30 août 2011

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[video] Trois jours chez les socialistes

 
Pour des raisons indépendantes de ma volonté, ce vendredi j'entame ma 26e heure sans sommeil. Cette précision pour affranchir le lecteur de la nature éthérée de mon immersion dans le tourbillon des trois jours futurs. 

Vendredi, jour 1
Des débuts confus.
*
Débarquement de gros des militants et des journalistes au TGV de 10 heures. Temps incertain. Nous approchons de l’Espace Encan et de sa croisette aux tentes blanches bordant le canal donnant sur le vieux port. Bienvenue au Festival de Cannes du Parti Socialiste : son annuelle université d'été. Nous rejoignons la file d’attente pour la réception des badges (on m'annonce 800 accréditations presse). Petite désorganisation provisoire : pas d'informatique, fichier en papier et pupitre en carton (où sont les tentes en paille ?). Blogueurs et médias ont le même badge. Je vais pouvoir voir mes idoles de près : Olivier Mazerolle et Jean-Pierre Elkabbach.



Pour cause de connexions wifi et 3G saturées dans l'enceinte de l'Encan, d'une course d'un débat à l'autre, de pots prolongés, je n’ai que peu d’écho sur les "petites phrases" de la garde rapprochée de tel ou tel candidat et autre "couac" imperceptibles autrement que par un suivi assidu des chaines d'info-feuilleton qui en raffolent au détriment de toute autre considération



A la séance d’ouverture, je crains le pire. Après la chanson "il est temps" (improbable titre hors du temps qui introduit et clôture chaque séance plénière de sa bonne humeur de psychopathe), les premières interventions enfilent les perles : "Notre Moody’s à nous, c’est le suffrage universel". J’assiste néanmoins à une conférence très intéressante sur la valeur du travail avec Robert Castel himself. Et ça, ce n’est par rien. Nous nous concoctons un petit programme avec les blogueurs que nous ne respecterons pas. Tout cela finit rapidement à la buvette qui, à l’inverse du wifi, débite à flot régulier.

Le bruit du jour : Hollande fait son intéressant, les caméras n'ont d'objectifs que pour lui et cela décontenance Aubry. Ne trouvant personne dans le staff de l'université (complot ?) pour m’indiquer où se trouve ce fameux Oratoire, théâtre du show-case Hollandais de 19 heures : direction la réunion que donne son ex-épouse à la même heure. Il faudrait être aveugle pour la rater : le chemin est fléché depuis l'Encan à base d'une affiche tous les deux mètres. 


La salle du musée maritime est saturée de monde. Dehors, un cordon de supporters, dress code tee-shirt noir et foulard rouge, dresse une haie d’honneur pour laisser entrer l'idole. Dans la brume de l'attente électrique (j'en suis à 34 heures de veille), j'observe ces visages que je ne vois pas dans d'autres meetings politiques : des âges divers, des enfants, des familles qui viennent ensemble… Gros bourdonnement au loin, crépitements de flashs, le festival repart pour la projection du soir. La candidate est submergée par les caméras, elle a encore la côte.


Un twit foursquaré passe enfin et nous met sur la piste de l’Oratoire (et dire que j’ai habité 4 ans à La Rochelle, honte sur moi). Nous partons humer l'atmosphère là-bas. Le meeting de Hollande se tient loin du chantier naval où prêche Royal, de l'autre côté du port, dans le centre-ville chico-bobo de La Rochelle. Direction la Place de Verdun, vers cette chapelle à l’éclairage soigné réservée depuis un an pour DSK. A force d’inonder les boites mails, le happening fait le plein et, badge presse ou pas, nous sommes refoulés à l’entrée du comme plus d'une centaine d'autres. L’ambiance est moins Kiabi et plus costard. L’opération (à destination des chaines d'infos) est un succés : bonne image (sacrée et rurale) avec un éclairage soigné (nous apercevons vaguement un retour-écran), le tout dans une salle sous-dimensionnée pour jouer la carte de l’évènement se jouant à guichet fermé. Discours terminé, l’assemblée déboule sur la chaussée, immobilisant net vélos et voitures de l’autochtone agacé. La pluie reprend, nous devons en être au dixième revirement de temps soleil-pluie de la journée et l’appel de la bière se fait sentir. Je cours sous les arcades de la vieille ville. Je n'aurai pas vu un débat de candidat de la journée, il tombe des hallebardes et je dors debout. Fin du premier jour. 

