Bon bah voilà. Il voulait répondre à "la question de défiance" , on sortira de cette heure et demie avec une seule certitude : il est encore président. L'intervention télévisée « à l'ancienne » du monarque avec son parterre de journalistes d'ornement laisse en conclusion une impression de vide.
Le tempo est donné dès la première minute : c'est pas ma faute, à chacun de se démerder, c'est pas moi qui fixe le prix du pétrole.
L'émission protocolaire se divise ensuite en deux parties : une soporifique, l'autre lexomylesque. Seront utilisés par le monarque, les méthodes de bases de la communication politique, c'est à dire 1 / j'esquive quand la question est gênante, 2 / je martèle les bons résultats.
Le chômage a baissé, le chômage a baissé, le chômage a baissé.
Humilité guindée : « Oui, j'ai fais des erreurs ». Le paquet fiscal ? Une erreur de communication.
Au passage entre les nombreux blancs qui viennent ponctuer les moues dubitatives des journalistes face aux réponses fuyantes du monarque à leurs questions moyennement audacieuses, nous noterons l'apparition de nouveaux termes : « automaticité » et « négociabilité » pour l'énoncé desquels on aurait pas hésité à bruler en place publique d'autres candidates. Tout cela n'est pas grave quand on est monarque. Cela n'empêche pas de faire la morale aux enseignants et d'exiger de leur part "plus de qualité".
Petit détour par l'électorat Lepéniste au fil de contradictions sur la question de l'immigration. On parle aussi du TIbet mais pas trop, visiblement ça énerve un peu. Yves Calvi, dans son beau costume a l'air accablé par la médiocrité du programme : scénario déjà vu, mauvaise interprétation, répliques sorties d'un film d'auteur français...
Le monarque semble au bout du rouleau. A noter un grand changement, il ne croit même plus à ce qu'il dit. Au fur et à mesure de sa laborieuse prestation visant à l'évidence un cœur de cible âgé et de droite, j'ai la terrible sensation que l'homme assiste impuissant au propre enterrement de ses ambitions et qu'il essaye de nous apitoyer sur son sort. Serait-ce la nouvelle stratégie de type « œil du cyclone » conseillée par Thierry Saussez face à la violente crise que La France va heurter de plein fouet ? En même temps cela nous change un peu de la Zen Attitude de Christine Lagarde.
A un moment, rechignant aux langues étrangères - sauf les italiennes - le monarque prononce le mot « SMIC » avec un certain dégoût dans la bouche. Puis, c'est la baiser de la mort aux organisations syndicales qu'il remercie chaleureusement. Enfin il se fend d'un conseil aux étudiants avec un : « Si on n'est pas inquiet quand on est jeune, c'est qu'on n'est pas jeune » qui devrait faire réfléchir son jeune électorat qui il y a encore dix mois, rêvait aux grands jours du libéralisme.
Oui mais voilà, c'était avant le drame. Le drame de l'impuissance au lendemain de l'euphorie. Le drame de cécité face au principe de réalité. Le drame d'un type qui croyait bouffer le monde et que le monde va croquer.
C'est mou, tout mou comme un épisode de « Derrick » à l'hospice. Même David Pujadas paraît teigneux, c'est dire.
Moment de sincérité, le monarque proteste avec un « je suis pas un roi moi » qui vient du cœur. A sampler en boucle.
Yves Calvi fulmine. Tout le monde le pense sur le plateau « mais putain qu'est-ce que je suis venu faire dans cette galère ! » Moi j'en suis à ma troisième bière. Je manque de m'étrangler quand le monarque amorce un laïus sur La Chine, la aussi à méditer. La chine n'est pas une menace mes chers frères, c'est juste LE modèle à suivre.
22h30. Voilà c'est fini. La messe est dite, le monarque s'est conféssé. Chez moi tout le monde dort.
Ce soir un monarque a prit 10 ans. Pourvu que ce ne soit pas notre cas.
