Quel été ! Le plus liberticide, le plus absurde de loin mais aussi le plus revigorant depuis des années. Le coup d’état sanitaire du 12 juillet par Macron 1er, et son instauration d’un permis de circuler différenciant les vaccinés des non-vaccinés, auront été un point de bascule salutaire. Dérangeant la sieste traditionnelle des chroniqueurs de l’été, La France se mobilise chaque samedi depuis cinq semaines contre le passe sanitaire de la honte et la vaccination obligatoire.
Abordons vite les aspects médicaux ou scientifiques de cette nouvelle étape de la tragi-comédie covidienne. Ils n’ont guère évolué depuis deux mois. Mis à part la prévention, à ce stade, du développement de formes graves chez les personnes âgées ou en situation de comorbidité, il y a au minimum une grosse interrogation sur l’intérêt des vaccins fortement recommandés et parfois imposés par la France chez toutes les autres personnes, à commencer par les plus jeunes qui n’ont strictement rien à craindre du dit virus. Tout le monde aura j’espère compris que cette histoire marketing de « pass sanitaire » est bien peu sanitaire et qu’engager des vigiles pour contrôles l’entrée des hôpitaux au lieu d’engager et former du personnel hospitalier pour soigner les gens et la marque des grandes démocraties. Macron restera dans l'histoire celui qui, parce qu'il a cassé l'hôpital et la prise en charge, aura forcé des millions de français à s'injecter à répétition un produit inconnu et pété d'effets secondaires en jouant du chantage... aux soins et à la prise en charge à l’hôpital. Chapeau l'artiste ! Pire président de ce pays c'est certain, mais dieu vivant dans les écoles de management et de commerce.
L’an passé, le stagiaire de chez Pfizer déclarait vouloir réconcilier les Français à l’approche de l'élection présidentielle. Avec le passeport de la honte (qui n'est rien d'autre qu'un chantage à la piquouse) cet homme dont la parole a autant de valeur qu’une reconnaissante de dette signée Jérome Cahuzac, les a précipités au bord de la guerre civile contre eux-mêmes. Pas une conversation où il n’est pas question du statut vaccinal de son interlocuteur, et ça peut vite tourner à l’escalade verbale et au bannissement du camp. On aura tous vu des situations absurdes de masques sur la plage et autre refus de parler à son voisin qui « n’a qu’une dose ». Cet été aura fait beaucoup de dégâts au travail, dans les familles, chez les amis, les proches. Toutes les cartes sont rebattues. La nature profonde des individus ressort. Parfois pour le meilleur et c'est surprenant, inespéré et à vrai dire ça redonne confiance en l'humain. Trop souvent pour le pire et c'est une douche froide. Pour éviter de perdre du temps et parce que je pense que toute conversation entre "pro" et "anti" est à ce stade inutile, j’ai préféré prendre mes distances avec les « vaccinolâtres » les plus prosélytes et/ou ceusses qui s’accommodent parfaitement du passe de la honte pour me concentrer sur le constructif avec d’autres avec qui je suis en accord.
Bref, comme des centaines de milliers d’autres français, j’ai manifesté cet été comme je ne l’avais pas fait depuis des années.
J’ai été frappé par l’extrême diversité des manifestations qui ont émaillé mes vacances. J’ai rarement vu des rassemblements aussi hétérogènes : des jeunes, des vieux, des bourgeois, des salariés précaires, des gens de gauche, de droite, apolitiques, des chefs d’entreprise, des gens qui n’ont parfois jamais manifesté de leur vie. Le tout avec une parité homme/femme à 50/50 et globalement sans violence et au beau milieu de la période de trêve nationale s’étendant du 15 juillet au 15 aout. Un mouvement populaire comme ça en plein été, c'est du jamais vu.... depuis l789 ?
Il faut sillonner les cortèges aussi bien à Paris que dans des petites villes pour bien se rendre bien compte qu’aucune grille habituelle n'est applicable pour expliquer ces mobilisations. Ce n'est ni une question de revenus, de sensibilité politique, de classe sociale ou d'âge, ni même d'éducation comme on voudrait le faire croire. Je distingue bien une ligne qui sépare la soumission plus ou moins convaincue à "la norme" (besoin instinctif de faire société) et celle de la liberté individuelle comme valeur suprême. Il y a d'autres lignes de clivage à commencer par celle de la peur vs. celle de la confiance en soi et en son corps, ou celle, plus simple, entre ceux qui passent leurs journées scotchées sur les chaînes d'info et ceux qui ont pris leur distance avec la propagande multi-canal. Clairement le déclic de la colère a été l’attaque jupiterienne à peine voilée sur les enfants. Comment ce type sans enfant ose vouloir vacciner ceux des autres avec un produit sans recul contre un virus qui ne les touche pas ? Goutte d’eau qui aura fait déborder la vase des humiliations et de la rancune après 18 mois de harcèlement moral sur une nation par celui qui se qualifie comme « le sommet de la pyramide ».
