31 décembre 2021

Omicron : comme une couille dans le narratif

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2020 était l'année de la sidération, 2021 celle de la soumission, 2022 sera-t-elle l'année de l'exaspération ? 

Je dois avouer que d’un point de vue purement complotiste, cette fin d’année 2021 va au-delà de mes espérances : 

- Un vaccin qui n’en est pas un, et démontre puissamment son inutilité pour la majeure partie de la population, alors que sont désormais visés par nos autorités incompétentes des enfants de 5 ans,

- une obligation de rappel qui passe (ha ha) en moins de 30 jours, de sept à cinq et bientôt trois mois,

- un Pass provisoire qui devient permanent, sanitaire puis vaccinal, le tout validé en pleine nuit par trois péquins qui se torchent avec la Cnil, la constitution et l'Etat de droit,

- laisser-passer qui, au passage, avec 200 000 contaminations/jour (essentiellement des vaccinés) démontre sa totale inefficacité, voire sa contre-productivité,

- une communication gouvernementale qui abandonne la dimension sanitaire pour faire de la conservation du Pass le seul argument marketing de la vaccination (au passage on y mélange du Moderna avec du Pfizer au petit bonheur des fonds de stock et dates de péremption),

- une paralysie annoncée de la société suite à une explosion des "cas-contacts" suite à une énième psychose générée par les chaines d'info,

- et, à la veille du nouvel-an, face au terrible péril du nouveau variant qui va contaminer en trois semaines les deux-tiers du pays, le grand retour du Baltringuistan et de ses règles à la con déléguées aux préfets : masque dehors, musique interdite ou boire son café sur une jambe.

Bref, 2021 s'achève sur le plus délirant des fiascos.

Ne soyons pas pessimistes. Au contraire. L'Omicron est une lueur d'espoir dans la longue nuit covidée de la raison que nous traversons depuis bientôt deux ans.

Le joyeux duo média/gouvernement avait tout misé sur ce variant venu d'un pays lointain en faisant monter l’angoisse durant le mois de décembre, et à la fin de celui-ci on se retrouve comme des cons. Si on a bien la terreur, on n'a toujours pas les morts, le variant n'ayant pas l'air foudroyant. Mieux encore, le gouvernement s'est pris les pieds dans le tapis de sa propre panique : avec des records de tests, la France, pays d'hypocondriaques en puissance, se retrouve en tête du hit-parade mondial des "cas" positifs quotidiens (le putain de jour de Noël, sérieux vous n'avez pas autre chose à foutre ?). 

M'est avis que 2022 va commencer sur les chapeaux de roues avec une tornade d'arrêts-maladie dès lundi matin 9 heures. Nous serons tous bientôt contaminés, et comme on le sait pertinemment depuis le début : on va majoritairement tous s'en sortir. Le seul souci étant une fois encore, covid ou pas, la sous-dimension hospitalière de ce pays gériatrique. Mais il est clair, en deux ans, que la volonté de l'Etat est  surtout d'en finir avec le système de Santé, celle-ci, comme nos libertés, devant se réduire à un abonnement vaccinal

Même s'il y a encore de la marge vu le nombre de neuneus qui marchent dans la rue avec trois masques sur la gueule, la machine à panique va, peut-être, bientôt tourner à vide. 

Dans ce contexte, avec un gouvernement aux abois et une population effrayée : les non-vaccinés sont le réceptacle idéal de toutes les colères. Les non-vaccinés, des irréductibles gaulois réfractaires, disposant d'un cerveau, qui crient au complot et sont déjà responsables de l’heure d’hiver, du réchauffement climatique et de la dernière trilogie Star Wars. Véran a beau les menacer, Castex les stigmatiser, ce gouvernement sait bien que nous ne cèderons pas, d'autant que les derniers évènements, du vaccin sur abonnement au Pass à perpétuité, nous donnent pour le moment raison. Autre problème, la peur n'a plus vraiment prise sur les non-vaccinés. Décembre aura exposé cet autre paradoxe : les vaccinés, censés être tous protégés, sont les seuls à encore être terrorisés. 

Pas étonnant qu'ils soient les véritables cibles des restrictions annoncées par Castex la semaine passée. Les non-vax se branlent de devoir s'asseoir au bistrot ou de ne pas pouvoir manger de fraises Tagada dans la Paris-Marseille : ils n’ont déjà plus accès de tout ça depuis bien longtemps. 

Le docile vacciné, qui a "tout bien fait", exaspéré des nouvelles mesures à la con et avec son bras comme du gruyère, sera t-il le révolutionnaire de 2022 ? Difficile à croire, mais pas impossible. Comme on dit dans la saga : "il est notre seul espoir".

En attendant, les courageux, passez une belle soirée et la meilleure des années possibles. 




17 décembre 2021

Le Pass Sanitaire est un échec ? Vite le Pass Vaccinal !

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Agacé par sa gamine de 11 ans qui lui a refilé le Covid, le triple dose Castex a annoncé ce soir qu'il déposerait un projet de loi dès la rentrée pour transformer le Pass sanitaire en Pass Vaccinal. Les doses de rappel vont passer à 4 mois, oui c'est bien ça : 3 piqures par an. C'est complètement rationnel et totalement normal. Tout ça sera bien entendu appliqué aux enfants. 

Rien de bouleversant pour ma part, nous sommes plusieurs à l'avoir annoncé dès cet été (comme la bêtise de la stratégie tout vaccin). Ces gens ne s'arrêteront pas tant qu'ils n'auront pas peur physiquement de nous. Pour l'instant ils nous crachent à la gueule et ne nous parlent de vote et d'élections. Ce n'est pas pour rien. Ils ont un besoin fondamental que nous légitimions ce délire par notre participation "démocratique". 

On s'étonnera toutefois (mais si peu) que l'annonce du Pass Vaccinal survienne au moment où les scores quotidiens de contaminations explosent les records de 2020 (vous savez quand il n'y avait ni Pass ni vaccin). Des contaminations de vaccinés donc puisque les non vaccinés doivent payer. Ce qui devrait discréditer piqure et Pass permet au contraire à ces crétins criminels de renforcer le dispositif obsolète. 

Pour certains qui se foutaient de la gueule des complotistes ça risque de piquer un peu dans les mois à venir (mais bon les croyances ça ne discute pas et d'ailleurs ils sont déjà prêts à tendre l'autre bras). Tout ça pour continuer à porter un masque, se faire interdire de réveillon et finir par se choper quand même le Covid tout en jouant avec la santé d'enfants qui ne risquaient jusque-là STRICTEMENT RIEN. 

J'ai l'absolue certitude que l'histoire jugera ces salopards et leurs millions de collaborateurs. J'espère juste que ça ne prendra pas un demi siècle. Pas le temps.



26 novembre 2021

Black Friday de la Santé : Vente flash sur la 3e dose !

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La plus grosse fake news de 2021 aura donc été : "On a un vaccin efficace qui va nous permettre de retrouver notre liberté".  

Hier, pour la déconne, et alors que je survolais les corrections de mon prochain livre (sorti début 2022 si tout va bien), j’ai regardé la conférence de presse sanitaire des joyeux drilles Véran et Salomon. Alors que les peuples d’Europe commencent a s’échauffer sérieusement sur la question vaccinale, que des Français sauvent l’honneur national en Guadeloupe et en Martinique, que les pouvoirs des « grandes démocraties » (rires) montrent quelques signes de fébrilité (tirs à balles réelles sur la foule, ordre puis contrordre de confinement des non-vaccinés, menaces de mort tant qu'on y est…), notre gouvernement la joue piano en glissant sur notre docilité. 

