10 juillet 2008

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EXPLICIT LYRICS

Dans la rubrique « S’ils finissent empalés sur les grilles de L’Elysée en flammes, faudra pas venir gueuler ! » voici une petite interview de Serge Dassault donnée sur I-télé.

Serge Dassault est un de ces fils de milliardaire devenu gâteux. Si rappelez-vous, il traitait la semaine dernière les chômeurs de "parasites" alors que l'unique client du business de son papa est l’état. Le genre de dinosaures repus de thunes qui avec la consécration de leurs poulains sortent du bois pour mieux vous piétiner. Aujourd’hui, le vieux Dassault Junior nous donne un cours de bonne conduite en milieu libéral.

C'est simple, point par point, je pense exactement l'inverse. Document à conserver comme table de lois qu'il convient de combattre si l'on veut rester un individu.


Et dire qu’on dit parfois que mes critiques de la société sont violentes. Je suis un nain à côté de Monsieur Dassault. Merci à Arnaud pour cet envoi vraiment très instructif.

17 comments:

Anonyme a dit…

Marrant, je l'ai vu ce matin, et j'ai moi aussi de fulgurantes images de piques et de têtes coupées qui me traversent l'esprit depuis.

Anonyme a dit…

C'est la premiere fois que je laisse un message sur ton excellent blog que je ne connais que depuis 15 jours.

Bravo à toi.

Et Honte à Serges Dassault qui est une parodie d'humain, qui ne pense qu'à une seule et unique chose: Le travail pour la croissance.

Mais comment nos dirigeants/politiques font pour continuer à croire à une doctrine vouée à l'échec: Une croissance perpétuelle n'est pas possible dasn un monde fini où les réssources énergétiques se rarifie !!!!

Anonyme a dit…

Il y a tant de haine et tant de cynisme dans toutes ses interventions que rien que de savoir que ce mec va parler, ça me fait gerber ! Donc je ne regarderai pas cette vidéo ;)

PS : comme Furex, j'ai découvert ton blog depuis peu de temps...

Anonyme a dit…

Une balle... et que sa famille la paie ; qu'on fasse comme en Chine, pays de ses rêves...

Anonyme a dit…

Plusieurs observations :
- son élocution m'évoque immanquablement la marionnette de Defferre au Bébet's Show (special dedicace à tous les plus de 35 ans)
-je trouve le journaliste étonnamment pugnace (tout étant relatif), il a du mal à cacher le dégoût que lui inspire le personnage ; un certain nombre de branleurs du service public pourraient s'en inspirer
-ce guignol (pardon, ce bebet')obscène que l'on voit partout en ces temps de destruction sociale accélérée, sert évidemment d'écran de fumée pour que les autres, les chiens propres sur eux à la Bertrand/Fillon, puissent faire le vrai boulot de destruction en apparaissant "sociaux" par comparaison ; il sert aussi, c'est évident, de ballon d'essai : jusqu'où les Français accepteront-ils la provocation thatchérienne ?
Il est à craindre que jusqu'à loin.

Anonyme a dit…

j'ai attendu maintenant (2h30), pour etre creve, parce que cet apres midi je ne pouvais pas supporter ce [placez toutes les insultes que vous connaissez ici] plus de 30 secondes.

Il a raison sur une chose: s'il n'y a pas d'achat, l'entreprise s'ecroule. Ben c'est pas un mal...

Meme un betisier ne meriterait pas cette video.

Les politiciens,
- soit ils sont con
- soit ils nous prennent pour des cons
=> j'opte pour les deux solutions a la fois

Anonyme a dit…

Il fait tres fin de race avec ses lunettes de traviole et son elocution approximative.

Anonyme a dit…

Les 35 heures non, l'eau ferrugineuse oui!

Anonyme a dit…

Merci Seb pour cette vidéo édifiante ! Dassault et cie, C'est vraiment terrible d'inhumanité ! Si on suit ce qu'il dit, on sera juste des esclaves serviles et décérébrés. C'est un concentré de haine, d'esclavagisme moderne.
Dire que c'est le possesseur du figaro ! Cela fait froid dans le dos.
Espérons que les mentalités changent et oui pour le travail partagé, intelligent et bénéfique et non pas le travail d'esclave.

Anonyme a dit…

il veut en venir à quelle société ?

un nombre la résume je pense :

1984

Anonyme a dit…

Akira le Belge à dit :

"Le travail est une valeur de droite surtout le travail des autres"

Anonyme a dit…

Je ne comprends pas l'excitation suscitée par cette interview. Il faut voir les choses froidement. Ce type ne fait qu'énoncer les conséquences inéluctables, quasiment mécaniques, de la mondialisation. On peut être contre, mais malheureusement la plupart des gens sont incapables d'être cohérents, ils tiennent dur comme fer à certains aspects de la mondialisation et rejettent les autres, alors qu'on n'a le choix qu'entre tout et rien.

pilulerouge a dit…

Quand il y a le feu à la forêt, les loups sortent de leurs tanières!