La soirée torchon-carpette au rhum hors d'âge est une autre histoire, radicalement hors cadre rapportée aux cruciaux enjeux nationaux nous concernant.

Samedi, jour 2
François Hollande : prince de la vanne, king de la vibe et diva des journalistes.
*

16 cafés et c’est reparti. Cette université est trop courte, les tables rondes et ateliers si superposés qu'on n'y voit que le dixième de ce qui s’y passe. On papillonne, on grappille des mots, des idées, des humeurs. L'abondance des débats tue l'assiduité (l'essentiel des interventions se concentre entre vendredi après-midi et samedi soir). J'ai ainsi raté l'atelier sur le logement où je suis persuadé que j'aurai pu hurler des "Oh !" et des "Ah !". 

Dans la nuit, Martine Aubry a dû prendre conscience de l'OPA des médias opérée par Hollande (ou malgré lui, à cette heure-ci je ne sais pas encore très bien) et passe le turbo. Si prompte à taper dans les micros et se cacher des objectifs il y'a encore peu, tel un Manuel Valls à la recherche du cliché, La Maire de Lille multiplie désormais les trajets d'un bout à l'autre de l'Encan en arborant ce sourire apaisé qu'avait Ségolène le soir de sa défaite aux présidentielles.


Fin de matinée. En séance plénière sur le thème de la "croissance partagée", à l'inverse d'un Usian Bolt fanfaronnant avant de foirer son départ, Hollande fait le malin mais conclut la course tranquille. Pour camoufler un discours assez vague, soc-dem en diable, qui reprend un à un les poncifs les plus éculés sur la croissance, il vanne à tout va [Intégralité du discours ici, 36 minutes]. Avec un rythme à contretemps, limite maladroit, qui le rend encore plus sympathique, il enchaîne les bons mots sur Le Monarque et les riches. Bim, bam. Larges éclats de rires au théâtre du gymnase. Du stand-up politique, fallait y penser. Je n'ai juste jamais vu ça dans un meeting... du PS. Alternant contrôle et décontraction, il faut admettre que le nouveau Jay Leno des socialos excèle dans le "cool" à un point où j'en viens à me demander si ce n’est pas un des auteurs des Guignols qui lui pond son texte et Jamel qui le coache. La vérité est probablement ailleurs, mais pas si loin. Je m’assois parmi les disciples pour capter les réactions : mélange d’enthousiasme des fans classiques et des soupirs amusés de ceux qui s'y rangent "par raison". Avoir de l’humour est incontestablement un plus, même et surtout en face de quelqu’un à cran qui n’en a aucun et surtout pas sur lui-même. Mais cela reste léger, spécialement par temps d'insistante austérité. Oui, la séduction est indispensable, mais comme le souligne Jean-Luc Melenchon lors de son Remue-Méninges qui se tient le même week-end de l'autre côté de La France : "Si cette élection (se transforme) en pitrerie, vous verrez se lever des vents violents dont vous n’avez pas idée" .  

Après le sketch des riches, celui du pauvre.

A la sortie du meeting, je me faufile parmi les caméras qui devancent le candidat de la presse sur l'étroit quai, lieu pavé propice à faire de belles images. Tous les 15 mètres est prémédité un shooting par son entourage : là avec un militant qui veut se faire dédicacer son nouvel ouvrage (que nous allons étudier de près), ici avec ce plaisancier qui claque son petit mot sympa. Sourire et décontraction en pièces montées. On a beau le savoir et tout connaître de la mécanique, Hollande surperforme dans le côté accessible : il est "tellement sympa" que ça passe. A l'inverse d'un Monarque qui n'inspire, au mieux, que le mépris et l'envie de distribuer des tartes, on se dit automatiquement qu'FH ne peut pas être méchant. Cette construction, où le candidat et la caméra jouent un tango cadencé, est un édifice aléatoire : être le candidat d'opposition chouchou des médias est loin d'être un gage de succès. Hollande en semble conscient et y va piano. 