Alors que l’apocalyptique cinquième vague arrive dans les pays fortement vaccinés (étonnant non ?) et que les Alertes Infos nous annoncent 700 000 morts si l'on ne fait rien, on pouvait s’attendre à un déferlement de mesures contre les non-vaccinés (ça devient compliqué d’aller plus loin) mais finalement c’est sur ceux qui se sont déjà soumis deux fois que le couperet est tombé : ils devront se soumettre une troisième fois pour garder leur précieux totem d'immunité. Une troisième dose de vaccin en moins d’un an sera obligatoire pour conserver son Pass sanitaire, confirmant qu’il ne s’agit pas d’un vaccin mais bien d’une drogue dure. Un superbe couillonage en Technicolor de 50 Millions de vaccinés qui vont peut-être enfin comprendre qu’ils ont signé pour un abonnement à vie à la liberté Pfizer

Le plus beau dans la farce c’est que le vaccin sous sa forme double dosée est discrédité au moment où l’on assène aux non-vaccinés qu’il est efficace et que c'est la seule solution. Fort de ce fiasco Véran et Macron envisagent l’élargissement de la vaccination aux enfants dès 5 ans. Grisé par son audace, le ministre de la Santé s’est même permis un "être libre c’est être libre d’obéir au risque d’être mis au ban de la société" limpide sur les intentions fascisantes de ces individus. Constamment pris en flagrant délit de mensonges, d’échec et de mépris, ils resservent le couvert invariablement, sans honte et avec les mêmes arguments. Pourquoi se généraient-ils ? En face il n’y a plus que de la gelée humaine qui se fait caca dessus pour un rhume et baisse son froc pour un Big Mac

Virus ou pas, ce délire totalitaire continuera tant que nous l'accepterons. L’opportunité est trop belle pour définitivement nous faire fermer nos gueules. Je ne leur en veux même pas, ils font ce qu'ils savent faire : Nous niquer. Ils ne se cachent plus pour nous cracher à la gueule. Non, c’est le silence de mes compatriotes qui m’écoeure, leur collaboration passive et carrément active à cette infamie tranquille. Je suis désormais un étranger dans un pays que je ne considère plus comme le mien. C’est comme la vie sans Pass, on s’y fait et le cuir devient épais. Vous savez hein "ce qui ne me tue pas, me rend plus fort"...

Courage à celles et ceux qui résistent. Avec les autres, comme on dit : ça va devenir compliqué.  

23 octobre 2021

Désolé, vous avez perdu votre immunité

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On se croirait dans un épisode de Koh-Lanta. Mais comme on l’a vu depuis un moment cette gestion sanitaire n’est qu’une immense émission de télé-réalité qui, force est de constater, trouve son public. 

Le nouveau terme médiatique à la mode est donc « perte d’immunité ». A la longue (enfin six mois quoi) les doubles injections miracles perdraient en efficacité et puis l’hiver arrive ma brave dame : il va faire froid. C’est ballot. Cette vaseline lexicale vise à tapisser les esprits pour des injections à répétition et autres pots belges (je vous rajoute une petite dose contre la grippe, il reste de la place dans le bras), étant de plus en plus insinué même dans la presse d’accompagnement qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’un vaccin pour renforcer l'immunité, mais d’un forfait pour ne pas perdre son laisser-passer (comme l’avait annoncé les méchants complotistes en 2020). 

A ce sujet, nous nous amuserons à remarquer avec un brin de cynisme que presque un an jour pour jour après avoir communiqué sur l’existence d’un produit « efficace à 94,5% » pour les adultes, le grand laboratoire pharmaceutique qui a défoncé tous ses concurrents communique en fanfare sur une potion « efficace à 90% » sur les enfants de 5 à 11 ans.  Enfin tant qu'il y a des clients pour acheter, on va pas s'arrêter de vendre la came non plus. 

Hâte de lire la presse de l’année prochaine moi.



21 octobre 2021

De l'adaptation du crapaud à sa marmite (suite)

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Dans la nuit du 19 au 20 octobre, une assemblée nationale presque vide vote le prolongement de l’état d’urgence sanitaire, et de son pass sanitaire assorti, jusqu’au 31 juillet. Ce n’est une surprise pour personne, ni chez les déviants ni chez les autres qui par ailleurs s’en moquent.  Chez eux le pass sanitaire n'est plus une question, chacun vaque à ses occupations "comme avant", lessivé du cerveau suite à un peu de terreur et trois confinements. 

Après six mois d’abstinence, j’ai recalé le poste de radio sur France culture le matin au réveil. Bien que moins frontale, l’omniprésence de la propagande pro-vaccination rend toujours l’écoute pénible. Passé le spot décérébrant du gouvernement, on retrouve la propagande dans quelques commentaires anodins dans des sujets qui n’ont rien à voir avec virus ou vaccin, ou des sujets connexes qui décrédibilisent systématiquement les antipass et antivax quitte à tordre la réalité. Ainsi un fascinant documentaire tirerait presque les larmes. Un médecin se dit « harcelé par des antivax ». Ce que ne dit pas le sujet c'est qu’il passe le plus clair de son temps de « travail » à insulter ceux qui ne sont pas de son avis depuis son compte Twitter à 37000 abonnés. On a les fans qu'on mérite. Aux infos on parle peu du virus, de morts ou de réanimations (les chiffres étant ridicules), seulement à la rubrique faits-divers de la normalisation des mesures restrictives. Les journalistes de ce pays annoncent même à l’unisson une baisse « historique » du chômage ce dernier trimestre sans pouvoir l’expliquer. J’aurais bien un début de réponse, elle tient en quatre lettres : Contrôleurs de pass sanitaire. C’est l’uberisation du contrat social. 

Nous sommes dans la phase de déconnexion. L’excuse originale "sanitaire" est abandonnée, le totalitarisme se maintient et progresse presque en autonomie, sans être nommé, sans être même pensé par ses sujets qui le battissent et le renforcent de leurs petites soumissions quotidiennes QR codées. Les contestations dans le monde, notamment celles massives en Italie, et celles sévèrement réprimées en Australie ne sont pas abordées. Ne se communiquent sur le front médiatique autorisé que trois types d’information relatives au virus : les hausses de contamination à l’étranger, les rapports opaques ou biaisés confirmant des succès des campagnes de vaccination, et la diabolisation des déviants (qu’il s’agisse de leur comportement délictueux ou de leurs remontées et témoignages des séquelles et décès constatés suite aux vaccins, tous balayés d’un condescendant revers de la main). Il apparait clair que le pass reste en place non pas pour inciter à se vacciner, mais que le vaccin était la clé pour imposer la mise en place du pass. 

Courage à ceux et celles qui, du bon côté de l'histoire, refusent l'un ET l'autre. 




20 octobre 2021

Leave Zemmour Alone !

par
Sans apporter notre soutien à la personne en question, il va de soi que nous prenons les indignations relatives aux propos et gestes d'Eric Zemmour qui seraient émises de la part d'artistes, intellectuels, journalistes, politiques, SJW et autres bien penseurs de mes couilles qui ont bien fermé leurs gueules sur la question du pass sanitaire, pour ce qu'elles sont : 

DE-LA-MERDE-EN-BARRE

Ces clowns ont perdu le peu de crédibilité qui leur restait sur tous les sujets ayant un rapport avec la politique, la tolérance, la défense des différences et le respect d'autrui. On ne se rachète pas aussi vite une bonne conscience, même sur le dos de Zemmour. 

Le farfadet de droite a au moins ce délicieux mérite d'énerver comme personne les bonnes âmes de gauche (leurs moulinets dans le vide n'ayant eu jusqu'à présent comme effet que de le faire monter dans les sondages). 

Au sujet de Zemmour, le passé nous réserve de belles histoires. Mars 2011, souvenez-vous : L'UMP ne faisait pas la fine bouche et invitait le polémiste avec tambour et trompettes à ses meetings pour rabattre de l'électeur aigri. Et bien j'étais dans la file d'attente. Retrouvez ici le récit de ce thé-dansant de folie qui n'a pas vieilli d'une ligne, sauf qu'aujourd'hui c'est Zemmour qui dirige l'orchestre. 