Pour comprendre la mauvaise humeur de Mr Dassault:
http://www.leap2020.eu/GEAB-en-Francais_r26.html

Anonyme a dit…

"Travailler peut nuire gravement à votre santé : sous-traitance des risques, mise en danger d'autrui, atteintes à la dignité, violences physiques et morales, cancers professionnels"
Les savoirs scientifiques et médicaux permettent aujourd'hui d'identifier de très nombreux facteurs d'altération de la santé par le travail. Pourtant, on constate la généralisation de la mise en danger délibérée d'autrui dans les choix d'organisation du travail, ainsi que dans les politiques publiques les rendant légitimes. Comment expliquer cette contradiction ?
Les choix d'organisation du travail relèvent des « décideurs » et « managers », à qui incombe la responsabilité d'abaisser constamment les coûts et qui sous-traitent le travail et ses risques. En bout de cascade de la sous-traitance, les figures de l'intérimaire et de tous les travailleurs « invisibles », en France ou ailleurs, témoignent d'un retour à l'insécurité et à l'indignité : à des formes modernes de servitude.
À partir de nombreux témoignages recueillis dans divers secteurs industriels (nucléaire, sidérurgie, chimie, agroalimentaire), mais aussi dans les services, et à partir de l'exemple phare de l'amiante, ce livre met en lumière ce qui demeure constamment un « angle mort » de la santé publique : les atteintes à la vie, à la santé et à la dignité des travailleurs. Se situant en référence au code de procédure pénal, l'auteure montre comment, au nom des règles du capitalisme néolibéral, l'impunité des responsables est totale, qu'il s'agisse de l'homicide, du délit de mise en danger d'autrui, des atteintes à la dignité, de la non-assistance à personne en danger. Elle montre aussi les dérives d'une recherche sous influence.
Un livre salutaire qui, loin d'établir un constat désespéré, appelle à la vigilance citoyenne et à la résistance individuelle et collective.
- 4ème de couverture -

Anonyme a dit…

j'ai oublié le nom de l'auteur:
Annie Thébaud-Mony
Travailler peut nuire gravement à votre santé
La Découverte - 2007

Anonyme a dit…

Autres Temps, Autres Moeurs...

Sans faire l'apologie du terrorisme ou du meurtre, il est bon de rappeller certains faits :

Selon wikipédia :

Voiçi quelques victimes de la Fraction Armée Rouge,

* Ernst Zimmerman (président de l'Aérospatiale, 1er février 1985)
* Beckurts (président de la commission nucléaire et dirigeant de Siemens, 9 juillet 1986)
* Von Braunmühl (directeur politique au ministère des affaires étrangères, 10 octobre 1986)
* Hans Martin Schleyer (président du patronat allemand, le 19 octobre 1977).

Le groupe Action directe a revendiqué plusieurs actions (entre autres ):

* 1er mai 1979 : mitraillage du siège du patronat ;
* des attaques contre des ministères, la Sonacotra, des agences immobilières, des bâtiments de l'armée française, des sociétés liées au programme militaire français ;
* 25 janvier 1985 : assassinat du général Audran (responsable des ventes d'armes de l'État français) ;
* 17 novembre 1986 : assassinat de Georges Besse, PDG de la Régie Renault. Selon la revendication d'Action directe, c'est en tant que représentant d’une entreprise à vocation internationale que Georges Besse est tué, mais également en tant que dirigeant d'une entreprise employant un vigile qui a tué un militant maoïste Pierre Overney. [9]
* tentatives d'assassinat manquées sur Henri Blandin (contrôleur général des armées) en 1985 et Guy Brana (vice-président du CNPF, ancêtre du MEDEF) en 1986 ;

Quelques faits d'armes des Brigades rouges :
16 mars 1978 : enlèvement du président du parti de la Démocratie chrétienne, Aldo Moro
juin 1981, les B.R. enlèvent le directeur général de l'organisation du travail du groupe Alfa Roméo.


En ces périodes troubles, le patronat devait moins rire que maintenant...
Mr Serge BLOCH aurait il pu se permettre à l'époque d'être si méprisant envers la classe populaire comme il le fait aujourd'hui ?

Anonyme a dit…

l incarnation du mal!
ce mec est odieux non contant de s octroyer les richesses de notre planete il vient nous narguer a la tele avec ces propos diaboliquement cyniques. difficile de garder son calme insuportable. jespere qu avant sa mort il soit juger pour crime contre l humanité ou plutot je m'en fou il a air vieux j espere quil boit du coca light et quil est assez con pour consommer tout plein de toutes les saloperies que ses potes et lui veulent nous vendre a tous prix et quil crevera sous peu d un cancer de la prostate ou d une balle fraichement sortie d une de ses entreprises cherie !! en plus il est senateur!! on est vraiment gouverner par des conards ignorants qui pensent, euh non ces humanoides ne pensent pas ils ne font que croire que l on est aussi cons qu eux!!!
kutsuno

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