30 avril 2021

le passeport sanitaire : punir la bonne santé

par
486e jour de l’an de merde 2020 en zone écarlate rouge rouge de la république du Baltringuistan. Toujours aucun signe de COVID pour ma pomme. 

Depuis quelques heures, je subis les dithyrambiques dégoulinades de nos laquais radiophoniques qui se réjouissent du troisième déconfinement en un an accordé dans sa grande générosité par notre maitre à trembler. C'est merveilleux : terrasses surpeuplées à 5 balles le café, concert d'Indochine et tourisme sexuel à Pattaya de nouveau à notre portée  !

Pas grave que les chiffres ayant motivés le confinement soient encore pires au jour de l'annonce de cet énième déconfinement, et qu'ironie suprême digne d'un pitch de film de zombies, la date coïncide avec celle de la découverte du variant indien sur le sol français : Le bourreau nous redonne un peu de mou, gloire au bourreau !

Non, ce qui est grave et marque un vrai tournant, c'est que ce plan de déconfinement est assorti dans ces conditions de bas de page d’un passeport sanitaire. Ou comment l’état, après s’être introduit dans vos libertés, vos peurs, s’introduit désormais dans vos corps (ouille). Son rêve ultime.

Machine à ficher et ghéttoiser, ce passeport ferait saliver les régimes totalitaires les plus barrés de la planète.  Le principe du passeport sanitaire : un fichage de l’individu qui lui offre une liberté de voyages ou d’accès aux salles ou événements de plus de 1000 personnes. Pour le moment, puisqu’on peut imaginer que le principe étant là est applaudi dans les médias, il s’applique progressivement à tout, pandémie ou pas. 

Trois critères (au choix) de laisser-passer : 
- preuve d’une vaccination 
- test négatif réalisé dans les moins de 48 heures 
- preuve que l’on a déjà été malade du Covid. 
(autant de preuves qui ne garantissent de rien quant à la transmission ou à une nouvelle contamination).

Vous avez bien lu, seuls les gens réellement en bonne santé avec une bonne immunité (qui n'ont pas choppé le machin chinois malgré des mois voire bientôt des années à son contact, ou qui l'ont développé sans en souffrir ni même s'en rendre compte) seront de fait consignés dans leur pays et verront leurs libertés réduites. 

La philosophie du passeport sanitaire est simple, être en bonne santé c’est être dangereux. Elle en dit long sur notre monde : un véritable monde de malades (mentaux bien sûr). On ne soigne pas, on n’investit pas (toujours aucune nouvelle des créations de lit en réa), on ne prévient pas, on ne renforce pas son immunité : on pique, on fiche et on interdit. Et tant pis pour les conséquences sur la santé et les libertés ("l'erreur" fondamentale est d'avoir lié les deux, pour progressivement faire considérer cette association comme "normale" par l'opinion). 

D’emblée avec ce principe un bon moyen d’être peinard c’est d’attraper le virus chinois et non de chercher à l’éviter. Conséquence ubuesque : dans quelques semaines, des mecs venus d’un autre pays avec un vaccin qui n’empêche pas la transmission et dont on sait objectivement rien sur l’efficacité quant aux mutations du virus pourront visiter des musées de Paris au nez et à la barbe de parisiens qui en seront exclus pour cause de bonne santé. 

Bien sûr les Français dans le domaine de l’indécence ne seront pas en restes. J’attends avec impatience l’automne et les lamentations sur Twitter des collabos porteurs de passeports sanitaires qui après s’être baladés aux 4 coins de la planète tout l’été accuseront les non-vaccinés locaux pour la reprise du virus. On a en au un avant-gout l’été dernier avec ces touristes français aux terrasses italiennes, sirotant leur prosecco une couille dépassant du slip, qui faisaient la morale sur instagram aux parisiens restés chez eux et portant mal leur masque. 

Bref, ce 29 avril 2021 restera une date sombre dans l’histoire de notre pays. C’est un gros coup au moral pour ceux attachés à la raison et aux libertés et qui constatent que ce truc qui n'a rien de sanitaire mais tout de liberticide est non seulement avalé, mais avalé avec joie par nombre de nos « lumières » médiatiques, journalistiques, intellectuelles… La raison (et l’Union Européenne) sont décédées. Encore, ai-je envie d’écrire. 

Pour ceux qui refusent de se faire injecter précocement des produits sans test sérieux des effets à longs termes, ni même évaluation concrète de l’efficacité et des risques à court et moyen termes, il faut donc, encore, prendre son mal en patience, tomber malade ou sacrifier encore et toujours de nouvelles libertés au profit des mêmes personnes.