14 septembre 2021

Pour qui voter en 2022 en 2 réponses

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A table les gueux et n'oubliez pas votre bavoir. Politiques et journalistes sont rentrés de vacances. Cette fois le festin des foutaises pour les élections présidentielles 2022 est dressé dès septembre. Les bacchanales du baratin et des commentaires qui servent à rien sont d'ores et déjà distribuées par les chaines d'info-feuilleton avec leurs farandoles de candidatures à la droite de la gauche et de la droite, sur une copieuse salade verte aux pépites de green-washing, nappées d'une abondante cascade de buzz de com' et promesses à la con, le tout relevé de son piment aux méchants immigrés. Ça va pétiller du rêve dans ton cerveau citoyen. 

A croire qu’il ne s’est rien passé ces 18 derniers mois dans le quotidien des Français. 

Calmons les ardeurs des révolutionnaires des réseaux : si le premier tour est très ouvert pour cause d'atomisation et d'abstention des troupes, tel que c’est barré, et à moins d’un parpaing tombant malencontreusement d'un chantier dans sa tronche, Macron a toutes les chances de décrocher une seconde fois le pompon doré de l'Elysée. En face, en plus d'être embourbés dans leurs bisbilles internes pour ceux et celles qui ont encore un vague parti derrière, ils sont alignés sur la même logique économique et sanitaire à base de "l’Europe c’est bien" et "la santé c'est le vaccin". On ne voit donc pas très bien pourquoi se déplacer pour une alternance qui dans les grandes lignes philosophiques et dans le cadre de la cinquième république aura tout de la continuité. A bien y regarder Macron est même dans une situation encore plus confortable qu’il y a cinq ans (alors qu'il était globalement un inconnu pour l’écrasante majorité des français). Je n’aime pas l’individu mais j'estime l'animal politique : tout cynique qui vous nique une fois a les qualifications requises pour encore vous niquer à la perfection. 

Donc, histoire de s’épargner une multitude de billets et de commentaires sur cette campagne qui s’annonce encore plus pénible que les précédentes, mettons les points sur les i. Dans le cas, pour le moment hautement improbable, où je me déplacerais pour voter, mon scrutin ne sera motivé que sur la base de la réponse à ces deux questions : 

1 / Le ou la candidate s’engagent-ils sur un retour de la souveraineté économique française et une sortie de l’union européenne ? Toute esquive du sujet est assimilée à un refus. 

2 / Quels ont été, entre le 12 juillet et le 1er septembre 2021*, la position et les propos du ou de la candidate au sujet du pass « sanitaire » et son chantage à la vaccination ? Toute absence de condamnation claire est assimilée à une approbation. 

Deux réponses c’est court mais c’est plus concret que mille promesses. Après tout on est en état d’urgence depuis plus d’un quinquennat et pour moi ce sont deux urgences bien plus influentes sur notre quotidien que de savoir si Mohamed doit s’appeler Charles-Edouard, s'il faut 700 ou 800 policiers au mètre carré dans ce pays, si rouler à 30 à l’heure en vélo électrique en ville pollue plus ou moins que de rouler à 20 en trottinette à essence sur la plage du Touquet ou si le square Johnny Hallyday doit être rebaptisé jardin Jean-Paul Belmondo. 

Deux thématiques c’est court, mais ça à l’avantage de tracer une ligne simple à l’heure du choix devant les 33 piles de bulletin au premier tour. 

On ne sait pas pour qui voter ? Sachons déjà reconnaitre pour qui il ne faut surtout plus jamais voter.


* oui j'exclue d'office les opportunistes de la dernière ligne qui, après leur avoir chié dessus tout l'été, vont inévitablement faire la cour aux millions d'opposants au pass prétenduement sanitaire. 



23 août 2021

Que vont-ils faire des "sans pass" ?

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Jamais le slogan on ne lâchera rien! n’aura eu autant de sens que scandés dans les mobilisations anti-pass de cet été. Je pensais naïvement en juin qu’on se dirigerait tranquillement vers un apaisement des esprits avec, non pas une franche baisse de l’épidémie mais un tassement de l’interêt et une efficacité suffisante du vaccin sur les seules personnes à risque. Je n’aurais pas imaginé que les complotistes que l’on raillait six mois plus tôt auraient raison à ce point sur les grandes lignes : l’opportunité d’une société de contrôle généralisé et une obsession vaccinale trop délirante pour être honnête. 

Que vont-ils faire de nous ?  C’est la question qui me travaillait alors que je me rendais à la manifestation anti-pass la plus près de chez moi (il y en avait quatre ce samedi à Paris). Assez sceptique sur cet éparpillement au début, je pense que c’est précisément grâce à lui que la mobilisation prend et s’enracine peu à peu dans le pays (malgré la propagande d'état pour la décrédibiliser, et dans une mixité et une hétérogénéité sociale qui désarçonnent ses détracteurs). On peut être de diverses sensibilités politiques et milieux sociaux, toujours est-il que nous savons tous pourquoi nous étions là et certains d’être au bon moment au bon endroit. Ici ou dans les centaines de rassemblements qui ont eu lieu dans toute la France jusque parfois dans des petits villages, aucune personne ne changera d’avis : nous refusons ce pass et, pour ceux non-vaccinés, en l'état de l'offre actuelle nous ne nous ne plierons pas, ni pour nous ni pour nos enfants. Que se passera-t-il donc d’ici quelques temps ?

Difficile d’établir un scénario mais trois axes s'imaginent : 
- l'abandon du délire (ce serait le plus intelligent donc c'est le moins probable, à moins d'une mobilisation encore plus massive), 
- la radicalisation des deux côtés (obligation vaccinale généralisée vs. guerre civile),
- la ségrégation/sécession progressive d’une partie de la population avec la collaboration active ou passive de l’autre partie. 

Cette dernière tendance est celle enclenchée depuis le début de l'été avec, force est de le reconnaitre, un certain succès. Si l’on suit cette dynamique, la mise à la poubelle d’un pourcentage non négligeable de la société, de 10 à 20, est dans les tuyaux du possible. Comme des Zadistes mais en moins organisés et surtout en subissant la situation, tel que c’est engagé, les sans-pass s’excluraient progressivement d'eux-mêmes d’une société qui leur serait de fait interdite* (la logique du pass, au fur et à mesure qu’elle rentrera dans les esprits et les smart-phones, ne s’arrêtera pas aux musées et aux terrasses de café). 

Anticipons un peu. Juste un peu. Pas soignés, pas chômeurs, laissant même de la place à d’autres salariés, très probablement pas électeurs, facile à accuser de tous les maux de la société, ne comptant plus et n'étant plus comptés, les nouveaux exclus offriraient beaucoup d’avantage économiques et sémantiques aux pouvoirs en perte de vitesse. D’autant qu’on pourra de temps en temps foutre sur la gueule de ces terroristes de l'intérieur en toute décontraction. Le futur de nos sociétés si nous n'agissons pas, il est quelque part entre Banlieue 13 et Elysium. C'est à peine de l'anticipation, les bases ont été jetées ces dix-huit derniers mois, les fondations et le premier étage inaugurés le 12 juillet puis le 9 aout. Les auto-entrepreneurs de la servitude s’activent déjà, s’entre-flicant avec zèle dans un climat de peur sans cesse alimenté par la pompe à terreur des médias. J'ai misé sur l'essoufflement, c'est pour l'instant une erreur. 

L'acceptation du pass c'est le pied dans la porte dans notre grand renoncement collectif. La "crise" du Covid a permis l'installation d'un chantage d'état entre deux alternatives décidées d'en haut : le vaccin ou la prison. Cette escroquerie - géniale en un sens, puisqu'il n'y a à aucun stade de la liberté à proprement parler - ne sera qu’un souvenir flou lorsque le laisser-passer régira tous les pans de notre vie y compris les plus intimes. Ne pas le voir aujourd'hui, ne pas s’en indigner maintenant c’est être lâche ou très con. 


*On l'a vu ici, cette rupture sociale pourrait paradoxalement être une bonne nouvelle pour les "hérétiques". 


