C’est le grand défilé des hors d’œuvre, une orgie de mini soupe, de micros gaspachos et de légumes nains à tremper.
Avec son parquet stratifié, ses placards design et l’intégralité laquée de la gamme Zöbduhr, le salon où la dizaine de convives se concentrent sur leurs verrines a des allures d'appartement-témoin de ces magasins de meubleurs de masse suédois se clonant d'une Zac à l'autre pour combler d'un coït de CB nos désirs pré-mâchés. Pourtant, la profusion des meubles entrave la mobilité et provoque très vite une sensation d’étouffement chez l'observateur.
Sur la paisible berceuse de ces lieux communs hexagonaux qui font des dimanche en famille les zones démilitarisées des rapports heureux, les jeunes parents et leurs parents sexagénaires devisent tandis que les gamins se gavent des petites préparations en mignonnette fort peu pratiques à manipuler pour les mains non expertes, finissant une fois sur deux sur le parquet. A la moindre souillure, les propriétaires, angoissés à la perspective qu'elle entraîne une baisse de plus-value, dégainent l'aspirateur de poche pour aseptiser ce manque à gagner.
Dans le cocon climatisé à stores couleur châtaigne du Pérou, la moindre envolée de conversation revient invariablement sur l'objet ou la possession. Se succèdent les occurrences ventes privées.com et soldes, s'égrainent en un chapelet d'admiration ces noms de marques, label luxe, qui lui parlent peu mais font consensus et dont il est toujours précisé par chacun des invités le pourcentage du rabais dont il a bénéficié lors de l’acquisition ainsi que les lieux de l’achat.
Ces endroits, où l'invité peut librement s'adonner dans la limite de son découvert autorisé à l'addiction du consommer plus, se divisent invariablement en deux :
- La zone commerciale des fins de série ou de produits dégriffés,
- Ce réseau informatique nommé internet ayant révolutionné le monde tel qu'on le connait, celui où acheter pour moins cher des produits prisés est la preuve d'une vie à la fois conquérante et bien remplie.
Le mot euro conclue une phrase sur deux, l’autre étant consacrée au descriptif des travaux des appartements respectifs et aux espoirs contrariés d'enrichissement par la revente dans moins de 4 ans. Par-delà la nacre des plateaux à tapenade barré par les alignements militaires des macarons salés, la fin annoncée de l'enrichissement par la pierre n'est pas envisagée comme la conséquence saine et logique d'une hystérie collective (sponsorisée par la clémence des banques, un apport parental conséquent ayant faussé le marché et une dérégulation complète du secteur). Non, le début de la terreur, la vraie, est bel et bien causé par la fin des avantages fiscaux et la victoire des salauds de socialos ne connaissent rien à la vie des pauvres gens comme nous.
A ce sujet, et ce sera la seule incartade sur le terrain politique d'un dimanche au salon, la réforme du quotient familial envisagée par François Hollande est vécue comme un retour sous l'inquisition communiste... ou un truc dans le genre. Et gare à celui qui recadre la conversation en déclarant que ce qui sera pris au riche sera tout simplement redistribué à ceux qui en ont le plus besoin, il s'exposera au soupir pouffé, dans son soufflé au fenouil, de la mère à la retraite pensant que la blague, sortant des codes convenus de l'humour à savoir la répétition des phrases "cultes" des comédies populaires, est de mauvais goût.
" - Comme si nous étions des gens n'en ayant pas besoin. C'est encore les mêmes qui vont en bénéficier"
L'observateur aurait pu répondre en une courte phrase que " - Non. Avec des propriétés en pagaille aux quatre coins de La France, des revenus qui vous placent d’emblée dans les 10% les plus riches de ce pays, vous n’êtes évidemment pas prioritaires sur la liste des personnes dans le besoin. Après ça, libre à vous de tacler les assistés et de tabler en parallèle que les aides fiscales pour vous constituer un patrimoine immobilier n'auront jamais de limite, mais c’est à vos risques et péril. J'ajouterai que c'est limite criminel d'avoir inculqué ce principe à vos enfants qui pourtant vivent avec des salaires bien moins élevés et des endettements bien plus longs que les vôtres".
Mais non, s'il est soucieux de finir sa coupe de champagne, l'observateur reprendra aussi sec une mini tourte paprika / crevette en gardant pour lui ce délice, teinté de frisson, que lui procure la contemplation de la petite assemblée en boucle sur la mise en avant permanente d'un confort pour s'en plaindre deux secondes après.
Puis, il décrochera des conversations où l'on ne discerne plus les jeunes des vieux, préférant jouer à chat avec les gamins en songeant apaisé que non, la révolution c'est loin d'être pour demain ou alors qu'elle prendra dans ce pays un tour plus tragique que celui espéré par les aficionados locaux de la grande indignation mondiale.