L'été meurtrier de lavidavanTM
Quel été donc où nous expérimentons depuis le 9 aout le pire du capitalisme avec le pire du communisme sur fond de terreur a l'idée même que nous sommes mortels. Une période très instructive qui conforte malheureusement ceux qui doutaient déjà de notre époque. D'autres au contraire se réjouissent de pouvoir exercer des mesures coercitives et ségrégationnistes sur leurs semblables (au nom du progrès et de la santé bien sûr). D’autres se soumettent sans trop y penser, « ça pourrait être pire ». Avec la force de l’égoïsme, la crétinisation des élites, une peur irrationnelle (mais largement télécommandée) de la masse et une foi aveugle dans une science dévoyée, nous avons donc glissé dans une France ségrégationniste et, pour une bonne moitié, totalement décomplexée à ce sujet. L’opposition aurait crié au scandale si la discrimination avait concerné des séropositifs ou des étrangers sans papiers mais, magie de l’hystérie sanitaire qu’elle a totalement épousée, la mise au ban des non vaccinés ça « pass » crème. L’été aura été meurtrier pour beaucoup d’hommes et femmes politiques et de vieux partis et vieilles organisations qui ont préféré plonger la tête masquée dans le sable de leurs vacances et du dogme vaccinal. Certains progressistes ont tout de même daigné entamer un bref travail d’analyse de ce mouvement - on ne peut plus "populaire" - et ont trouvé sur Twitter quelques bienheureuses pancartes pour le taxer d’antisémite et de complotiste (comme jadis ils l’ont fait avec le mouvement des gilets jaunes histoire de décrédibiliser ses revendications).
Petit aperçu "progressiste" :
On notera l’absence dans les cortèges des pros classiques de la manif à la moindre injustice. Probablement en vacances éthiques, ou sur Instagram à nous traiter d’abrutis. Je n’attendais rien de la droite, encore moins des robots de LAREM, mais franchement à ce petit jeu ignoble les socialistes et les ecolos se sont révélés les pires de tous. Ces clowns révolutionnaires seront à jamais inaudibles sur tous les combats sociaux, de justice, de droits de l’homme ou d’environnement. Quant à la Santé n’en parlons pas…
Il faut les comprendre. Tout ce beau monde mise sur le vaccin et sur le retour à « lavidavanTM » depuis le départ. Que sont donc les libertés individuelles, nos enfants, l’éthique et autres détails de « complotistes » et « antivax » face à la force d'un Spritz en terrasse ? Dans le même registre on notera également le mutisme assourdissant des indignés de service et de l’écrasante majorité des artistes « mainstream » et autres enfoirés sur l’enlisement liberticide de notre république. On peut toujours croire au miracle vaccinal : nous entrons tout juste dans une période à l'issue de laquelle j'ai l'absolue certitude que savoir qui d'entre nous a, ou n'a pas, le Covid sera le cadet de nos problèmes. L'histoire jugera alors : ceux qui ont menti et ceux qui n'ont rien dit durant l’été 2021.
Le réveil de la colère
Un seuil a été clairement franchi dans la détermination après le vote au Sénat du « Pass Sanitaire » et la validation par le Conseil constitutionnel (dont il faudra que l’on nous justifie la rémunération des membres à 13K mensuel) fin juillet. Les mobilisations du samedi se sont amplifiées, jusqu’à atteindre des niveaux jamais vus dans des villes moyennes et de plus en plus de petites villes. Cet été de mobilisations est inédit, fabuleux, mais il n’est qu'un avant-goût. On ne peut rien contre la colère froide d'un peuple déterminé. Ils pensaient nous écraser comme des "connards", ils ont réussi à nous rassembler. L'attaque nous concerne tous et toutes. La cause est plus importante que nos différences. Leur propagande est désormais à l'image de leur monde : une farce tragique en fin de course. Ne nous leurrons pas, malgré le grotesque ils n'arrêteront pas. Ce qui se passe en Martinique doit d’ailleurs nous alerter et nous motiver. Il faudra les stopper de force. C'est le refus ou la soumission, il n'y a pas de clair obscur.
La suite ?
Qui sait ? D'ici quelques années, on remerciera peut-être Macron de nous avoir fourni localement la plus belle opportunité de dire un merde ferme et définitif à l'ordre malade et agonisant des choses actuelles. Une chose est sûre, le moment est un des plus graves de nos existences en tant que citoyens d'un même ensemble. La suite c’est à nous de l’écrire, mais la période est stimulante. Pour beaucoup qui voulions changer de société : ça y est, on y est. Contraints certes, mais c’est tout aussi bien. (L’interdiction des centres-commerciaux est LA bonne nouvelle de ce pass). Nous construisons de nouvelles solidarités en renforçons d'autres.
Les "lavidavandistes", "vaccinolâtres" et ex "confinistes" pensaient que l’affaire été pliée. De samedi en samedi, ils se sont moqués puis ont assuré que nous n'existions pas. En un sens ils ont raison : nous ne sommes qu'au début et au plus bas de la mobilisation. C’est une des des leçons de mon été en vadrouille : malgré l’écrasante propagande, nous sommes plus nombreux qu’on ne le croit - de tous les horizons - à être farouchement contre cette privation de liberté et au-delà contre l'obligation vaccinale. Entre ceux qui se sont faits vacciner par obligation suite à l'odieux chantage, ceux qui pensaient sincèrement « être libres » avec une double dose et à qui on va dire qu’il en faut une troisième puis une quatrième pour conserver leur laisser-passer, ceux qui constatent que le « quoi qu’il en coûte » du miracle vaccinal a en fait un coût personnel très lourd sur leur santé : nous aurons bientôt de nouveaux renforts.
D'ici là gardons le cap et la santé, prenons des forces, sachons-nous entourer et à samedi prochain !
(Heureusement qu’il reste encore quelques anti-corps dans la société).
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