20 août 2021

Vivre mieux sans Pass sanitaire c’est possible. – 10 attitudes à adopter pour s’épanouir au milieu des covidés de la tête

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Vous êtes ou non vacciné, les situations ubuesques entraînées par la mise en place du pass sanitaire vous ulcèrent, vous isolent et vous plongent dans le désarroi et une remise en question complète de votre entourage et de vos habitudes ? Comment peuvent-ils accepter ça ? Collaborer en présentant ce laisser-passer, code numérique de leur liberté conditionnelle ? Se soumettre à une telle bassesse pour un café terrasse, un ciné, un musée ou une bibliothèque ? Ce sont les interrogations de certains d’entre nous depuis quelque temps lorsque nous passons devant ou, mieux grâce à la magie parisienne, à travers une terrasse de covidés de la tête. Et être "en règle" ne change rien. JAMAIS nous ne nous résoudrons à devoir justifier de quoi que ce soit, et encore moins d’un statut vaccinal, pour s’asseoir à une terrasse, avoir accès à la culture, s’alimenter ou se faire soigner. Vous êtes profondément choqués par cette situation ? Rassurez-vous c’est un signe de bonne santé mentale. 


Prendre conscience par l’exemple, grandeur nature, qu’on vit au milieu de gens qui n’ont RIEN appris des 18 derniers mois, si ce n’est de se soumettre encore un peu plus à la logique de la brimade servie par le même bourreau, est une expérience étrange qui désarçonne tout autant qu’elle renforce : 
1 / On sait exactement à quoi s’en tenir si l’expérience est poussée plus loin : Ces gens sont une menace. 
2 / On se sent paradoxalement incroyablement heureux de ne pas être à leur place. Apparemment, ça leur va. 

 La paix qui règne dans une société totalitaire s’achète au prix de la mort de l’âme écrivait Bruno Bettelheim. Néanmoins, d’un point de vue pratique il est de plus en plus compliqué pour les « sans pass » de vivre en société, d’autant que cela touche des amis, parfois, ou des collègues de travail et qu’ils y vont tous de leurs encouragements à la vaccination expérimentale pour vous, et pour vos enfants tant qu’on y est, d’abord afin de se convaincre eux-mêmes qu’ils ont bien fait de céder et qu’ils ne sont pas des lâches, mais des citoyens responsables et solidaires. Nous allons exposer ici quelques stratégies pour survivre sans pass au milieu des « autres ». Ces stratégies sont variées, certaines peuvent s’additionner, d’autres sont incompatibles, mais on pourra y trouver des "philosophies" de combat, quelques lignes de défense intellectuelles. Car ne nous y trompons pas, il y a une actuellement une guerre morale et sociale menée contre les hérétiques.


1 - Couper définitivement l’information continue

C’est la première mesure sanitaire qui s’impose, rien de bon pour vous n’en sort. 
Nous en sommes là en large partie à cause des médias. Sans les chaînes d’info il n’y aurait eu AUCUNE hystérie sur le Covid. Hélas, le poison est instillé, le mal est fait. Mais, comme la cigarette, la désintoxication individuelle est possible, d’autant qu’on en perçoit très vite les effets positifs. Expérimentez ne serait-ce que trois semaines une diète complète de télévision et de radio d’information (Nous englobons les généralistes) : votre niveau de stress baissera drastiquement. Réduire son exposition d’information officielle aux quelques articles proposés en une de votre smartphone est suffisant pour prendre le pouls de la propagande. 


2 - Éviter les discussions inutiles

Pas de discussion – pour le moment – sur le laisser-passer ou les vaccins, avec les pro-vax et autres défenseurs du pass. 
Les mots ne pèsent plus. Sauf situation de crise de type " tu viens avec nous on va au ciné ce soir ?" n’entrez pas sur ces sujets trop chauds et clivants pour espérer modifier en quoi que ce soit les opinions des uns et des autres. Certains de vos amis sont temporairement soumis au syndrome de « lavidavanTM » et s’ébattent dans une réalité alternative dans laquelle ils vous englobent. La question de la famille est plus complexe, la fin ferme de toute conversation sur le sujet est la seule solution possible avec vos proches. 


3 - Choisir son interlocuteur

C’est l’heure du choix. Et chacun, de part son attitude face au pass, le fait. 
Rayez de vos contacts des gens que vous ne comprenez plus ou vous déçoivent. Ne soyez pas malheureux : ce sont eux qui sombrent. Vous n’y pouvez rien pour l’instant, ils sont cuits. Cela vaut autant pour vos contacts virtuels que réels. Concentrez-vous sur ceux et celles qui sont « comme vous » sur ce sujet fondamental qu’est la liberté individuelle. Le bon point de la situation, c’est de constater à quel point ce sentiment d’ être seul face aux autres est en fait très répandu et qu’il déborde les cercles traditionnels, il suffit juste de tendre la main. Perdez des amis, renouez avec d’autres, découvrez-en. Cette période est, au fond, une belle histoire humaine. 

4 - Faire un pas de côté

On a assez demandé un changement de société sans croire qu’il arriverait un jour. Il est là. 
C’est donc l’occasion de "faire le pas de côté". On n’a pas besoin d’une terrasse autorisée pour se rencontrer et passer une bonne soirée. On n’a pas besoin de consommer en centre commercial des biens de " première nécessité". On n’a pas besoin de voyager loin, ou vite, un tour de France peut se faire en TER. On peut se nourrir de façon saine et équilibrée hors des circuits de consommation classique, même en ville (commerces de proximité, AMAP…) Tout cela prendra plus de temps, demandera peut-être plus d’implications, mais offre, aussi d’autres opportunités de socialisation. 


5 - Refuser et braver systématiquement l’interdit

C’est une option qui demande un peu de courage, de persévérance et qui 
1 / peut se transformer en succès 
2 / ne coûte rien en cas d’échec. 
Ils seront progressivement remplacés par des machines moins corruptibles, mais pour le moment des humains contrôlent le pass sanitaire. La transaction est encore possible. Impliquez humainement l’individu qui vous impose un interdit injustifiable moralement. Parlez de vos enfants, des siens, de l’absurdité de la situation. Cela implique d’être calme, de ne jamais hausser le ton, mais d’avoir un regard fixe et insistant. Ce sera l’occasion de tester le haut niveau de solidarité chez vos semblables détenteurs de pass (on va bien se marrer). Au pire vous ferez demi-tour, mais vous ne regretterez pas d’avoir agi ainsi. Filmez ou, mieux, faites filmer ces moments. Ne pas sous-estimer également la force de certains commerçants et restaurateurs qui, eux aussi, font le choix de braver l’interdit. Ils sont de plus en plus nombreux, soutenez-les. Sachez également que ce soit pour l’accès aux magasins d’alimentation, l’accès aux soins, le harcèlement vaccinal au travail sur vous et vos enfants, il y a nombre de textes de lois qui contredisent le bien fondé juridique de ce que nous vivons actuellement. Ce qui nous amène au point 6 :

(non pas ça)

6 - Devenir procédurier 

Renvoyez les lieux exigeant le pass, dont certains ont appliqué la mesure avant même que les décrets d’application ne soient publiés, à leur soumission à la loi. 
Nous vous renvoyons à ce guide pratique qui recense courriers et textes juridiques, de stratégies, et qui peuvent être la base de procédures, correspondances et recours susceptibles de ralentir, surcharger et de contraindre les établissements en question. De même, joignez-vous aux divers recours juridiques entamés par plusieurs associations et avocats. Ça coûte quelques euros (que vous prélèverez dans vos substantielles économies réalisées grâce à votre mise au ban de la société). 

