alternative (n.f.)
1.solution de remplacement.
2.situation où il n'y a que deux choix possibles. (ex : la bourse ou la vie)
Expliquons-nous : Si je publie moins de billets et de vidéos cet été, c’est que je suis plongé jusqu'au cou dans l’écriture d’un nouveau livre. En bon monomaniaque, j’ai du mal à me concentrer sur autre chose. Il y a pourtant à dire sur une actualité politique au top de son infamie.
Permettez-moi donc de vous remercier pour vos marques de soutien et vos courriels déchaînés. Leur rythme a explosé depuis le début de l’été. Je suis, comment dire, rassuré par la causticité, la clairvoyance et la violence de ce pugilat anti-puissants en totale opposition avec la soumission pépère qui catatonise la presse française du 15 juin au 1er septembre. Je cite, pèle-mêle, les gros titres de l’été :
« Cœur Caraïbes pour Ingrid Betancourt », « Le Tour de France propre, cette fois c’est la bonne, si si on vous le dit », « Travaillez pour gagner plus, mais n’oubliez pas bébé dans la voiture », « Vacances en France, partez de chez vous dans un rayon de 4 kilomètres » .
Comme beaucoup d’entre vous, je sens l'onde sourde de rébellion qui se propage à travers le pays, l’autre pays, notre pays. Je suis convaincu que nous vivons sous l’apparente torpeur nationale, une période historique dont on reparlera ému dans quelques décennies.
Bien sur, tant que leurs rédactions ne sont pas en feu, aucun média n’en fera écho.
Pour certains cela passe par un retour au potager, pour d’autres il est question de squats et de nouveaux carburants, d’autres organisent des entraides locales, distribuent du purin d’ortie ou opèrent une veille sanitaire de l’internet.
Et de citer Danton qui au moment de monter à l’échafaud alors qu’on lui tendait une tasse de Banania, avouait : « Quand même ça réchauffe ! »
C’est donc à nous lecteurs, blogeurs, travailleurs, chômeurs, résistants d’octets ou sur le terrain, de relayer "la flamme de la vie". Grandiloquent certes, mais ce n'est ni plus moins de cela dont il s'agit.
Les temps se gâtent, sûrement. La crise est devant nous, évidemment. Et pourtant, malgré les apparences, les sales lois discrètement passées l’été, l’atomisation en cours des libertés individuelles, le dynamitage de la liberté de la presse, le remodelage des institutions et la mise à sac du secteur public, rien n’est perdu, bien au contraire.
Et de paraphraser Steven Seagal dans « Tatane Fighter IV » avant qu'il n'assomme son assaillant d’un fameux moulinet : « C’est quand il n’y a plus rien à perdre que tout se gagne ».
Ma conviction se renforce en vous lisant : Il faut jouer de la solidarité populaire pour développer non des alternatives - néologisme - mais une alternative regroupant tout ce qui n’émane pas de l’ordre des puissants, n’est pas sous sa gestion et dont il ne tire aucun bénéfice. Récupérer nos vies, récupérer nos familles, récupérer nos journées. Rendre le système obsolète, bouter hors-jeu ses codes en chassant nos addictions et nos automatismes, d’abord ceux nous reliant au travail salarié et à l’argent***.
Pas facile ? Commençons chacun à notre petite échelle par partager, juste partager. Le reste viendra.
* notons la recrudescence sur ce blog de calembours avariés et autres jeux de mots approximatifs, premiers signes extérieurs d'une déliquescence morale.
** Ne pas croire les écrivains dont le métier est d’être en promotion à la télévision : Ecrire un livre bouffe à la fois votre temps et votre moral. (d'où les calembours)
*** Pour ma part, avec 14 euros sur mon compte et à peu près autant d’heures salariées depuis le début de l’année, je fais preuve de bonne volonté.
1.solution de remplacement.
2.situation où il n'y a que deux choix possibles. (ex : la bourse ou la vie)
Expliquons-nous : Si je publie moins de billets et de vidéos cet été, c’est que je suis plongé jusqu'au cou dans l’écriture d’un nouveau livre. En bon monomaniaque, j’ai du mal à me concentrer sur autre chose. Il y a pourtant à dire sur une actualité politique au top de son infamie.
Ce que vous faîtes.
Permettez-moi donc de vous remercier pour vos marques de soutien et vos courriels déchaînés. Leur rythme a explosé depuis le début de l’été. Je suis, comment dire, rassuré par la causticité, la clairvoyance et la violence de ce pugilat anti-puissants en totale opposition avec la soumission pépère qui catatonise la presse française du 15 juin au 1er septembre. Je cite, pèle-mêle, les gros titres de l’été :
« Cœur Caraïbes pour Ingrid Betancourt », « Le Tour de France propre, cette fois c’est la bonne, si si on vous le dit », « Travaillez pour gagner plus, mais n’oubliez pas bébé dans la voiture », « Vacances en France, partez de chez vous dans un rayon de 4 kilomètres » .
