Ça a commencé au quart de tour. Il y a un an déjà. Et dès que nos politiques s'en sont mêlés, cette histoire a eu comme un gout prononcé de troisième guerre mondiale. LCI ne s'y pas trompée. Elle a commencé une édition spéciale Zelensky Télé qui, douze mois après, n'est toujours pas terminée.
Des le 23 février 2022, les mêmes qui te traitaient de facho au moindre drapeau français timidement sorti se mirent à afficher des bannières ukrainiennes au frontispice de leur bio (ils en apprirent les couleurs sur Wikipédia 20 minutes plus tôt).
Les dirigeants des pays de l'Union Européenne, qui ont pourtant un gros problème avec le concept de frontières intérieures, s'inquiétaient soudain pour celles de l'Ukraine.
Très vite le camp occidental du progrès s'est organisé de ses cocasses blocus pour faire plier l'envahisseur russe mettant en péril l'Europe, du moins dans la version qui serait chantée en choeur par les rédactions. Qu'a t-on dit alors chez nos médiocres ministres : tout cela sera réglé en trois semaines et nous ferons plier l'économie russe. Le camp du progrès et du valeureux occident se pense toujours et en toute circonstance majoritaire sur cette planète, au-dessus des peuples, de leur histoire et de leurs matières premières. Les blocus ont effectivement fait beaucoup de dégâts, chez nous.
Depuis, à chaque prétention repoussée par les faits, et alors que l'économie russe se trouve de nouveaux alliés (LCI dépitée parle même de "miracle russe"), le camp du progrès se couvre de ridicule à mesure que son économie sombre. Mais pas grave, si on a pas de pétrole on a des idées : le responsable de la flambée des prix de l'énergie et de l'inflation du paquet de Pépito au Franprix est tout trouvé. Poutine c'est le nouveau Covid, en mieux. Rendez vous compte : il musèle la presse et a un melon surdimensionné. Pas le genre de nos dirigeants à nous.
Rien de tel qu'un bon ennemi pour souder les masses.
Alors les camés de la cancel culture se sont trouvés une nouvelle cible, carrément un pays. Désormais, les totalito-tolérants éclairés éradiquent tout ce qui concerne la Russie dans les domaines stratégiques militaires que sont la culture, le sport et l'histoire. On mène la guerre qu'on peut avec les moyens intellectuels dont on dispose.
Fascinant ces gens qui criaient au fascisme et à la dictature à longueur de journée et sont les plus va-t-en guerre aujourd’hui. Et attention, si tu relativises un peu tout ça : les apôtres de la sagesse universitaire et autres débunkers subventionnés te classeront complotiste, négationniste, extrémiste.
Fascinants ces anti américains tout terrain qui défilaient contre la guerre de Bush il y a vingt ans et qui aujourd’hui en appellent à l’Otan pour foutre sa pâté à Poutine. Fascinants ces gens qui ne comprennent pas que nous sommes les pions d’un jeu de couillons où l’Europe à tout perdre (et La France qui a déjà le plus à perdre dans l’Europe, a une place de choix dans le podium de la loose). Seront ils toujours aussi enthousiastes lorsqu’il faudra envoyer leurs enfants et leurs petits enfants au combat (et au nom de l'égalité, j'attends une participation massive des femmes), sachant que la durée du vie sans pisser dans son froc d'un européen lambda sur le théâtre des opérations est d'à peu près quatorze secondes ? A la vingtième seconde il collabore, à la trentième il parle couramment russe.
Hier contre la guerre en Irak au nom de l'absence d'armes de destruction massive, aujourd’hui ils la réclament contre un pays qui en dispose. Se rendent-ils compte que non seulement ils font déjà la guerre par procuration mais qu'en plus ils la perdent ? Ce champs de ruines qu’ils pleurent là-bas (juste celui-là, la pitié est sélective) au sujet d’un pays dont ils se contrefoutaient il y a tout juste un an (déjà envahi depuis des années), ils l’auront d’une autre façon ici. Piteuse UE à l'agonie qui ne réalise même plus le risible de ses gesticulations. A court de projet et de courage, elle distribue des chars, des canons et des avions. Elle veut sa guerre pour réaffirmer sa supériorité et son esprit des lumières (en LED made in China). L’UE de la paix et de la stabilité devait nous protéger de l’inflation et de la guerre.
3 comments:
La question se pose helas de facon un peu differente. La russie a envahie l ukraine et si les ukrainiens ont reussit a contenir l envahisseur, contrairement aux francais en 40, ils ne peuvent le faire sur la duree sans soutien, un peu comme les anglais n auraient pas pu tenir tete a Adolf si les USA ne les avaient pas ravitaillés.
Donc cesser de soutenir l ukraine, c est réecompenser l assaillant, qui aura surement envi de recidiver rapidement (pas pour rien que les baltes ou polonais sont a la pointe, en tant qu ancien territoire russes savent tres bien ce qui les attends)
PS: comme la plupart des francais je faisait pas trop la difference entre ukrainen et russe. apres tout ils ont ete longtemps le meme pays. Mais la resistance iniitale montre bien que c est pas le cas, surtout qu au debut personne n aurait misé un kopeck sur l ukraine
Bonjour,
Avec ces commentaires acerbes anti Europe, je me demande ce que vous faites encore dans les parages pourquoi ne pas rejoindre ce super président élu à 80 % refusent d'accueillir les JO des handicapés, il n'y a pas d'homosexuels en Russie, fait tuer les journalistes etc ...empoisonne à tout va et dispose des serfs russes qu'il envoie à tout va en chair à canon juste pour lui tzar de pacotille pauvre être humain qui s'ennuie et rêve d'un empire d'avant Staline, et by the way pas non plus capable de respecter des accords de Minsk signés (qui d'ailleurs le refera).
Vous vous rêvez en pro militaire maintenant ?
Au moins cela aura le mérite de révéler les incompétences des politiques qui ne voient guère plus qu'à 5 ans. J'aime bien l'idée de ces 20 000 OUIGOURS qui viennent se battre avec les ukrainiens contre les russes et disent qu'ensuite ils s'attaqueront à la Chine. Putine la planète avait bien besoin de cela, moi je rêve d'un missile sur le Kremlin direct on assumera ensuite le reste même si c'est quitte ou double.
Veronica
@veronica > Comme tous les experts géopolitiques multi diplomés, vous oubliez le fond du problème : je m'en fous. Ce n'est déjà pas mon Europe, et c'est encore moins ma guerre.
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