7 - Avancer masqué

 Chacun a la liberté de désobéir aux lois injustes déclarait Martin Luther King. 
Faux QR codes, fausses certificats et autres " Oh oui monseigneur c’était tellement bon j’ai même pris trois doses de Pfizer et une de Moderna pour le dessert" quand votre patron vous demande – alors qu’il n’en a pas le droit – " Alors Lambert vous vous êtes fait vacciné?". Le mensonge est une option. Elle peut mettre mal à l’aise puisqu’elle va dans le sens du contrôle social et en accrédite la logique, mais elle est finalement à la hauteur morale de la situation. Ces lois sont ignobles et injustes ? Pensez-vous, ces gens sont des fumiers ? Bien. Trichez et méprisez les médiocres avant qu’ils ne se révèlent encore plus dangereux. Si chaque petit bourreau avait refusé de mettre en place ce pass, le truc s’écroulait. Massivement détourné par ses victimes, il n’a plus d’existence. 

8 - Militer

Il n’y a rien de plus désagréable que de subir une contrainte injuste et d’avoir le sentiment de ne pouvoir agir dessus. 
Si vous ne pouvez appliquer les points précédents ou, à l’inverse, que vous êtes vaccinés mais ulcérés par cette attaque sur nos libertés individuelles et notre intelligence : faites le savoir. C’est le moment où jamais. C'est dans la rue que ça s'passe dit la chanson. Pire que le prosélytisme des vaccinolâtres ou l’infâme propagande médiatique, il y a le silence de ceux qui semblent actuellement vivre sur une autre planète. Joignez-vous aux mobilisations anti-pass, elles sont loin des caricatures qui en sont tirées. L’important est de faire entendre sa colère. 
1 / C’est bon pour le moral 
2 / je sais de source sûre que le Macron se fait sur lui dès qu’il y a plus de 200 cents personnes à proximité de l’Élysée. Il n’aura pas assez de slips le jour où nous serons un demi-million. 


9 - Avoir un projet

Ce confinement à l’envers permet de réfléchir. Mais la réflexion sans l’action, c’est du gâchis, voire de la torture. Quel que soit le domaine, qu’il s’agisse de formation professionnelle, de reconversion, de projets de départ, de passion, de travaux… planifiez des actions. On a un peu trop vite oublié les leçons de vie du premier confinement : l’importance de faire attention à ce qu’on respire, mange, boit, voit, rêve. C’est la plus belle façon de dire merde à la peur, aux ayatollahs de la piquouse et aux obsédés de "lavidavanTM"


10 -  Le plus important : 
AYEZ CONFIANCE EN VOUS

Les derniers seront les premiers. 
C’est le chant du cygne de "lavidavanTM".  Les infrastructures et la charpente de nos démocraties s’effondrent sous nos yeux. Cette capitulation des individus face à une guerre engagée contre leurs corps, à travers la vaccination massive et aveugle, ne sera pas sans conséquence morale et physique. Ces conséquences donneront – encore – raison à ceux qui sont décrétés coupables d’avoir tort aujourd’hui. Dites-vous bien qu’avoir traversé cette pandémie sans test, sans tomber malade, sans être vacciné à répétition, avec un corps « bio » et une lucidité sur la situation malgré le harcèlement d’état et la propagande, fait déjà de vous des êtres d’exception amenés à prendre encore plus de valeur avec le temps. Un ami disait finement :  Il y a deux types de gens : ceux qui font comme les autres et les autres.

Billet à quatre mains rédigé dans la bonne humeur en zone libre par Yan Pradeau et Seb Musset.  

N'hésitez à poster vos "modes d'action" à vous dans les commentaires et rendez-vous samedi 21 aout dans les rues de France !

16 août 2021

L'été du choix (retour sur un mois de mobilisation contre le pass de la honte)

par
Quel été ! Le plus liberticide, le plus absurde de loin mais aussi le plus revigorant depuis des années. Le coup d’état sanitaire du 12 juillet par Macron 1er, et son instauration d’un permis de circuler différenciant les vaccinés des non-vaccinés, auront été un point de bascule salutaire. Dérangeant la sieste traditionnelle des chroniqueurs de l’été, La France se mobilise chaque samedi depuis cinq semaines contre le passe sanitaire de la honte et la vaccination obligatoire. 


Abordons vite les aspects médicaux ou scientifiques de cette nouvelle étape de la tragi-comédie covidienne. Ils n’ont guère évolué depuis deux mois. Mis à part la prévention, à ce stade, du développement de formes graves chez les personnes âgées ou en situation de comorbidité, il y a au minimum une grosse interrogation sur l’intérêt des vaccins fortement recommandés et parfois imposés par la France chez toutes les autres personnes, à commencer par les plus jeunes qui n’ont strictement rien à craindre du dit virus. Tout le monde aura j’espère compris que cette histoire marketing de « pass sanitaire » est bien peu sanitaire et qu’engager des vigiles pour contrôles l’entrée des hôpitaux au lieu d’engager et former du personnel hospitalier pour soigner les gens et la marque des grandes démocraties. Macron restera dans l'histoire celui qui, parce qu'il a cassé l'hôpital et la prise en charge, aura forcé des millions de français à s'injecter à répétition un produit inconnu et pété d'effets secondaires en jouant du chantage... aux soins et à la prise en charge à l’hôpital. Chapeau l'artiste ! Pire président de ce pays c'est certain, mais dieu vivant dans les écoles de management et de commerce. 

L’an passé, le stagiaire de chez Pfizer déclarait vouloir réconcilier les Français à l’approche de l'élection présidentielle. Avec le passeport de la honte (qui n'est rien d'autre qu'un chantage à la piquouse) cet homme dont la parole a autant de valeur qu’une reconnaissante de dette signée Jérome Cahuzac, les a précipités au bord de la guerre civile contre eux-mêmes. Pas une conversation où il n’est pas question du statut vaccinal de son interlocuteur, et ça peut vite tourner à l’escalade verbale et au bannissement du camp. On aura tous vu des situations absurdes de masques sur la plage et autre refus de parler à son voisin qui « n’a qu’une dose ». Cet été aura fait beaucoup de dégâts au travail, dans les familles, chez les amis, les proches. Toutes les cartes sont rebattues. La nature profonde des individus ressort. Parfois pour le meilleur et c'est surprenant, inespéré et à vrai dire ça redonne confiance en l'humain. Trop souvent pour le pire et c'est une douche froide. Pour éviter de perdre du temps et parce que je pense que toute conversation entre "pro" et "anti" est à ce stade inutile, j’ai préféré prendre mes distances avec les « vaccinolâtres » les plus prosélytes et/ou ceusses qui s’accommodent parfaitement du passe de la honte pour me concentrer sur le constructif avec d’autres avec qui je suis en accord. 

Bref, comme des centaines de milliers d’autres français, j’ai manifesté cet été comme je ne l’avais pas fait depuis des années. 

J’ai été frappé par l’extrême diversité des manifestations qui ont émaillé mes vacances.  J’ai rarement vu des rassemblements aussi hétérogènes : des jeunes, des vieux, des bourgeois, des salariés précaires, des gens de gauche, de droite, apolitiques, des chefs d’entreprise, des gens qui n’ont parfois jamais manifesté de leur vie. Le tout avec une parité homme/femme à 50/50 et globalement sans violence et au beau milieu de la période de trêve nationale s’étendant du 15 juillet au 15 aout. Un mouvement populaire comme ça en plein été, c'est du jamais vu.... depuis l789 ? 

Il faut sillonner les cortèges aussi bien à Paris que dans des petites villes pour bien se rendre bien compte qu’aucune grille habituelle n'est applicable pour expliquer ces mobilisations. Ce n'est ni une question de revenus, de sensibilité politique, de classe sociale ou d'âge, ni même d'éducation comme on voudrait le faire croire. Je distingue bien une ligne qui sépare la soumission plus ou moins convaincue à "la norme" (besoin instinctif de faire société) et celle de la liberté individuelle comme valeur suprême. Il y a d'autres lignes de clivage à commencer par celle de la peur vs. celle de la confiance en soi et en son corps, ou celle, plus simple, entre ceux qui passent leurs journées scotchées sur les chaînes d'info et ceux qui ont pris leur distance avec la propagande multi-canal. Clairement le déclic de la colère a été l’attaque jupiterienne à peine voilée sur les enfants. Comment ce type sans enfant ose vouloir vacciner ceux des autres avec un produit sans recul contre un virus qui ne les touche pas ? Goutte d’eau qui aura fait déborder la vase des humiliations et de la rancune après 18 mois de harcèlement moral sur une nation par celui qui se qualifie comme « le sommet de la pyramide ». 

