486e jour de l’an de merde 2020 en zone écarlate rouge rouge de la république du Baltringuistan. Toujours aucun signe de COVID pour ma pomme.
Depuis quelques heures, je subis les dithyrambiques dégoulinades de nos laquais radiophoniques qui se réjouissent du troisième déconfinement en un an accordé dans sa grande générosité par notre maitre à trembler. C'est merveilleux : terrasses surpeuplées à 5 balles le café, concert d'Indochine et tourisme sexuel à Pattaya de nouveau à notre portée !
Pas grave que les chiffres ayant motivés le confinement soient encore pires au jour de l'annonce de cet énième déconfinement, et qu'ironie suprême digne d'un pitch de film de zombies, la date coïncide avec celle de la découverte du variant indien sur le sol français : Le bourreau nous redonne un peu de mou, gloire au bourreau !
Non, ce qui est grave et marque un vrai tournant, c'est que ce plan de déconfinement est assorti dans ces conditions de bas de page d’un passeport sanitaire. Ou comment l’état, après s’être introduit dans vos libertés, vos peurs, s’introduit désormais dans vos corps (ouille). Son rêve ultime.
Machine à ficher et ghéttoiser, ce passeport ferait saliver les régimes totalitaires les plus barrés de la planète. Le principe du passeport sanitaire : un fichage de l’individu qui lui offre une liberté de voyages ou d’accès aux salles ou événements de plus de 1000 personnes. Pour le moment, puisqu’on peut imaginer que le principe étant là est applaudi dans les médias, il s’applique progressivement à tout, pandémie ou pas.
Trois critères (au choix) de laisser-passer :
- preuve d’une vaccination
- test négatif réalisé dans les moins de 48 heures
- preuve que l’on a déjà été malade du Covid.
(autant de preuves qui ne garantissent de rien quant à la transmission ou à une nouvelle contamination).
Vous avez bien lu, seuls les gens réellement en bonne santé avec une bonne immunité (qui n'ont pas choppé le machin chinois malgré des mois voire bientôt des années à son contact, ou qui l'ont développé sans en souffrir ni même s'en rendre compte) seront de fait consignés dans leur pays et verront leurs libertés réduites.
La philosophie du passeport sanitaire est simple, être en bonne santé c’est être dangereux. Elle en dit long sur notre monde : un véritable monde de malades (mentaux bien sûr).
On ne soigne pas, on n’investit pas (toujours aucune nouvelle des créations de lit en réa), on ne prévient pas, on ne renforce pas son immunité : on pique, on fiche et on interdit. Et tant pis pour les conséquences sur la santé et les libertés ("l'erreur" fondamentale est d'avoir lié les deux, pour progressivement faire considérer cette association comme "normale" par l'opinion).
D’emblée avec ce principe un bon moyen d’être peinard c’est d’attraper le virus chinois et non de chercher à l’éviter.
Conséquence ubuesque : dans quelques semaines, des mecs venus d’un autre pays avec un vaccin qui n’empêche pas la transmission et dont on sait objectivement rien sur l’efficacité quant aux mutations du virus pourront visiter des musées de Paris au nez et à la barbe de parisiens qui en seront exclus pour cause de bonne santé.
Bien sûr les Français dans le domaine de l’indécence ne seront pas en restes. J’attends avec impatience l’automne et les lamentations sur Twitter des collabos porteurs de passeports sanitaires qui après s’être baladés aux 4 coins de la planète tout l’été accuseront les non-vaccinés locaux pour la reprise du virus. On a en au un avant-gout l’été dernier avec ces touristes français aux terrasses italiennes, sirotant leur prosecco une couille dépassant du slip, qui faisaient la morale sur instagram aux parisiens restés chez eux et portant mal leur masque.
Bref, ce 29 avril 2021 restera une date sombre dans l’histoire de notre pays. C’est un gros coup au moral pour ceux attachés à la raison et aux libertés et qui constatent que ce truc qui n'a rien de sanitaire mais tout de liberticide est non seulement avalé, mais avalé avec joie par nombre de nos « lumières » médiatiques, journalistiques, intellectuelles… La raison (et l’Union Européenne) sont décédées. Encore, ai-je envie d’écrire.
Pour ceux qui refusent de se faire injecter précocement des produits sans test sérieux des effets à longs termes, ni même évaluation concrète de l’efficacité et des risques à court et moyen termes, il faut donc, encore, prendre son mal en patience, tomber malade ou sacrifier encore et toujours de nouvelles libertés au profit des mêmes personnes.
J'avais écrit au début de cette histoire qu'il nous faudrait des nerfs en titane pour ne pas sombrer. C'est plus que jamais le cas. Pour ma part, la seule "satisfaction", bien maigre, est de constater qu’une bonne partie de ce que les plus pessimistes étiquetés "complotistes" écrivaient se déroule comme annoncé.
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