J'avais écrit au début de cette histoire qu'il nous faudrait des nerfs en titane pour ne pas sombrer. C'est plus que jamais le cas. Pour ma part, la seule "satisfaction", bien maigre, est de constater qu’une bonne partie de ce que les plus pessimistes étiquetés "complotistes" écrivaient se déroule comme annoncé. 



18 avril 2021

Petit point d'étape sur la route de la fin du monde

par
474e jour de l’an de merde 2020 en zone écarlate rouge rouge de la république du Baltringuistan. 

Faisons le point sur la situation ambiante au sujet du fatiguant virus chinois. 

Sur le front perso : Toujours chou blanc. Aucun signe de COVID ni sur moi ni dans mon entourage proche. 

Sur le front social : Après la fuite des confinistes à l’autre bout de la France pour leurs vacances de Pâques avancées et les révélations de divers diners clandestins dans la plus grande impunité dans les beaux quartiers (tandis que tu peux te faire verbaliser pour non-port de masque à la plage), il apparait de plus en plus clairement que la France se divise désormais en 2 catégories : 
- ceux qui ne veulent un durcissement de mesures qu’ils ne s’appliquent pas à eux-mêmes, 
- ceux qui ne veulent pas de ces mesures mais qui les respectent quand même. 

On peut y ajouter une troisième catégorie, plus cohérente, tout aussi minoritaire que discrète : ceux qui n’en veulent pas de ces putains de mesures débiles et qui ne les respectent donc pas. 

Une amie me demandait sur Facebook combien de temps allait encore durer ce délire sécuritaire et hygiéniste aussi con qu'inefficace. Il faut regarder le tableau dans son ensemble et non à la petite semaine comme nous a habitué à le faire l’info-feuillleton et le hit-parade quotidien des entrées en réanimation ou du taux de vaccination dans chaque pays. Je pense depuis le premier jour que nous en avons pour 3 ou 4 ans de cette merde. Nous sommes au milieu de la deuxième année : à la moitié pour les optimistes, au premier tiers pour les plus prudents. Pour un « retour à la vie d'avant » et des « voyages à gogo », ce sera entre 5 et 10 ans, et bien sûr pas pour tout le monde, car si on sort un jour de la pandémie telle que définit par l’OMS (à priori pas demain la veille), des millions d’entre nous aurons basculé dans le stade terminal de l’extrême pauvreté. Bien évidemment aucun homme ou femme politique ne pourra vous le dire, et c’est paradoxalement Macron qui a le mieux senti l’échéance en branlant du vocabulaire « guerrier » dès mars 2020, la durée d’une guerre mondiale est l’ordre de grandeur temporel le plus juste. Tout cela sous réserve que, à force de manipulations de variants, de stratégie vaccinale non coordonnée et aux posologies improvisées en fonction des stocks, le virus ne parte pas définitivement en couilles (à croire qu’aucun de nos dirigeants n’a vu de films de morts-vivants). 
Pour le reste, nous sommes collectivement en état de coma avancé. Quand je nous vois marcher en plein air dans les rues de Paris avec un masque sur la gueule alors que 1 / ça ne sert rigoureusement à rien 2 / il n’y a même plus de flic pour nous verbaliser, je considère que la messe est dite. 

Sur le front de la croyance : Là on est vraiment dans la merde. Les ravages neurologiques sont sévères. C’est d’autant plus effrayant que cela touche des gens supposés rationnels, voire athées, avec plutôt de bonnes analyses par ailleurs mais qui sont totalement partis dans une vrille illuminée que plus grand-chose, même pas la fin du virus, ne semble pouvoir arrêter. Le COVID est désormais un dogme avec ses prédicateurs, ses péchés, sa tenue réglementaire, son catalogue d’interdits… Ils sont faciles à reconnaitre. Ils accusent tout le monde d’être irresponsables ou complotistes, et peuvent dans la même phrase se féliciter de l’interdiction de la hydroxychloroquine sur laquelle nous n’aurions pas assez de recul, et réclamer la vaccination généralisée quand bien même on leur rétorque un manque cruel de recul. On a beau leur exposer les chiffres de la mortalité qui, aussi tristes soient-ils, restent anecdotiques à l’échelle de notre espèce et ne touchent toujours majoritairement que des gens du trois et quatrième âge, en leur précisant qu’en mettant le focus médiatique H24 sur toutes les ondes sur n’importe quelle cause de décès on pourrait aussi bien créer une panique mondiale sur les pets de vache ou les chokobons : rien n'y fait, il n'y a plus que COVID, COVID et COVID. Plus aucune autre cause de décès n'a le droit de cité. 