L'été meurtrier de lavidavanTM


Quel été donc où nous expérimentons depuis le 9 aout le pire du capitalisme avec le pire du communisme sur fond de terreur a l'idée même que nous sommes mortels. Une période très instructive qui conforte malheureusement ceux qui doutaient déjà de notre époque. D'autres au contraire se réjouissent de pouvoir exercer des mesures coercitives et ségrégationnistes sur leurs semblables (au nom du progrès et de la santé bien sûr). D’autres se soumettent sans trop y penser, « ça pourrait être pire ». Avec la force de l’égoïsme, la crétinisation des élites, une peur irrationnelle (mais largement télécommandée) de la masse et une foi aveugle dans une science dévoyée, nous avons donc glissé dans une France ségrégationniste et, pour une bonne moitié, totalement décomplexée à ce sujet. L’opposition aurait crié au scandale si la discrimination avait concerné des séropositifs ou des étrangers sans papiers mais, magie de l’hystérie sanitaire qu’elle a totalement épousée, la mise au ban des non vaccinés ça « pass » crème. L’été aura été meurtrier pour beaucoup d’hommes et femmes politiques et de vieux partis et vieilles organisations qui ont préféré plonger la tête masquée dans le sable de leurs vacances et du dogme vaccinal. Certains progressistes ont tout de même daigné entamer un bref travail d’analyse de ce mouvement - on ne peut plus "populaire" - et ont trouvé sur Twitter quelques bienheureuses pancartes pour le taxer d’antisémite et de complotiste (comme jadis ils l’ont fait avec le mouvement des gilets jaunes histoire de décrédibiliser ses revendications).

Petit aperçu "progressiste" : 





On notera l’absence dans les cortèges des pros classiques de la manif à la moindre injustice. Probablement en vacances éthiques, ou sur Instagram à nous traiter d’abrutis. Je n’attendais rien de la droite, encore moins des robots de LAREM, mais franchement à ce petit jeu ignoble les socialistes et les ecolos se sont révélés les pires de tous. Ces clowns révolutionnaires seront à jamais inaudibles sur tous les combats sociaux, de justice, de droits de l’homme ou d’environnement. Quant à la Santé n’en parlons pas… 

Il faut les comprendre. Tout ce beau monde mise sur le vaccin et sur le retour à « lavidavanTM » depuis le départ. Que sont donc les libertés individuelles, nos enfants, l’éthique et autres détails de « complotistes » et « antivax » face à la force d'un Spritz en terrasse ? Dans le même registre on notera également le mutisme assourdissant des indignés de service et de l’écrasante majorité des artistes « mainstream » et autres enfoirés sur l’enlisement liberticide de notre république. On peut toujours croire au miracle vaccinal : nous entrons tout juste dans une période à l'issue de laquelle j'ai l'absolue certitude que savoir qui d'entre nous a, ou n'a pas, le Covid sera le cadet de nos problèmes. L'histoire jugera alors : ceux qui ont menti et ceux qui n'ont rien dit durant l’été 2021. 

Le réveil de la colère 

Un seuil a été clairement franchi dans la détermination après le vote au Sénat du « Pass Sanitaire » et la validation par le Conseil constitutionnel (dont il faudra que l’on nous justifie la rémunération des membres à 13K mensuel) fin juillet. Les mobilisations du samedi se sont amplifiées, jusqu’à atteindre des niveaux jamais vus dans des villes moyennes et de plus en plus de petites villes. Cet été de mobilisations est inédit, fabuleux, mais il n’est qu'un avant-goût. On ne peut rien contre la colère froide d'un peuple déterminé. Ils pensaient nous écraser comme des "connards", ils ont réussi à nous rassembler. L'attaque nous concerne tous et toutes. La cause est plus importante que nos différences. Leur propagande est désormais à l'image de leur monde : une farce tragique en fin de course. Ne nous leurrons pas, malgré le grotesque ils n'arrêteront pas. Ce qui se passe en Martinique doit d’ailleurs nous alerter et nous motiver. Il faudra les stopper de force. C'est le refus ou la soumission, il n'y a pas de clair obscur. 

La suite ? 

Qui sait ? D'ici quelques années, on remerciera peut-être Macron de nous avoir fourni localement la plus belle opportunité de dire un merde ferme et définitif à l'ordre malade et agonisant des choses actuelles. Une chose est sûre, le moment est un des plus graves de nos existences en tant que citoyens d'un même ensemble. La suite c’est à nous de l’écrire, mais la période est stimulante. Pour beaucoup qui voulions changer de société : ça y est, on y est. Contraints certes, mais c’est tout aussi bien. (L’interdiction des centres-commerciaux est LA bonne nouvelle de ce pass).  Nous construisons de nouvelles solidarités en renforçons d'autres.

Les "lavidavandistes", "vaccinolâtres" et ex "confinistes" pensaient que l’affaire été pliée. De samedi en samedi, ils se sont moqués puis ont assuré que nous n'existions pas. En un sens ils ont raison : nous ne sommes qu'au début et au plus bas de la mobilisation. C’est une des des leçons de mon été en vadrouille : malgré l’écrasante propagande, nous sommes plus nombreux qu’on ne le croit - de tous les horizons - à être farouchement contre cette privation de liberté et au-delà contre l'obligation vaccinale. Entre ceux qui se sont faits vacciner par obligation suite à l'odieux chantage, ceux qui pensaient sincèrement « être libres » avec une double dose et à qui on va dire qu’il en faut une troisième puis une quatrième pour conserver leur laisser-passer, ceux qui constatent que le « quoi qu’il en coûte » du miracle vaccinal a en fait un coût personnel très lourd sur leur santé : nous aurons bientôt de nouveaux renforts. 

D'ici là gardons le cap et la santé, prenons des forces, sachons-nous entourer et à samedi prochain ! 

(Heureusement qu’il reste encore quelques anti-corps dans la société).


15 juillet 2021

La chasse aux hérétiques est lancée !

par
Je ne vous refais pas la parabole de la grenouille et de la marmite d’eau peu à peu portée à ébulition. Je crois que chacun s’accordera à la comprendre maintenant : les piqués comme les hérétiques.  Que ce soit par la propagande de la peur sur toutes les ondes, les cycles d'alternance de périodes de restrictions et liberté conditionnelle : les bourreaux nous font progressivement accepter le pire. Au bout de 18 mois de cette farce covidienne, ce qui est en jeu n’est pas votre santé (puisque, de fait, le type en bonne santé est criminalisé) mais :

1 / votre soumission, 
2 / votre argent. 

On y ajouterait bien un petit 3 qui serait "vous rendre malade" et qui permettrait de boucler la boucle, mais ce serait encore passer pour un "complotiste". Vous savez un de ceux qui annonçaient dès 2020, sous les quolibets de la pensée correcte parisienne, des passeports sanitaires étendus et des vaccins obligatoires. Soit à peu près tout ce que, son cul sur l'état de droit et dans la foulée des démocraties du Pakistan et d'Arabie Saoudite, notre conseiller clientèle a décidé pour nous lundi 12 juillet :

Extension du passe sanitaire aux lieux de plus de 50 personnes, obligation de se piquer avec un produit douteux (et toujours en test) pour les soignants et les personnels en contact avec le public (enfin sauf les policiers hein, qui seront - on vous l'annonce en avance - également dispensés de la réforme des retraites à venir).  Et s’il y a encore du virus à la rentrée, la réponse est toute trouvée, elle n'est pas scientifique mais elle est pratique : Ce sera la faute des non-vaccinés. 