Survient cette petite scène à laquelle j'assiste aux premières loges. Nous arrivons vers le passage étroit de la passerelle où Hollande stoppe pour répondre encore à quelques questions de militants. Une odeur de merde, forte, s’impose. L’un d'eux (mes semelles sont irréprochables) a marché dans un étron d’Angela. Angela c'est la chienne du clodo du port qui observe amusé le troupeau. Avec le punk à clébard et la visite de la tour St Jean d'Acre, le buriné à l'embrun avec bonnet taché et barbe de cent ans est un incontournable du tourisme local. En retrait sur la passerelle, attendant qu’Hollande passe face à moi pour faire mon plan, j'observe depuis un petit moment la drague improbable du "clodo-like" sur une jeune journaliste. Puis, le gars interpelle Hollande de loin, ce dernier va à sa rencontre et le bougre auquel personne ne faisait attention une minute avant devient la "nouvelle star" pour 45 secondes. Mise en scène ou pas ? A vous de juger. J’ai du mal à trancher tant le personnage jouait particulièrement bien le rôle de l'aviné. Après son sketch du riche, Hollande se sort tranquille de celui du pauvre. Ce dernier félicite le candidat et déclare aux caméras qu’il va voter pour lui. Emballé c'est pesé. 

No comment : François Hollande, le barnum des photos et le sketch du pauvre.

Après une longue dérive sur le vieux port à la recherche d'une table accueillante délicatement ornée de fruits de mer que jamais ils ne trouvèrent, nos blogueurs se calent provisoirement au Kebab bière avant d’enchaîner à l'Encan pour le discours d’Arnaud Montebourg. 



Montebourg livre en plénière le discours à retenir de ces trois jours. Quelques phrases bien senties : "On ne battra pas le sarkozysme en ne promettant que l'austérité à ceux qui n'ont que le travail pour vivre.", "Je suis le candidat de l'honneur d'être socialiste." ou "La démondialisation est la modération d'un système extrémiste" qu'il ponctue d'attaques envers Merkel ou Apple (hérétique). [Intégralité du discours ici33 minutes].  Montebourg marque des points cet après-midi et impose la thématique du protectionnisme. Détail : là où les autres auraient profité du moment d’ovation pour rester à saluer un moment au pupitre et faire du plan pour les télés, lui se rassoit en trois secondes-chrono. Suivent quelques interventions dont celle d’Herve Kempf où les mots « classes » et « ouvrières » sont prononcés (Ouh la, gauchiste alerte). 

L'heure suivante, c'est au tour de Ségolène Royal de faire son entrée. Ses fidèles font le spectacle. Et ça : il faut le faire au moins une fois dans sa vie. Elle explose les records de l'applaudimètre et de la ferveur militante. Debout sur l'estrade des caméras, l'écoutant dérouler ses propositions, je me fais voler mon siège par le boss d'LCP. Proprement scandaleux !
*
No comment : Ségolène, celle qui fait un triomphe avant même le discours.

Il commence à faire moite sous le toit de l'Encan. Direction les salons climatisés du Mercure. Tandis qu'Elie Cohen, invité pour la marginalité confidentielle de son analyse par Terra Nova, endort tout le monde y compris lui lors d'un colloque sur la crise Pourquoi ? Comment ? Et vous ne l'auriez pas en taille 52 c'est pour ma belle-soeur ?, nous assistons dans la salle d'en face à une petite réunion avec les "volontaires" de la campagne de Montebourg. J'en retiens que le candidat de la démondialisation séduit les 35-55, clientèle manquant cruellement au PS et que ces militants font clairement une croix sur le PS tel qu'il est aujourd'hui. Les voix sont à prendre ailleurs : chez ceux qui ne votent plus. Plus la participation aux primaires déborde les seuls militants ou sympathisants du PS, plus les espoirs sont permis.

Peu après, Arnaud Montebourg accorde un entretien aux blogueurs. Tout a été filmé et sera diffusé ici... euh bientôt.



