In Libération, aujourd’hui :
« Un tour de passe-passe. C’est la réponse du gouvernement britannique à la crise du crédit qui sévit dans le royaume. Hier, la Banque d’Angleterre a offert aux établissements bancaires de troquer leurs crédits immobiliers à risque contre des titres d’État, pour une valeur de 50 milliards de livres (62 milliards d’euros). Un échange d’actifs ouvert pour un an, avec un renouvellement possible pendant trois années. Inspiré par une action similaire de la Réserve fédérale américaine le mois dernier, le geste a été largement applaudi par les banques. »
Pour faire court, face aux conséquences funestes de leur appât du gain, Les banques qui jusqu'alors encaissaient leurs profits à titre privé mutualisent désormais leurs pertes grâce à l'aide de l'état et de ses prêts à taux zéro. Cela s'appelle du communisme (mais réservé aux banques). On a déjà vu cela aux États-Unis en Mars dernier et on risque de le revoir de plus en plus souvent. Ce sera donc le contribuable qui financera les créances immobilières des banques. Au moins les choses sont claires, le libéralisme est une raison d'état et les banques privées peuvent être nationalisées à discréditions pour des durées ajustables selon les besoins du marché.
Bien sur, les mêmes dérogations s'arrangeant de l'éthique et des belles paroles politiques ne s'appliquent pas pour les particuliers qui, eux, doivent scrupuleusement respecter les règles du capitalisme (travail – salaire – endettement et remboursement de l'endettement) sous peine d'éviction définitive de leur maison. Spéciale dédicace aux victimes des subprimes américains entassées dans des bidonvilles à 300 mètres de leurs maisons qui finissent par être détruites par les banques car celles-ci n'arrivant pas à les vendre jugent qu'elles coutent trop cher en entretien ! Vu en Ohio).
Et dire que ce sera toujours le pauvre type, culpabilisé par la vindicte médiatique parce qu'il n'a pas d'emploi, qui attend quatre heures pour se faire arracher une dent cariée à l'hôpital publique qu'on traitera d'assisté !
« Un tour de passe-passe. C’est la réponse du gouvernement britannique à la crise du crédit qui sévit dans le royaume. Hier, la Banque d’Angleterre a offert aux établissements bancaires de troquer leurs crédits immobiliers à risque contre des titres d’État, pour une valeur de 50 milliards de livres (62 milliards d’euros). Un échange d’actifs ouvert pour un an, avec un renouvellement possible pendant trois années. Inspiré par une action similaire de la Réserve fédérale américaine le mois dernier, le geste a été largement applaudi par les banques. »
Pour faire court, face aux conséquences funestes de leur appât du gain, Les banques qui jusqu'alors encaissaient leurs profits à titre privé mutualisent désormais leurs pertes grâce à l'aide de l'état et de ses prêts à taux zéro. Cela s'appelle du communisme (mais réservé aux banques). On a déjà vu cela aux États-Unis en Mars dernier et on risque de le revoir de plus en plus souvent. Ce sera donc le contribuable qui financera les créances immobilières des banques. Au moins les choses sont claires, le libéralisme est une raison d'état et les banques privées peuvent être nationalisées à discréditions pour des durées ajustables selon les besoins du marché.
Bien sur, les mêmes dérogations s'arrangeant de l'éthique et des belles paroles politiques ne s'appliquent pas pour les particuliers qui, eux, doivent scrupuleusement respecter les règles du capitalisme (travail – salaire – endettement et remboursement de l'endettement) sous peine d'éviction définitive de leur maison. Spéciale dédicace aux victimes des subprimes américains entassées dans des bidonvilles à 300 mètres de leurs maisons qui finissent par être détruites par les banques car celles-ci n'arrivant pas à les vendre jugent qu'elles coutent trop cher en entretien ! Vu en Ohio).
Et dire que ce sera toujours le pauvre type, culpabilisé par la vindicte médiatique parce qu'il n'a pas d'emploi, qui attend quatre heures pour se faire arracher une dent cariée à l'hôpital publique qu'on traitera d'assisté !
3 comments:
Sais plus où j’ai lu ça : " Le capitalisme, c’est le socialisme pour les riches. "
C’est un fait que les plus ardents capitalistes, les plus chauds défenseurs du "libre marché" et de la "libre entreprise" se tournent automatiquement vers l’état, la main tendue, le regard pitoyable, lorsqu’ils se sont mis dans la merde, et que leur dévotion à ces belles théories fond plus vite que neige au soleil. Ils ne voient alors aucun inconvénient à la mutualisation des pertes, ou à leur nationalisation.
Reconnaissons-leur à tout le moins une admirable élasticité, puisqu’ils reviennent dare-dare à leurs mantras aussitôt qu’ils sont tirés d’affaire.
PS. Je ne sais pas si "discréditions" a été écrit délibérément, mais en tout cas, c’est un joli mot qui mériterait d’exister.
à Zappow > Mince, c'est vrai que c'est joli, je laisse.
heu non... ça s'apelle pas du communisme.. C'est du socialisme, dans sa définition première. (Merci au gens qui vote Ps d'ouvrir le petit Robert, ils seront surpris !)
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