Il y a à l'évidence un énorme coup de pression de la part du microbe élyséen(1). Quand un pouvoir est en position de faiblesse il a une fâcheuse tendance à multiplier les lois et les interdictions. Et Macron, que Mac Fly et Carlito lui sucent la bite ou pas, est vraiment en position de faiblesse (dois-je rappeler le score final de son groupuscule aux dernières élections ?). 

Suite à l'annonce de Macron, c'est donc la panique entre ceux qui se ruent dans les centres de vaccination pour continuer à siroter des macchiato en terrasse et sauver leurs vacances à Paimpol, et ceux qui élaborent des stratégies de survie sociale, professionnelle, alimentaire et financière pour les prochains mois (ou années, puisqu'aucune période de fin n'a été annoncée par la tête à claques). Le conseiller clientèle en chef l'a dit presque mot pour mot : les temps vont être compliqués pour les non-vaccinés.

Plus dur, il y a ceux déjà pris au piège qui se voient menacés de licenciement s’ils ne s’injectent pas la potion d'ici le 15 septembre. Les soignants, héros d’hier de nouveau traités comme des sous-merdes par ce gouvernement, sont à l’avant-poste de ce qui attend tous les salariés d’ici peu. Ils se serviront de l'obligation de piqure des soignants (dont ils n'ont strictement rien à foutre depuis des années) pour marcher sur la gueule des autres catégories et leur imposer l’obligation avec la collaboration active d'une bonne partie du patronat... De la soumission ou pas des personnels de la santé à cette infamie dépend la suite. J'ai la faiblesse de penser qu'ils sont en position de force puisque l'on a eu de cesse de les mettre en avant lorsqu'ils étaient "indispensables" et pas assez nombreux. Ce sont aussi pour beaucoup des gens mal payés et la pression est énorme. Plus que jamais, ils auront besoin de notre soutien moral et surtout financier. Après eux et elles, c'est nous et, surtout, nos enfants sur la liste. Rappelons que pour ces derniers on est dans le domaine du criminel. 

Cette période a au moins le mérite de tracer une ligne claire entre ceux qui sont prêts à toutes les compromissions pour s’assurer la continuité d’un petit monde tranquille (sans réaliser que ce monde-là ne reviendra jamais puisque c'est leur soumission qui l'alimente) et ceux qui sont résolus à résister (et cette catégorie ne peut pas se limiter aux seuls non-vaccinés, sinon ce pays est moralement foutu)

On notera dans ce domaine que ces derniers jours, dans une très large majorité, les élus et responsables de gauche, d’habitudes si prompts à se révolter contre les discriminations envers les minorités, les délinquants et les fichages en tous genre, et à crier au fascisme chez les autres sont bien moins efficace pour l'identifier quand ils ont les deux pieds dedans. Certains ont multiplié les déclarations approuvant, voire devançant, les annonces sanitairos-repressives du conseiller clientèle en chef (je vous laisse chercher sur Twitter). Avant d'effacer ces droits de l'hommiste en carton de nos mémoires, nous garderons quand même avec soin des captures d’écran de leurs propos pour les livres d’histoire à venir (et éventuellement quand ils viendront quémander des votes lors d'échéances plus proches). Au-delà même de la piqure, c’est aujourd’hui ce principe de catégorisation qu’il faut refuser. Parions même qu'avec les mises à jour OMS-Windows de variants, les fiers vaccinés paradant aux terrasses cet été avec leur QR code redeviendront plus vite qu'ils ne le pensent des couillons de non-vaccinés.  

C'est l'avantage paradoxal des époques troubles. On y voit plus clair au sujet des individus. Certaines personnes se révèlent d’une bien belle médiocrité, pour d'autres ce n’est qu’une confirmation. D'autres dont on n'espérait rien tiennent le choc, aident et résistent. 

Laissons tomber les collabos, et concentrons-nous donc sur ce qui nous unis. Il faut plus que jamais mettre de côté les divergences, dépasser les clivages, tous se reconnaitre, s'identifier et s'opposer ensemble à ce vaccin, et en général aux "forfaits libertés" imposés par ceux-là même qui trouvent, ont trouvé et trouveront encore de bonnes raisons de nous enfermer "pour notre bien".  Au moins, le calendrier est clair : passée cette "trêve" estivale entre piquouse et torpeur, la rentrée sera l'heure du grand tri. Une nouvelle encourageante toutefois, et pas des moindres : en 18 mois (sans vaccin ni même test parfois) cet "impitoyable virus qui va décimer l'humanité" n'a pas tué les hérétiques. Au contraire, sortis de la peur,  ils sont plus vivants que jamais. 

 (1) d'autant que son annonce de tests payants à l'automne va dans le sens d'une "annulation" du virus, faute de chiffres.



8 juillet 2021

Regarder les hommes tomber

par
Gros orages en perspective sur les non-vaccinés désormais stigmatisés sans gêne aucune par les journalistes et une bonne partie des politiques. Quant aux réseaux sociaux, on y remplacerait le terme « non-vaccinés » par n'importe quelle minorité religieuse, ethnique ou sexuelle que ça provoquerait un tollé général avec prise de parole du Chef de l'Etat et procédures judiciaires engagées dans la demi-heure par une ribambelle d'associations des droits de l'homme. Là, rien, le bon sens populaire de la stigmatisation et des coupables à trouver pour justifier encore un peu plus le pseudo choix éclairé du miracle vaccinal. Branle-bas de menace. De gauche à droite, chacun s'accorde pour circonscrire d'un bon gros carcan législatif le prochain bouc-émissaire avant même l'existence de la fameuse "quatrième vague". On ne connait pas encore les variants mais on déjà identifié les déviants. 

Chaque jour de cet été, on s’enfonce un peu plus dans ce type d’infamie décontractée qui précède les périodes les plus sombres. La CNIL autorise la diffusion de listes de non-vaccinés auprès des médecins. Alors que les frontières sont grandes ouvertes (à l'exacte copie de ce qui s'est passé l'été passé), les CSP+ de nos écrans débattent « sérieusement » de restreindre les libertés des non-vaccinés, de les emmener menottés se faire piquer, ou de l’importance de piquer avec un vaccin dont on ne connait rien des enfants (épargnés par ce ce virus) pour "sauver" des octogénaires non-vaccinés des griffes d'un service hospitalier en sous-effectifs. Effectifs que, au lieu de renforcer, nos winners d'état menacent à leur tour de licenciement s’ils ne se vaccinent pas. 

Pour être honnête, ce climat aux limites du burlesques des vaccinolâtres de plateaux et autres procureurs médiatiques de la délinquance sanitaire se retourne pour le moment contre eux. Dépassé le postulat introductif commun qui est une allégeance aveugle au vaccin (désormais seul "pass" d'entrée sur un plateau télé), pour peu qu’on les laisse parler plus de dix minutes d’affilées ils en viennent à se contredire tout seuls et défoncent leurs propres arguments que ce soit sur les contaminations, les garanties de protection, la sécurité. Leur seule ligne fixe : les opposants à ce vaccin n’auraient pas d’arguments qui tiennent la route et seraient donc des illuminés prenant leurs rêves pour des réalités. Soit. Problème : on peut en dire à peu après autant des ayatollahs du vaccin. A ce stade, on peut prendre le problème dans tous les sens : ni les uns ni les autres n’ont raison au sujet des résultats sur un plus long terme que trois semaines, ni des conséquences à plus long terme. La seule dimension qui n’a pas encore été explorée à notre époque d’info-permanente, de menace constance et de solution miracle est celle du temps long. Attendre nous est encore plus insupportable que l’idée même de la mort. Seul le temps dira si ce vaccin précipité était la meilleure solution rendue possible grâce aux progrès et à l’efficacité qu'offre le capitalisme actionnarial ou une giga connerie collective aux répercussions encore insoupçonnées sur l’espèce humaine. 