Le tempo est donné dès la première minute : c'est pas ma faute, à chacun de se démerder, c'est pas moi qui fixe le prix du pétrole.
L'émission protocolaire se divise ensuite en deux parties : une soporifique, l'autre lexomylesque. Seront utilisés par le monarque, les méthodes de bases de la communication politique, c'est à dire 1 / j'esquive quand la question est gênante, 2 / je martèle les bons résultats.
Le chômage a baissé, le chômage a baissé, le chômage a baissé.
Humilité guindée : « Oui, j'ai fais des erreurs ». Le paquet fiscal ? Une erreur de communication.
Au passage entre les nombreux blancs qui viennent ponctuer les moues dubitatives des journalistes face aux réponses fuyantes du monarque à leurs questions moyennement audacieuses, nous noterons l'apparition de nouveaux termes : « automaticité » et « négociabilité » pour l'énoncé desquels on aurait pas hésité à bruler en place publique d'autres candidates. Tout cela n'est pas grave quand on est monarque. Cela n'empêche pas de faire la morale aux enseignants et d'exiger de leur part "plus de qualité".
Petit détour par l'électorat Lepéniste au fil de contradictions sur la question de l'immigration. On parle aussi du TIbet mais pas trop, visiblement ça énerve un peu. Yves Calvi, dans son beau costume a l'air accablé par la médiocrité du programme : scénario déjà vu, mauvaise interprétation, répliques sorties d'un film d'auteur français...
Le monarque semble au bout du rouleau. A noter un grand changement, il ne croit même plus à ce qu'il dit. Au fur et à mesure de sa laborieuse prestation visant à l'évidence un cœur de cible âgé et de droite, j'ai la terrible sensation que l'homme assiste impuissant au propre enterrement de ses ambitions et qu'il essaye de nous apitoyer sur son sort. Serait-ce la nouvelle stratégie de type « œil du cyclone » conseillée par Thierry Saussez face à la violente crise que La France va heurter de plein fouet ? En même temps cela nous change un peu de la Zen Attitude de Christine Lagarde.
A un moment, rechignant aux langues étrangères - sauf les italiennes - le monarque prononce le mot « SMIC » avec un certain dégoût dans la bouche. Puis, c'est la baiser de la mort aux organisations syndicales qu'il remercie chaleureusement. Enfin il se fend d'un conseil aux étudiants avec un : « Si on n'est pas inquiet quand on est jeune, c'est qu'on n'est pas jeune » qui devrait faire réfléchir son jeune électorat qui il y a encore dix mois, rêvait aux grands jours du libéralisme.
Oui mais voilà, c'était avant le drame. Le drame de l'impuissance au lendemain de l'euphorie. Le drame de cécité face au principe de réalité. Le drame d'un type qui croyait bouffer le monde et que le monde va croquer.
C'est mou, tout mou comme un épisode de « Derrick » à l'hospice. Même David Pujadas paraît teigneux, c'est dire.
Moment de sincérité, le monarque proteste avec un « je suis pas un roi moi » qui vient du cœur. A sampler en boucle.
Yves Calvi fulmine. Tout le monde le pense sur le plateau « mais putain qu'est-ce que je suis venu faire dans cette galère ! » Moi j'en suis à ma troisième bière. Je manque de m'étrangler quand le monarque amorce un laïus sur La Chine, la aussi à méditer. La chine n'est pas une menace mes chers frères, c'est juste LE modèle à suivre.
22h30. Voilà c'est fini. La messe est dite, le monarque s'est conféssé. Chez moi tout le monde dort.
Ce soir un monarque a prit 10 ans. Pourvu que ce ne soit pas notre cas.
1 comments:
Je me rapelle, durant la campagne présidentielle, notre cher président avait promis, lors d'un speech télévisé, qu'il ferait un referedum annuel (ou semestriel..) pour demander l'avis des Français sur sa reconduction. "si les Français ne sont pas content de moi, il faudra que je parte". Pas moyen de remettre la main sur cette séquence aujourd'hui..
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