Pour se révolter, il faudrait déjà avoir un semblant de conscience politique, un sentiment tranché des rapports de classe. Une classe de travailleurs ? Ici, chacun est déjà bien incapable de définir en quoi consiste son travail si ce n'est qu'il risque de le perdre s'il ne fait pas exactement ce qu'on lui dit, là où on lui dit, au prix qu'on lui dit, alors le sentiment de classe c'est encore plus "casse-couilles" qu'un film de Terrence Malick (même en 3D). Une classe sociale ? Du plus pauvre au plus riche, ils respirent par les mêmes marques, s'unissent sur les mêmes codes.
Bien éloigné semblera à notre observateur, un grand soir où serait décollée pour de bon ce terme classe moyenne avec lequel chacun s'étiquette à souhait, les pauvres se persuadant qu'ils seront riches avec la droite, les riches qu'ils risquent de s'appauvrir avec la gauche.
La boite à images a bétonné les espérances. Mélange de programmes publicitaires, abrutissants, d’information ciblée ou soumise au dogme de l'instant enrobé en flux tendu par la parole d'évangile des experts accrédités bouclant d'une chaîne à l'autre un cercle de la raison dont sont éradiquées ou raillées les opinions contrevenant à la bonne marche des vainqueurs. Dans ces salons calfeutrés, où l'on peut choisir la couleur de son pouf et l'arôme de son café, le lavage de cerveaux commence dès le biberon. Pujadas sert de berceuse, Secret Story remplace les contes et Florence Foresti vaut mille Marie Curie.
L’accès facile au confort, grâce à l’accession à la propriété par le crédit et à la fabrication délocalisée et low cost d’objets et de technologies symbolisant la réussite sociale, condamne toute velléité au dépassement d'une condition hors des sentiers battus du dominant. Tout ou presque ici a été obtenu vite, avec sa conséquence immédiate: la peur de perdre ce que l’on a, la télé ayant préalablement conditionné que les choses définissent qui l’on est. Hors catéchisme forcé pour les enfants, les idées de solidarité ou de partage sont hérétiques d’entrée. On ne fait plus cohésion par le travail, les revenus, ou même le pays, mais bien par l’acquisition immobilière, la possession d’objets, le respect de la mode et des codes ostentatoires.
La petite assemblée du dimanche est de ces gens de droite par défaut, tout simplement parce que la gauche, dont la représentation exposée par les médias se réduit à l'explication basique (expurgeant toute notion historique de plus de 3 mois), est associée chez eux au péril.
L'observateur les regardera ainsi, se pétant la panse à l'unisson, et conclura qu'à moins que la nouvelle politique ne les change, eux ne changeront pas leur politique: du vide à remplir à ras bord d'une morphine frelatée, remboursable avec intérêts.
Tôt ou tard, ils seront captés par le premier ou la première sachant répondre à ce ressentiment sans fin qui grignote d'amertume leur moindre propos sur l'objet ou le standing, cette vie rêvée pour eux par d'autres et qu'ils appellent liberté. Une rancœur diffuse, innée, voulant qu'avec l'arrivée de la gauche d’autres auraient plus qu'eux et qu'ils auraient à perdre dans cette répartition, en premier lieu parce qu'ils ne pourraient plus accumuler comme avant.
Ce ne sont pas les riches que la petite assemblée a dans son viseur. De par leur style de vie, la parade décomplexée des marques qu’eux s’acharnent au quotidien à obtenir au rabais, les riches sont un modèle, un cap, un arbre de vie. Vu sur M6, signé et certifié chez Calvi.
Derrière les rires d'enfants, le Médoc aidant, au fil des répliques sur tel quartier de la quatrième dimension envahit par les mosquées ou telle école peu fréquentable parce qu'il n'y aurait "que des noirs" (pas méchants parce qu'ils sont noirs mais parce que les noirs sont tous pauvres et, en tant que pauvres, sont jaloux, donc méchants) remonte insidieusement, dans les relents de blinis et les rots contenus de pâte aux truffes Lidl, la stigmatisation de ceux qui ne méritent pas ce qu’ils ont ou ce qu'ils pourraient avoir. Rapidement est atteint, ce que Laurent Wauquiez, sous inflexion Bessonienne, a conceptualisé comme le point Cancer de la société, et que les insatisfaits de ne pas avoir assez peuvent remplir avec l'ensemble humain ad-hoc.
Mettons à part l'enjeu local des législatives, que dit, en deux temps, la candidate d'extrême droite déambulant dans les rues d’Hénin-Beaumont devant les caméras de France Télévision lorsqu'elle lance à un jeune d'origine maghrébine au volant d’un cabriolet : "- Vous l’avez gagnée au loto votre voiture ou grâce au travail ?"
1 / Elle signifie que la voiture est le symbole de la réussite.