Dire que tout va très bien quand on atteint le neuvième étage alors que l’on a sauté du dixième les yeux bandés est vrai. Ça le sera tout autant arrivé au troisième. Est-ce sans risque ? Peut-être. Y-a-t-il bénéfice ? Possible. Peut-être que l’immeuble va s’écrouler dans dix minutes et il est possible qu’il y ait un matelas en bas. Peut-être pas. Soit on saute, soit non. Une chose est certaine : celui qui a sauté, qu'il en soit pleinement fier ou à peine conscient, n’a pas à le reprocher à celui resté sur le balcon de son plein-gré. A ce stade, ça ne changera plus grand-chose à leurs destinées.



1 juillet 2021

Que faire en cas d'échec du miracle vaccinal ?

par
Covid, saison 3. Les clowns médiatiques et autres nuisibles d'état nous préviennent : il va y avoir une quatrième vague en France à la rentrée et ce sera la faute des non-vaccinés. 

Petite compilation des trois derniers jours. On commence par les chiens de garde, les vaccinolâtres d'aujourd'hui qui sont les confinistes d'hier :

Nicolas Bouzou, qui fantasme sur la fin de la dépense publique à longueur de chroniques, twitte ses désirs humides de ratonnades patriotes : "ceux qui refusent de se faire vacciner ne font pas leur devoir à l'égard d'un pays qui protège beaucoup. L'indulgence a leur égard a assez duré". 

Emmanuel Lechypre, autre chroniqueur économique qui déclare sur RMC : "je vous ferais emmener par deux policiers au centre de vaccination", confirmant que le libéral s'accommode toujours très bien des solutions fascisantes (du moment qu'on ne les applique pas aux obèses). 

Thomas Porcher, économiste pourtant à priori de l'autre bord, qui craque le vernis comme tant d'autres nobles de "la gôche progressiste" pour laisser apparaitre leurs petits rêves bruns à la première crisounette venue et "veut rendre la vie difficile" aux non-vaccinés. 

Et l'inénarrable défenseuse des droits à géométrie éthique variable, Caroline Fourest qui, chez Marianne, en bon petit despote contrarié parle d'elle à la première personne du pluriel, mais la cause le vaut bien :  il faut en finir une bonne fois pour toutes avec les "récalcitrants" du vaccin. 

Nos responsables ne sont pas en reste et jouent sur de la dentelle pour préparer les énièmes revirements  de la rentrée. Au programme du grand bazar liberticide : liste de non-vaccinés à distribuer aux médecins, arabesques stylistiques autour de la vaccination obligatoire pour les soignants et des 25-55 ans dans la foulée et tout ça dans le même What the Fuck législatif des baltringues qui nous ont pondu l"l'attestation de circulation dérogatoire" ou encore le port du masque obligatoire dans la rue. Pourquoi arreteraient-ils, puisque nous avons accepté bien gentiment tout ça ? Et dire qu'il y a encore pour se foutre de la gueule de Francis Lalanne alors qu'on a tellement mieux au sommet de l'Etat. 

Je l’ai déjà évoqué ici, cette vaccination à l'aveugle (des pays riches) est l'avatar "santé" parfait du néo-libéralisme, dans sa version « social-libéralisme », la variante perverse d'un « progressisme » visant à conditionner et mater nos comportements intimes (physiques, sociaux et mentaux). Comme une religion, mais à la sauce "progrès", débarrassée de la spiritualité. 

Nous en savons déjà beaucoup sur ce vaccin : 

 - C’est un produit à mode d’emploi simple marketé comme la promesse d'un miracle, miracle unilatéralement érigé en dogme. (Prenez la majorité des articles de la presse, remplacez le mot « vaccin » par « pot-au-feu » et il aura à peu près la même valeur scientifique). 

 - C'est un produit issu du privé, payé par la « puissance » publique qui y dépensera bien plus que si elle avait investi en premier lieu dans la prévention, les traitements et les services de santé. (Confirmation du vieux dicton : les radins finissent toujours par payer trois fois le prix). A l'instar de son petit frère, le test PCR gratuit, il va défoncer les caisses du système de santé pour le siècle à venir. 

- C'est un produit individualiste ne résolvant visiblement rien au problème de fond mais, perso, te garantit un été 2021 la conscience tranquille à l'autre bout du monde. 

-  Cerise sur le gâteau, c'est un produit qui offre un fichage supplémentaire de la population. (Là soyons honnêtes le vaccin n’y est pour rien : ce sont « nos élus » les seuls responsables de cette infamie). 

Comme tout ce qui touche ce social-libéralisme, s'il apparait un jour prochain que le bidule n’est pas si génial que mondialement fantasmé (c’est déjà le cas dans des pays "modèles" il y a encore trois mois,  qui ont forment vacciné et prolongent leur confinement ou resserrent leurs frontières), nos élites en concluront que c’est justement parce qu’on n’y a pas suffisamment eu recours. Comme toute réforme libérale : si elle n’a pas marché c’est parce qu’elle n’aura pas été assez appliquée. CQFD. Comptons sur la propagande multicanale de la peur qui a parfaitement fonctionné jusque-là pour dédouaner le vaccin dans la reprise du virus chinois et laisser seuls au banc des accusés les non-vaccinés, inculpés d'être en bonne santé, coupables de douter ou juste de vouloir rester des êtres humains relativement "bio".

Pour le peuple piqué, l’option de rappel annuel à perpétuité se profile et sera probablement une réalité d’ici peu à laquelle ils se plieront non pas parce que « c’est obligatoire » mais parce qu’« ils n’ont pas le choix ». On leur ressortira leur blague usée jusqu’à la corde sur « la 5G » à ce moment là. Cet abonnement-là ne sera plus résiliable. 

Il n'y a pas trente-six solutions pour sortir de ce cercle vicieux de la peur et de la soumission (même si je dois l'avouer je n'y crois plus), ce sont les mêmes méthodes que nous aurions dû mettre à l’oeuvre pour éviter d’y rentrer :  tout remettre en cause collectivement, tout refuser individuellement. 

Si on en croit les sondages et les dernières élections : trois français sur quatre se méfient des médias et deux sur trois ne vont plus voter. Et pourtant les dix huit derniers mois ont démontré que nous nous soumettons avec une facilité, inespérée pour eux, aux injonctions comportementales des médias et de  nos élites. Le succès de cette vague de vaccination à l’aveugle (je le rappelle : nous sommes toujours officiellement en période de test) a probablement avoir avec la peur, la croyance aveugle dans le progrès, et je pense surtout avec le besoin instinctif « de faire société », un instinct primaire mimétique de l’humain qui se pense en sécurité en se ralliant au groupe des plus nombreux. Côté pratique pour les élites : tant qu'on tape sur les non-vaccinés, on ne parle pas des autres sujets et des autres responsabilités. 

Ce qui est fascinant avec cette éditorialisation voulue de vaccinés vs. non-vaccinés, c'est qu'elle trace une ligne de plus en plus nette entre deux parties du peuple et qu'elle échappe aux clivages habituels sociaux, politiques, religieux ou même de générations. Certains qui se pensaient du même "moule" se découvrent incompatibles, et inversement certains se découvre des affinités avec des gens qu'ils pensaient à priori, si ce n'est opposés, au moins éloignés. .Je crois que les forces de ce rapprochement sont d'abord liées à la violence des propos et des actes des dominants, reposent sur la définition même de ce qu'est "être en bonne santé" et évidemment sur la liberté individuelle comme valeur suprême. 

Comment s'en sortir sans devenir fou quand il te reste deux grammes de prudence dans ce délire ?  Car c''en est un clairement un, et nous en sommes tous les acteurs. Comme le disait un ami l'autre jour : si on t'emmerde parce que tu n'es pas vacciné, tu as deux choix de réponses possibles  :

1 / c'est mon corps, qu'est-ce que ça peut te foutre  ?

2 / je suis un "transvax",  je me définis comme vacciné dans un corps de non-vacciné et je te demande poliment d'arrêter de me stigmatiser en tant que minorité. Vu l'époque où tout le monde se veut victime, cette excuse, pas plus conne qu'un argument scientifique de chroniqueur eco de BFM, devrait passer toute seule.  





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