Voilà le bon service public télévise comme le souhaite surement notre monarque. Jeudi 3 avril 2008 sur France 2 dans l’émission d’investigation qui se la pète à mort à défoncer des portes ouvertes « Envoyé Spécial », nous avons assistés à un modèle du reportage sans concession. Des reporters intrépides aux ordres d'une direction de barons se sont risqués sur un terrain de bataille des plus dangereux, la province française, peuplée de méchants terroristes, les travailleurs pauvres locataires de leur logement, pour donner la parole à leurs victimes, les rentiers.
Le reportage s’appelle « expulsés au nom de la loi », il revient sur les expulsions locatives dont le nombre a doublé an dix ans. C’est une rediffusion qui a lieu à la veille des annonces de réformes du gouvernement en matière de logement sociaux. On comprend vite pourquoi. Et le reportage de se conclure sur un plaidoyer larmoyant sur les propriétaires qui ne "gagnent pas assez".
Drame dans le salon du couple de retraités. Chiffre à l’appui et factures de Castorama au en main, le couple est « acculé » à vendre sa deuxième maison achetée pour générer un revenu locatif. Ce salaud de pauvre de locataire à trois mois de retard de paiement. Le retraité est prêt à s'enchainer au portail du mauvais payeur : "Ah si j'avais su..." geint-il.
Interrogé en caméra cachée, la locataire se défend : « Si j’avais le quart de ce qu’ils ont [mes proprios], je serais heureuse. Et moi pourtant je travaille ».
Le reportage précise tout de même que dans plus de 90% des cas, les locataires en défaut de paiement ne le sont pas par malhonnêteté. Ce qu’il manque de préciser, c’est que dans plus de 90% des cas les bailleurs particuliers sont des pingres de la pire espèce*. Croyez-en un expert en location qui imagine sans peine que le taux de vote pour notre monarque dans cette catégorie sociale doit lui aussi atteindre les 90%.
* il serait également intéressant à l'heure où l'on parle de racisme, qu'"Envoyé spécial" s'intéresse à la ségrégation raciale plus ou moins discrètement opérée les bailleurs particuliers et les agences ayant pignon sur rue.
Le reportage s’appelle « expulsés au nom de la loi », il revient sur les expulsions locatives dont le nombre a doublé an dix ans. C’est une rediffusion qui a lieu à la veille des annonces de réformes du gouvernement en matière de logement sociaux. On comprend vite pourquoi. Et le reportage de se conclure sur un plaidoyer larmoyant sur les propriétaires qui ne "gagnent pas assez".
Drame dans le salon du couple de retraités. Chiffre à l’appui et factures de Castorama au en main, le couple est « acculé » à vendre sa deuxième maison achetée pour générer un revenu locatif. Ce salaud de pauvre de locataire à trois mois de retard de paiement. Le retraité est prêt à s'enchainer au portail du mauvais payeur : "Ah si j'avais su..." geint-il.
Interrogé en caméra cachée, la locataire se défend : « Si j’avais le quart de ce qu’ils ont [mes proprios], je serais heureuse. Et moi pourtant je travaille ».
Le reportage précise tout de même que dans plus de 90% des cas, les locataires en défaut de paiement ne le sont pas par malhonnêteté. Ce qu’il manque de préciser, c’est que dans plus de 90% des cas les bailleurs particuliers sont des pingres de la pire espèce*. Croyez-en un expert en location qui imagine sans peine que le taux de vote pour notre monarque dans cette catégorie sociale doit lui aussi atteindre les 90%.
* il serait également intéressant à l'heure où l'on parle de racisme, qu'"Envoyé spécial" s'intéresse à la ségrégation raciale plus ou moins discrètement opérée les bailleurs particuliers et les agences ayant pignon sur rue.
1 comments:
Pour ceux qui n'ont pas vu l'emission, la video se trouve ici
http://www.dailymotion.com/country:it/video/x4ycw1_envoye-special-expulses-au-nom-de-l_news
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