Ah, le front médiatique : Tant qu’une autre grosse catastrophe ne vient pas chasser celle-ci, nous resterons dans cette fin du monde sans fin, même si reconnaissons-le ce troisième confinement est un moment de pause dans le traitement média du COVID. La trêve est de courte durée. Les experts confinistes encore en congés sur l’ile de Ré ne devraient pas tarder à refaire parler d’eux. Après l’Angleterre, l’Afrique du Sud c’est désormais autour du Brésil de jouer le rôle du grand méchant qui justifiera de nouvelles mesures liberticides.

Sur le front sanitaire justement : C’est bien là qu'il y a le moins de progression. Les six derniers mois de lutte française contre le virus chinois peuvent se résumer en un pitch de Shakespeare : Beaucoup de bruit pour rien. Ici en zone écarlate rouge-rouge, nous célébrons notre premier semestre de couvrefinement continu - subtil pot-pourri de périodes de couvre-feu à heures diverses, avec ou sans école et avec ou sans confinement et à commerces ouverts variables - sans aucun résultat probant pour personne. 

Sur le front du vaccin :  qui est aussi un peu le front médiatique, notons qu'on sort par petites touches encore timides de la séquence du « miracle vaccinal » dont on nous rabat les oreilles depuis trois mois. Il faut doucement nous amener à comprendre que, en fait non, la double piquouse du super vaccin à "95% de réussite" ne sera pas suffisante. Pour recevoir la 5G je ne sais pas, mais pour l’abonnement renouvelé automatiquement ça commence à se dessiner. Tout en essayant de refourguer sa came (qui a pourtant tout du beta-test) en mode "y en aura pas pour tout le monde" le patron de Pfizer l'avoue carrément : une ou deux piquouses ne suffiront pas

Sur le front psychologique : là c’est la descente aux enfers général mais on continue à considérer que c’est moins important de perdre sa santé mentale qu’avoir une chance sur des milliers de mourir du virus chinois. On continue donc dans l’hystérie sanitaire et le plus parfait des égoïsmes à sacrifier les plus jeunes et les plus pauvres pour rassurer les plus vieux et les plus riches. Là dessus ceci dit rien de fondamentalement nouveau depuis trois décennies. Mais au moins avec ce COVID qui a bon dos c'est limpide.

Tout cela n’est donc pas très joyeux même s’il est fortement conseillé d’en rire pour ne pas sombrer. Car à bien des égards ce delirium est digne d'un best-of des Guignols de l'Info. Et si je dois en mourir pourvu que ce ne soit pas en étant aussi triste et apeuré que certains de mes concitoyens. Certains me désolent et m’effrayent désormais infiniment plus que ce virus. Avec eux, plus besoin de distanciation sociale : nous ne serons jamais plus du même monde. `



2 avril 2021

#confinement 3 : apprendre à reconnaitre la gauche bourgeoise sur les réseaux sociaux

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Méthode facile et infaillible pour reconnaitre la gauche bourgeoise sur les réseaux sociaux : 

en mai 2017 : sur Twitter, ils t'accusent d'être fasciste si tu ne votes pas Macron.

en février 2021 : toujours sur Twitter, ils réclament un confinement dur. 

en mars 2021 : encore sur Twitter, ils déclarent que Macron est "un criminel" de ne pas confiner. 

en avril 2021 : ils "descendent en province" pour 4 semaines de vacances "rando-boulot-dodo" pour le confinement (et basculent sur instagram)

en mai 2021 : grand retour sur Paris et Twitter pour reprocher aux Français de ne pas respecter les gestes barrières. 

en mai 2022 : sur Twitter, ils accusent les abstentionnistes d'être fascistes. 





1 avril 2021

#confinement3 : les vacances de Pâques de l'apocalypse

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On ne sait même plus comment l'appeler. Confinement 3 ? Confinement 4 ? Confinement 3,5 ? Enfin bref, le conseiller clientèle en chef a fini par céder - en prétendant le contraire - à la pression médiatique et à la prise en otage des enfants par les confinistes radicalisés. Ces derniers, à bout de course, nous ont sorti du chapeau la haute propagation de l'épidémie chez les écoliers (qui est la même depuis un an : corrélée à celle du reste de la population). 

