« Les écoles resteront ouvertes, le travail pourra continuer, les EHPAD et maisons de retraite pourront être visitées » — Emmanuel Macron, 28 octobre 2020
En presque un an, le gamin débile nous aura fait toutes les combinaisons possibles du jeu de mécano. La queue entre les jambes, il aura eu beau ressasser le terme "notre stratégie" lors de sa dernière bafouille télévisée, ça ne fera pas la farce. C’est SA stratégie et la vérité c’est qu’il n’en a jamais eue.
Mercredi soir, après avoir agité un bilan aussi gratuit que fou et fantasmé de 400000 morts qui ne sont pas morts grâce à "nos efforts", le conseiller clientèle nous annonce donc quatre semaines de confinement qui seront réévaluées dans deux. Ce sera donc minimum six, avec des écoles en vrac d’ici quinze jours et un retour total à la situation de mars avant la fin novembre.
J’avais prévenu en mars la suite du confinement c’est le confinement. Le pouvoir a juste mis sous le tapis l'hystérie COVID qu'il a lui même généré et continuer à laisser filer pépouze les programmes de fermetures d'hôpitaux entre les deux vagues. Le premier confinement était la conséquence d'échecs passés et multiplies, celui-ci est une défaite exclusive et impardonnable du président de la République.
Et ce sera un échec supplémentaire. Si les mesures de reconfinement du Baltringuistan restreignent encore une fois les libertés du plus grand nombre, elles ne modifient rien au grand brassage des contaminations : école, transport, entreprise.
Seule innovation de l'automne, le labeur devenant un sauf-conduit, au bout de 10 mois de lutte sanitaire avec son épée en carton pour une restriction croissante des libertés, Macron réinvente le camp de travail. (Sauf que là tu payes ton loyer et des impôts).
Pour les enfants, les adolescents et les enseignants, c'est plus cynique. Pour permettre aux cadres de télé-travailler (télé-travail qui n'a pas une fois été rendu obligatoire depuis la fin du premier confinement), 12 millions d’élèves et 1 millions de profs vont pouvoir continuer à passer la journée en toute promiscuité dans des locaux exigus. On dira que c'est pour le bien des enfants, certes. Si seulement il y a avait eu des preuves de ce souci gouvernemental des élèves depuis la rentrée de septembre. Mais non. De l'avis de tous les personnels et enseignants, d'un point de vue sanitaire cette rentrée a été un ratage de plus se surajoutant aux autres problèmes non traités (manque d'effectif, classes surchargées...). Ne pas croire évidemment le monsieur Propre de l’éducation nationale fanfaronnant depuis son paddle estival à l'unisson d'un gouvernement en lévitation que "nous sommes prêts". Rien n’a été accompli d'efficace depuis le début du déconfinement pour les collèges et lycée, il ne faut pas espérer grand-chose de plus dans les deux jours qui restent. Les écoles tiennent encore un peu parce qu'elles sont portées à bout de bras par les enseignants clairement sacrifiés par le conseiller clientèle en chef qui visiblement est plus soucieux des votes des seniors.
Les seuls autres à bénéficier de quelques largesses souveraines : les personnes âgées dont les protocoles de visites en EPHAD seront allégés. Tant mieux pour elles sincèrement même si, là encore, on marche sur la tête sanitaire puisqu’elles sont les victimes quasi exclusives du machin chinois. Les autres ? Ils doivent travailler.
Travail travail travail. Le conseil clientèle en chef n’a eu de cesse de le répéter. Pas mal comme mantra pour un mec qui aura généré en fin de mandat du chômage comme personne avant lui.
Rasez les murs si vous êtes en bonne santé et vivez dans le travail tant que vous avez un travail (puisque au-delà de cela point de vie en macronie). Malgré l’apparente adhésion populaire, avec ce confinement sans fin et sa ribambelle d'échecs, c’est désormais juste une question de temps avant que les Français en aient marre qu'on se foute de leur gueule avec autant de solennité sur une base quasi quotidienne. L'équation tabou (effondrement mental, physique et économique du pays VS. sauver 30000 octogénaires) va se poser de moins en moins timidement y compris, je suis prêt à le parier, chez les moralistes des premières heures de la guerre sanitaire.
La seule vague bonne nouvelle dans ce merdier : le conseiller clientèle en chef peut déjà préparer ses valises, il sera collectivement licencié pour incompétence notoire et faute grave à répétition.
(Illustration honteusement piquée à Pierre-Emmanuel Barré parce que j'ai eu la flemme de photoshoper la gueule du couillon sous un rouleau de PQ. Au passage je m'étonne qu'aucun start-uper en papier-toilette n'ait eu l'idée de le faire. Vu le contexte : succès financier garanti et passages médiatiques assurés)