Sur ce point, écoutant quotidiennement les conversations des quartiers riches et pauvres (ce qui est le plaisir pas cher du promeneur solitaire), l'observateur est formel: quels que soient l'âge, le sexe et la couleur de peau, cette idée est bien ancrée dans la société. Ce qui explique probablement l'enfer que vit le piéton ici bas, mais c'est un autre débat.
2 / Que selon cette croyance en l'accomplissement par l'auto, quelqu’un n'ayant pas le look blanc à 100% ne mérite pas de "réussir" sans tricher, ou sans coup de pouce exceptionnel du destin.
3 / 1+2 Qu'un tel citoyen conduisant un cabriolet constitue un désordre consommé dans le système des représentations de la réussite. Le basané est à sa place s’il est pauvre, mais s’il commence à obtenir le même niveau de vie, voire supérieur que le blanc, il ne le peut qu’en le volant aux autres. Pire, il lui vole son idéal de réussite. Son cap.
Bien plus qu'avec un nationalisme ne suffisant pas à fédérer un peuple s'adonnant sans ciller depuis 30 ans au Made in China parce que c'est moins cher (même s'il ne fallait pas être une lumière pour deviner que cela lui coûterait un jour, si ce n'est son emploi au moins celui de ses enfants), l'observateur conclura que c'est lorsque qu'elle surfe, en free style ou pas, sur la thématique de la voiture que Marine Le Pen (comme d'autres à droite) est dangereusement compatible avec le plus grand nombre. Principe déclinable à d'autres objets de la vie courante.
Malgré 30 années de chômage massif, de désindustrialisation, d’envolée des prix de l’immobilier, jamais les Français n’ont autant possédé d’objets du confort, de biens immobiliers, de vêtements de marque, de signes extérieurs de richesse, de voitures. La source est artificielle (endettement massif + délocalisation de la fabrication à obsolescence programmée + prix cassés grâce à des réseaux de distribution locaux pratiquant également l’exploitation salariale éhontée) mais le moindre accident de débit (ou risque d'accident) dans la fontaine d’abondance est désormais vécu comme une intolérable injustice.
Il est toujours plus simple de désigner l'autre que de reconnaître le poids de ses addictions, de ses renoncements, des conséquences de ses actes, de ses actes d'achat, de son avidité, de son désir de rente, dans la destruction progressive du collectif.
Le changement c'est maintenant, une possibilité. L'autre c'est nous, une certitude.
Illustration : Tree of life, T.Malick (2011)
14 comments:
Merci Seb ! Tout est magistralement démonté ici ! Qu'il est bon de vous lire.
Merci et bravo, encore un très bon article ... il faudrait vraiment que tu aies plus d'audience (médias papier ?) !
À offrir à Noël prochain à la place de l'Heil-Phone : un florilège des articles de Seb Musset !
C est toujours un plaisir à lire. par contre je suis moins sur que toi que l explosion ne va pas arriver vite.
Avec la hausse des matieres premieres (et pas que du petrole), une bonne partie des endettes dont tu parles vont se retrouver la tete sous l eau.
En 1789, les paysans n avaient pas de conscience de classe mais ils avaient faim (mauvaise recolte plusieurs annees de suite)
c'est bien l'acteur super mauvais pitt dans l'horrible film three ?
Malheureusement ça ne correspond pas du tout à ce que je vis. Quasiment tous les CSP++ que je connais votent socialiste. Leur abomination c'est le FN, l'extrème gauche ils ne connaissent pas. Mais je n'ai pas l'impression qu'ils sont plus partageux pour autant.
Les ouvriers ou les jeunes eux ont eu plutot tendance à voter FN au premier tour, mais pas tous, et Hollande au second pour la plupart. Je ne connais pas un seul UMP, mais ça doit exister.
On ne doit pas vivre dans le même monde.
Malheureusement,çà fait plaisir de voir que d'autres voient la mème chose que soi.C'est la mème chose chez les ouvriers "favorisés" qui bossent au Luxembourg:immobilier,bagnoles et astuces fiscales sans oublier le racisme.
Cà va mal finir!
Tout simplement superbe.
J'ai découvert votre site qq mois avant les élections présidentielles et depuis je suis accroc.
Merci pour vos fines analyses et bonne continuation.
Salut Sebastien,
Merci pour ce magnifique post,
Un bruxellois (belgo-marocain).
Bipéde :
Rester sans idée sur mille sujets, plutôt que d'accepter celles qui ont cours : préjugés, lieux communs, convictions, derniers cris.
Ce choix fait mal : il blesse une tyrannie du cerveau, qui préfère penser faux que laisser un vide. Une poule sait tout.