Sortie du Mercure au crépuscule. Au loin sur le pont supérieur d’un yacht de l'amour, se décrochant sur le ciel rose où moutonnent démobilisés quelques nuages gris, des silhouettes se trémoussent sur de l'Afro-beat. Un hommage à DSK ? Non, c'est l'absent dont désormais tout le monde se fout, hormis quelques allumés vers qui les micros se tendent systématiquementA l’appel de Romain Blachier, nous nous retrouvons dans un resto dans une rue pavée où, parfois à l'heure où les cocktails sont happy, se lovent les socialistes. Dans l'animation des bars et restaurants de la rue piétonnière, en marge des cracheurs de feu, des jongleurs et des camelots, j'aperçois un Gérard Filoche qui marche seul. Un peu plus tard, c'est Martine Aubry qui passe à mes côtés et pose volontiers pour la photo aux bras des touristes. De retour chez mon hôte, je visionne en ligne les sujets du JT de France2 et TF1 traitant de l'université : hormis un direct réussi pour Ségolène Royal sur la 2, c'est service minimum.
(TF1 a cramé tout son budget dans le nouveau générique du JT. Ils n'ont plus les moyens de se payer un réflecteur, assuré ici par une table de bistrot.)

Dimanche, jour 3
Dynamisme retrouvé mais des attentes.

Ciel sans impuretés. Pas de brouille attendue pour la journée. La moitié des journalistes est déjà partie à Paris. Du coup, le wifi marche mieux. Le matin, je reste à proximité de la terrasse où les candidats passant les uns après les autres sous la tente sous les griffes fatiguées de l'editocrate à pugnacité variable d'Europe 1. Alors qu'un de ses soutiens me donne un des livres de son stock d'invendus, j’aperçois un Manuel Valls isolé. J’ai presque de la peine pour lui, puis je repense à sa sortie sur les 35 heures en janvier dernier et je vais me reprendre un café. A la comédie des caméras, Jean-Michel Baylet, candidat pour le PRG, a capté que pour être vu il fallait s’incruster aux côtés de celui que tout le monde filme : Hollande. 

Je tombe nez à nez avec Martine Aubry : la métamorphose est complète. Elle sourit à tous et tout le temps. "Heureusement que ça s'arrête, encore deux jours comme ça et elle danserait sur la table." Me glisse un méchant. Cette insistance à rattraper le coup nous rassure au moins sur sa volonté d'y aller. La question de sa motivation ne se pose plus. Elle contre-attaque (comme le prouvera le lendemain sa visite surprise à Marseille en parallèle de celle de Guéant).



Discours de clôture. Ce que je pensais être une matinée tranquille sera une apothéose dans la  mobilisation. Dans une salle archi-comble de 5000 personnes (le record d’affluence des universités d'été est battu), nous assistons au discours inspiré, parfois émouvant et que l'on n'a pas vu venir, de Laurianne Deniaud, la présidente des MJS. [intégralité du discours ici, 28 minutes]. Hausse des salaires, barrières douanières, besoin vital de rajeunir les élus : certains passages affirment (idem pour Emmanuel Maurel qui lui succédera au micro) ce qui a été susurré, évité ou contredit par les principaux candidats depuis trois jours. Au sujet de cette clôture, l'info-feuilleton embrayera sur les remarques de Valérie Pécresse réussissant l'exploit de trouver "polémique" le discours final du pourtant super-ultra-cruise-control Harlem Désir. Acclamations, ballets des drapeaux et 723e tonitruante reprise de la rengaine « il est temps » (des cas de suicides par overdose de Mojitos sont rapportés les premiers jours, les survivants se sont convertis dans l’allégresse à l’entraînante mélodie) : les candidats des primaires montent sur scène pour faire cette photo de "l'unité retrouvée". Cliché un poil embarrassant pour un UMP qui se disloque.

No comment : le final de l'amour.

Bilan. Nous quittons l'Encan convaincus de rien si ce n’est, comme le souligne Nicolas Domenach sur twitter, que l’enthousiasme qui a déserté la droite est désormais chez les socialistes. Il faut prendre l’université d'été du PS pour ce qu’elle est : une vitrine, la plus clinquante possible de l’état du parti et l'occasion de remotiver les troupes. A ces titres, c'est doublement réussi.

Même si l'on constate de vraies différences dans la nature des supporters des candidats (on appelle ça des classes sociales), on est loin de l’image poussiéreuse d'un PS volontiers véhiculée par les médias et reprise à foison comme argumentaire par ceux-là même qui contestent cette parole dès qu'elle aborde tout autre sujet. Je pensais y déplorer une ambiance délétère et déprimée, c’est le contraire.  

