305 et 306e jours de l’an de merde 2020 en zone écarlate rouge rouge de la république du Baltringuistan. Explorons les rues pour notre premier week-end de nouveau confinement.
Attestation dans le slip, je sors dans Paris pour accompagner une personne dans l’illégalité acheter un livre dans un commerce de culture interdit. Bonne ambiance. Dans la rue personne ne semble être complice de cette énième moitié de gesticulation gouvernementale vouée à l’échec comme les précédentes. Un couple de petits vieux amoureux passe, s'arrête et nous observe en plein achat d’objet culturel prohibé. Le vieil homme sort son portable pour photographier la vitrine du libraire et nous en plein acte d’achat. Va t-il les dénoncer à quelques autorités d’autant que le commissariat de l’arrondissement est à proximité ?
Une fois notre achat accompli, l’homme nous laisse partir puis se présente à son tour au guichet sécurisé pour demander un conseil de lecture. Nous rentrons en fin de journée et profitons des superbes lumières d’automne sur la cité.
Le lendemain, soleil et douceur inespérée, je cours dans les rues plus longtemps que prévu. Des gens, moins d’autos, du coup on entend mieux les rires et le vrai son de nos vies. Des silhouettes qui marchent d’un pas assuré, sans peur, avec masque, parfois sans, parfois à deux, rarement plus. Jamais groupés, mais toujours à portée de clin d’oeil. C’est comme si la décision du conseiller clientèle en chef de L’Elysée avait eu un début d’effet contraire sur nos humeurs. Ce début de confinement sent déjà la fin.
Toujours aucun signe de COVID de mon côté. Je ne croise qu’une fois le danger sous la forme d’une voiture qui grille le feu rouge et manque de m’écraser alors que je suis sur le passage piéton. Quoiqu’il en soit, deux mesures sanitaires sont prises pour ce premier week-end de confinement2 : la télé restera éteinte pour la période, boycott dans la mesure du possible des supermarchés et magasins de chaîne mécaniquement favorisés par les décisions gouvernementales. Qu'ils s'occupent de réparer ce qu'ils ont détruit au lieu de nous emmerder. La seule phrase à garder en mémoire: au sujet de ce qui nous arrive depuis le début de l'année :
« Les pays qui n’ont jamais confiné leur population ont un nombre de lits d’hôpitaux par habitants deux ou trois fois plus élevé que le nôtre ».
Pour le reste : mangeons sainement, respirons et profitons du moment au lieu d'en avoir peur. c'est encore la meilleure recette pour garder une bonne santé mentale.
Le soir venu, bien évidemment, ça n’applaudit plus du tout aux fenêtres.
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