Comme beaucoup d’entre vous, je sens l'onde sourde de rébellion qui se propage à travers le pays, l’autre pays, notre pays. Je suis convaincu que nous vivons sous l’apparente torpeur nationale, une période historique dont on reparlera ému dans quelques décennies.
Bien sur, tant que leurs rédactions ne sont pas en feu, aucun média n’en fera écho.
Pour certains cela passe par un retour au potager, pour d’autres il est question de squats et de nouveaux carburants, d’autres organisent des entraides locales, distribuent du purin d’ortie ou opèrent une veille sanitaire de l’internet.
Et de citer Danton qui au moment de monter à l’échafaud alors qu’on lui tendait une tasse de Banania, avouait : « Quand même ça réchauffe ! »
C’est donc à nous lecteurs, blogeurs, travailleurs, chômeurs, résistants d’octets ou sur le terrain, de relayer "la flamme de la vie". Grandiloquent certes, mais ce n'est ni plus moins de cela dont il s'agit.
Les temps se gâtent, sûrement. La crise est devant nous, évidemment. Et pourtant, malgré les apparences, les sales lois discrètement passées l’été, l’atomisation en cours des libertés individuelles, le dynamitage de la liberté de la presse, le remodelage des institutions et la mise à sac du secteur public, rien n’est perdu, bien au contraire.
Et de paraphraser Steven Seagal dans « Tatane Fighter IV » avant qu'il n'assomme son assaillant d’un fameux moulinet : « C’est quand il n’y a plus rien à perdre que tout se gagne ».
Ma conviction se renforce en vous lisant : Il faut jouer de la solidarité populaire pour développer non des alternatives - néologisme - mais une alternative regroupant tout ce qui n’émane pas de l’ordre des puissants, n’est pas sous sa gestion et dont il ne tire aucun bénéfice. Récupérer nos vies, récupérer nos familles, récupérer nos journées. Rendre le système obsolète, bouter hors-jeu ses codes en chassant nos addictions et nos automatismes, d’abord ceux nous reliant au travail salarié et à l’argent***.
Pas facile ? Commençons chacun à notre petite échelle par partager, juste partager. Le reste viendra.
* notons la recrudescence sur ce blog de calembours avariés et autres jeux de mots approximatifs, premiers signes extérieurs d'une déliquescence morale.
** Ne pas croire les écrivains dont le métier est d’être en promotion à la télévision : Ecrire un livre bouffe à la fois votre temps et votre moral. (d'où les calembours)
*** Pour ma part, avec 14 euros sur mon compte et à peu près autant d’heures salariées depuis le début de l’année, je fais preuve de bonne volonté.
4 comments:
Un grand merci !
"Le dormeur doit se réveiller" : c'est fait. Et je ne suis pas la seule.
Prends soin du chat délinquant multirécidiviste ! Son caractère frondeur est le bon exemple.
Exact les choses bougent, aux infos, les Français ont consommé 10% de carburant en moins pour le même mois que l'année dernière, les résultats des soldes ne sont pas terribles (ça ils le disent tous les ans, cette année c'est peut-être vrai), ma solution à moi de résistant à mon tout petit niveau c'est de consommer le minimum vital, pas de crédit évidemment, je fais mon pain, je vis en ville donc pas de potager, sinon je le ferai, effectivement il faut faire en sorte que cela ne marche pas, il ne faut plus de croissance et pour cela arrêtons de changer de portable tous les 6 mois, pas de forfait, juste le recharger quand cela est nécessaire, envoyer des sms gratos par internet, plein de sites le proposent etc, etc. L'imagination au pouvoir, c'est qui est rassurant c'est que ceux qui ont voté pour lui commencent à le haïr, c'est peut-être du tout bon pour la suite.
Je partage ton avis, quand tu dis que nous vivons un moment historique. Le monde est arrivé à la croisée des chemins, ou plutôt des crises : économique, énergétique, sociale, médiatiques et climatique. Ce cocktail est de toute évidence explosif.
Difficile de connaitre l'état d'esprit des Français avec toute cette propagande politico-médiatique. Fatalisme ou colère? Résignation ou rebellion? L'avenir de notre pays en dépend.
Bonjour !
Je suis directeur de la collection d'essais philosophiques chez Larousse, "philosopher"
http://www.osezphilosopher.fr
Et je cherche à entrer en contact avec "Grand François", pouvez-vous m'aider ?
"Grand" Merci !
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