Ce ne sera pas la guerre annoncée, mais la prédominance d'une stratégie d’évitement et d'une modération des comportements de chaque candidat s'adaptant en temps réel au rendu média qui en est donné. La volonté d’unité affichée le dernier jour cache mal l'esquive continue de la confrontation interne des idées. Cette contradiction (propre à la nature de l'évènement) avec le but des primaires a fini par poindre dans les discours de clôture. Elle sera corrigée dans les prochains débats télévisés (le premier aura lieu le 15 septembre). Le programme a beau théoriquement être commun, il reste de petits et de gros clivages propices aux surprises.

Le plus étonnant est de voir les candidats incarner leur place supposée dans les sondages. Martine Aubry vent de face, a remonté la pente. Ségolène Royal cartonne chez les militants (elle est sur ses terres) et reprend de l'assurance. Arnaud Montebourg, même s'il monte en puissance et déclare peu se soucier des sondages tout sauf scientifiques, joue encore les modestes tandis que Manuel Valls, ignoré, contient sa colère. Quant à Hollande, le tapis média se déroulant sous ses pieds lui donne automatiquement une image de président. Bref, c'est l'école des fans. Tout le monde a gagné sauf Valls.

L'Encan se vide, les tentes sont pliées, la terrasse nettoyée. Rideau. Il me reste un dimanche ensoleillé à récupérer du manque de sommeil sous l'air marin de La Rochelle avant de récupérer le TGV du soir pour Paris, accompagné (un bonheur n'arrive jamais seul) du petit livre rouge de Manuel.

Photos et vidéos : Sebmusset

Retrouvez les comptes-rendus des blogueurs présents : Nico93, Intox2007, Jegoun, MelclalexRomain Blachier et Mel36.

Un grand merci à Tom, le trois étoiles de La Rochelle, pour son précieux soutien logistique.

13 comments:

t0pol a dit…

Très bien , et à quand les vidéos OFF des blogueurs ?

Denis a dit…

Je ne pensais pas que bloguer pouvait mener à l'ascèse. ;+)

Dominique a dit…

Bon reportage.

Nicolas Jégou a dit…

Beau récit. En lisant, j'avais l'impression d'y être.

Jeff Melclalex a dit…

superbe narration, tu m'as transporté à nouveau là-bas.

detoutderien a dit…

franchement chapeau !

une question me taraude : comment avez vous supporté les innombrables diffusions de "il est temps" ?!

Blanche a dit…

Globalement la même expérience, mais je te trouve injuste avec Martine Aubry : tu as apparemment raté son temps fort, le vendredi matin, qui a rempli une salle plus grande et encore plus bondée que F.H. et a largement gagné à la bataille de l'applaudimètre au cours du spectaculaire diner du samedi où chaque candidat vient faire le tour des tables.

Seb Musset a dit…

@Blanche > Exact. Je n'étais ni à l'un ni à l'autre, pas pu être partout.

Si je retiens une leçon de cette année : bien dormir avant, étudier le programme de l'UE et venir un jour plus tôt.

Seb Musset a dit…

@Blanche > j'ai bien noté que FH n'était pas si applaudi que cela.

Sinon, bilan : à part Valls, aucun des candidats n'a foiré son UE.

Anonyme a dit…

Petite question Seb,

Arnaud Montebourg paraît être le candidat ayant le programme le plus abouti, c'est-à-dire envisageant un véritable changement de notre société.

Est-ce que cette idée de "démondialisation" fait son chemin parmi les militants du PS ?

Ben

PS : Pour l'instant je n'ai pas eu le temps de visionner les discours. Mais en tout cas, merci pour cette opportunité.

T-A-M de Glédel a dit…

Merci de ce commentaire intérieur pour ceux qui n'ont pu venir.

Juste une petite remarque. Si votre français était meilleur, ça n'aurait été que plus agréable à lire.

Zcomme a dit…

TAM je vous suggère de vous plonger dans les ouvrages de Jean Dutour, d'Ormesson ou autre Orsenna vous devriez y trouver votre compte...

Anonyme a dit…

C'est marrant j'aurais dit : "Si votre français avait été meilleur, blah blah blah " ou alors " si votre français était meilleur, cela ne ( voire il ne ) serait que plus agréable de vous lire" comme quoi les donneurs de leçons ....

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