progressiste" : 





On notera l’absence dans les cortèges des pros classiques de la manif à la moindre injustice. Probablement en vacances éthiques, ou sur Instagram à nous traiter d’abrutis. Je n’attendais rien de la droite, encore moins des robots de LAREM, mais franchement à ce petit jeu ignoble les socialistes et les ecolos se sont révélés les pires de tous. Ces clowns révolutionnaires seront à jamais inaudibles sur tous les combats sociaux, de justice, de droits de l’homme ou d’environnement. Quant à la Santé n’en parlons pas… 

Il faut les comprendre. Tout ce beau monde mise sur le vaccin et sur le retour à « lavidavanTM » depuis le départ. Que sont donc les libertés individuelles, nos enfants, l’éthique et autres détails de « complotistes » et « antivax » face à la force d'un Spritz en terrasse ? Dans le même registre on notera également le mutisme assourdissant des indignés de service et de l’écrasante majorité des artistes « mainstream » et autres enfoirés sur l’enlisement liberticide de notre république. On peut toujours croire au miracle vaccinal : nous entrons tout juste dans une période à l'issue de laquelle j'ai l'absolue certitude que savoir qui d'entre nous a, ou n'a pas, le Covid sera le cadet de nos problèmes. L'histoire jugera alors : ceux qui ont menti et ceux qui n'ont rien dit durant l’été 2021. 

Le réveil de la colère 

Un seuil a été clairement franchi dans la détermination après le vote au Sénat du « Pass Sanitaire » et la validation par le Conseil constitutionnel (dont il faudra que l’on nous justifie la rémunération des membres à 13K mensuel) fin juillet. Les mobilisations du samedi se sont amplifiées, jusqu’à atteindre des niveaux jamais vus dans des villes moyennes et de plus en plus de petites villes. Cet été de mobilisations est inédit, fabuleux, mais il n’est qu'un avant-goût. On ne peut rien contre la colère froide d'un peuple déterminé. Ils pensaient nous écraser comme des "connards", ils ont réussi à nous rassembler. L'attaque nous concerne tous et toutes. La cause est plus importante que nos différences. Leur propagande est désormais à l'image de leur monde : une farce tragique en fin de course. Ne nous leurrons pas, malgré le grotesque ils n'arrêteront pas. Ce qui se passe en Martinique doit d’ailleurs nous alerter et nous motiver. Il faudra les stopper de force. C'est le refus ou la soumission, il n'y a pas de clair obscur. 

La suite ? 

Qui sait ? D'ici quelques années, on remerciera peut-être Macron de nous avoir fourni localement la plus belle opportunité de dire un merde ferme et définitif à l'ordre malade et agonisant des choses actuelles. Une chose est sûre, le moment est un des plus graves de nos existences en tant que citoyens d'un même ensemble. La suite c’est à nous de l’écrire, mais la période est stimulante. Pour beaucoup qui voulions changer de société : ça y est, on y est. Contraints certes, mais c’est tout aussi bien. (L’interdiction des centres-commerciaux est LA bonne nouvelle de ce pass).  Nous construisons de nouvelles solidarités en renforçons d'autres.

Les "lavidavandistes", "vaccinolâtres" et ex "confinistes" pensaient que l’affaire été pliée. De samedi en samedi, ils se sont moqués puis ont assuré que nous n'existions pas. En un sens ils ont raison : nous ne sommes qu'au début et au plus bas de la mobilisation. C’est une des des leçons de mon été en vadrouille : malgré l’écrasante propagande, nous sommes plus nombreux qu’on ne le croit - de tous les horizons - à être farouchement contre cette privation de liberté et au-delà contre l'obligation vaccinale. Entre ceux qui se sont faits vacciner par obligation suite à l'odieux chantage, ceux qui pensaient sincèrement « être libres » avec une double dose et à qui on va dire qu’il en faut une troisième puis une quatrième pour conserver leur laisser-passer, ceux qui constatent que le « quoi qu’il en coûte » du miracle vaccinal a en fait un coût personnel très lourd sur leur santé : nous aurons bientôt de nouveaux renforts. 

D'ici là gardons le cap et la santé, prenons des forces, sachons-nous entourer et à samedi prochain ! 

(Heureusement qu’il reste encore quelques anti-corps dans la société).


Top Ad 728x90