Seulement voilà : 

pression média des confinistes + attaques anti-macron de l'opposition qui fait de la gestion sanitaire un angle d'attaque à l'approche des élections 
terreur sur les chaines d''info-feuilleton
 =  
pipi-culotte dans les chaumières
hausse des tests gratuits à gogos n'importe où n'importe comment 
montée artificielle des résultats positifs 
bravo, vous avez gagné un nouveau confinement !

Les enfants de CSP+ ont donc décroché 4 semaines de vacances apprenantes à L'ile de Ré pour leurs gosses tandis que les pauvres vont se farcir un nouveau confinement de printemps dans leurs taudis où ils se contamineront tout autant que le reste de l'année, mais en regardant la TNT.

Macron annonce donc l'extension à l'ensemble du territoire des mesures concernant 19 régions, et la fermeture des écoles pour 4 semaines (articulé d'un barnum d'éducation distancielle qui dans les faits ne fonctionnera jamais). Toujours aucune obligation pour le patronat d'organiser le télé-travail. Cerise sur le gâteau, malgré la situation parait-il critique sur le front sanitaire, les plus aisés disposent du week-end de Pâques pour aller propager leur miasmes jusqu'à leur résidence secondaire.

Donc rien ou si peu, bordel de la gestion des enfants à part, à Paris ça na change pas grand-chose puisque nous sommes déjà privés de liberté depuis six mois. Mais Macron, on nous l'a assez martelé toute la semaine, était "contraint" d'agir. C'est à noter, avoir ciré les pompes de Jupiter depuis cinq ans, les chaines d’info feuilleton se retournent contre le leader jadis tant aimé, aujourd'hui en difficulté dans les sondages. Le débat fait rage chez les animateurs de buzz (jadis appelés journalistes) s’appuyant sur la parole sempiternellement alarmiste des experts en apocalypse : "Macron aurait-il fait une erreur de ne pas confiner en janvier ?" Même si le couvre-feu n'est qu'un confinement larvé, tout est mieux qu’un confinement dur. Accroché à l’annonce présidentielle alors que dans le même temps on lui reproche de concentrer tous les pouvoirs, une fois encore on s’étripe en bons français sur la taille et de la résistance de l’élastique qui nous maintient au-dessus du vide alors qu’on aurait dû collectivement commencer à construire le pont depuis un an déjà. 

Si Macron est plutôt bon sur le court terme, il reste une sombre burne libérale sur le long terme. Sa plus impardonnable erreur sur le COVID est la non-action en un an sur le problème majeur qui nous ramène systématiquement au point zéro : des hôpitaux saturés parce que gérés à minima depuis des années,  alors que la population prend trois mois d’espérance de vie chaque année, et ce nul n'a rien, RIEN, fait en un an. Les services de réanimation des hôpitaux sont chroniquement à saturation depuis des années, bien avant l'arrivée du COVID. Même au niveau comptable ces économies sont débiles : l’Etat a dépensé plus en achat de masques en un an que pour tous les hôpitaux en 5 ans. C'est cette gestion à l’économie aveugle qui nous a conduit "dans le mur", pas le virus. Ça s'appelle de la gestion à la petite semaine. Aucune vue à long terme. 

Mais si Macron est responsable, nous le sommes tous un peu aussi : nous avons validé ces politiques, nous continuons à nous étriper sur la taille et la vigueur des confinements alors que le problème n’est pas là et par-dessus le marché nous continuons à nous tester - et à faire tester nos enfants - tous les deux jours, renforçant les conditions de nos enfermements futurs. Enfin quand je dis "nous", je me suis autant fait tester en un an que de nombre de fois où j’ai voté Macron. 

Pour en revenir aux « spécialistes stars » de l’apocalypse (dont le diplôme principal est d’annoncer des contaminations en période de pandémie en espérant décrocher le poste de ministre de la santé dans le prochain gouvernement et de ne jamais, jamais, remettre en cause les coupes budgétaires dans la santé et le dezingage du personnel hospitalier), il va falloir songer à ne plus les écouter. Leur parole équivaut à celle de "la gôche de la raison" en télé-travail depuis Noirmourtier qui fait la morale sur Twitter au populo qui met mal son masque dans le métro : ils ne méritent que nos crachats contaminés. 

Rien de nouveau donc pour ce nouveau confinement d'avril, les pauvres et les jeunes continueront d’en prendre plein la gueule et le COVID de vivre sa vie. 



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