@Toutatis : personnellement j'en côtoie tous les jours des actifs CSP++ qui votent UMP: cadres (comme moi) dans une boite high tech qui marche bien, + de 35 ans, revenus mensuels du foyer >= 6000 euros grosso modo. Leur vote pour Sarkozy a été un vote de classe, pour conserver leurs avantages, en particulier la défiscalisation sur l'immo locatif, sur les services à la personne (cours de musique, ménage, garde d'enfants, cours d'anglais...), bien qu'ils n'aient aucune conscience de classe en général et la plupart du temps aucune culture politique ou économique non plus. Mais bon, chacun a ce qu'il mérite n'est-ce-pas , et les autres n'avaient qu'à faire pareil...
@anonyme 5 juin 2012 14:20
Je côtoie exactement les mêmes personnes (CSP++ dans les derniers déciles de la population) qui ont surtout peur que "les autres" finissent par gagner plus qu'eux alors que ce ne sont que des branleurs. On retrouve le fantasme d'une majorité de français ou étrangers assistées par notre système de redistribution tout en ne foutant rien de la journée...
Mardi 5 juin 2012 :
Affaire Bettencourt : le juge se rapproche d'une convocation de Sarkozy.
L'affaire Bettencourt bientôt de retour sur le devant de la scène avec une dimension autrement plus spectaculaire ? Selon plusieurs sources judiciaires, le juge chargé de l'enquête sur l'abus de faiblesse présumé sur l'héritière de L'Oréal a organisé d'importantes confrontations peu avant le 15 juin prochain. Pourquoi avant cette date ? Tout simplement parce que ces jours précèdent l'expiration de l'immunité présidentielle de l'ancien chef de l'Etat. Le magistrat bordelais semble donc s'approcher d'une convocation de Nicolas Sarkozy.
Premier protagoniste pris dans les mailles judiciaires, Patrice de Maistre, ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt soupçonné d'avoir organisé un financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, écroué depuis le 23 mars dernier et dont une troisième demande de remise en liberté a été rejetée mardi, sera ainsi confronté à plusieurs protagonistes vendredi prochain puis le 14 juin. Patrice de Maistre sera notamment mis en présence de quatre anciens membres du personnel de maison des Bettencourt - l'ex-majordome Pascal Bonnefoy, l'ex-comptable Claire Thibout, l'ex-secrétaire Chantal Trovel et une ex-femme de ménage. Une autre confrontation par visioconférence est aussi programmée par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil le 14 juin avec René Merkt, avocat suisse impliqué dans des retraits d'espèces, a-t-on appris à l'audience.
Mis en examen pour "abus de faiblesse, abus de biens sociaux et escroquerie aggravée", Patrice de Maistre a admis avoir reçu dans son bureau de l'argent retiré en espèces en Suisse sur les comptes Bettencourt, quatre millions d'euros au total en 2007-2009, mais assure l'avoir ensuite remis aux Bettencourt et dit ignorer ce qu'ils en ont fait. Les avocats de Patrice de Maistre ont répété à l'audience où sa demande de remise en liberté a été rejetée qu'ils ne comprenaient pas l'utilité de la détention de leur client et suggéré qu'elle était en fait motivée par la volonté de préparer la mise en cause de Nicolas Sarkozy..
Susceptible d'être inquiété dans ce dossier, Nicolas Sarkozy perdra le 15 juin l'immunité pénale liée à sa fonction qui empêchait depuis 2007 toute audition ou poursuite. Le juge d'instruction s'interroge notamment sur des retraits d'espèces opérés avec la coopération de René Merkt, notamment deux de 400.000 euros chacun au moment de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Ces retraits coïncident dans le temps avec une rencontre entre Patrice de Maistre et Eric Woerth, alors trésorier de la campagne Sarkozy, et aussi avec une possible visite de Nicolas Sarkozy chez les Bettencourt à Neuilly.
http://lci.tf1.fr/france/justice/affaire-bettencourt-le-juge-se-rapproche-d-une-convocation-de-7335971.html
Un très bel article.
Mais pour rejoindre d'autres commentaires, ce n'est pas du tout spécifique aux électeurs de droite.
WOAW !!!
Quel article !
Je vous lis depuis 2007 et c'est peut-être, votre meilleur.
Une excellente synthèse en tout cas.
Moi qui redoutais chez vous une baisse de régime avec le changement (de régime justement)
je suis fort aise.
Je ne sais pas ce que vous trafiquez en dehors de ce blog pour gagner votre vie (à part vos livres que j'ai lu aussi) mais il est vrai que vous mériteriez amplement une plus grande exposition sur des médias nationaux.
Mais si je me fie à certaines de vos expériences audiovisuelles que vous avez racontées, les voies du milieu médiatique français sont impénétrables et j'imagine aussi que cette position de franc-tireur est un choix (plus ou moins) délibéré de votre part.
Vous aurez en tout cas largement contribué au "réveil" de ma conscience et certainement d'un grand nombre de vos lecteurs.
Et pour ça, MERCI, M. Musset.
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