Parfois, entre deux Steven Seagal, je m’en retourne à la lecture de précis philosophiques. Je dévore dans la nuit un petit « traité de savoir survivre par temps obscurs » acheté d’occasion. A vrai dire, je n’attendais pas grand chose de l’ouvrage du rédacteur en chef de Charlie-Hebdo mais sa lecture est revitalisante.
En plus d’une initiation à la philosophie de Montaigne pour le néophyte, Philippe Val décrit dans une succession de thématiques concises, l’intemporalité des peurs, des passions et des instincts de survie qui animent et animeront jusqu’au bout et malgré lui, l’humain. L’humain est ce système reproducteur qu’une bizarrerie de la nature a doté d’un cerveau plus complexe que toutes les autres espèces terrestres.
Bah oui, c’est pas flatteur mais c’est la plate réalité, l’homme est un animal comme autre, un élément du paysage naturel, un truc qui, ne venant de rien, vit, croit, fait la guerre pour que les autres croient comme lui avant de s’en retourner dans l’anonymat au pas grand chose métaphysique d’où il vient. Pour son malheur et parfois son bonheur, l’homme a développé des facultés qui lui permettent d’avoir conscience des autres, de lui et surtout de sa destinée funeste.
A partir de là, et dans le souci instinctif de laisser son libre-arbitre au vestiaire, l’homme a crée Dieu, le consensus, l’arbre de noël et ses cadeaux, la télé réalité, le mythe de la jeunesse éternelle et, de tous temps, il se montre particulièrement ingénieux dans l’édictions de nouvelles règles morales. Autant d’artifices composant l’écran de brouillard plus ou moins épais suivant les époques entre ce qui fait de lui un être pensant, actif, en accord avec sa part d’animalité, son environnement, ses semblables, son passé et son devenir et la pièce d’un système global qui le digère. Système de la carotte et du bâton auquel l’individu, à l’imaginaire atrophié par tant de facilités, se soumet de bonne grâce même s’il doit renoncer à des libertés fondamentales incité qu’il est à croire que cela le conduira à l’épanouissement personnel, bien loin de la barbarie. Et tant pis si l’histoire lui prouve régulièrement le contraire.
Là où certains, dont votre rédacteur, ont besoin de voir pour croire, il suffira toujours à la plupart de croire pour voir. Faut faire avec. C'est tout l'objet du traité.
En plus d’une initiation à la philosophie de Montaigne pour le néophyte, Philippe Val décrit dans une succession de thématiques concises, l’intemporalité des peurs, des passions et des instincts de survie qui animent et animeront jusqu’au bout et malgré lui, l’humain. L’humain est ce système reproducteur qu’une bizarrerie de la nature a doté d’un cerveau plus complexe que toutes les autres espèces terrestres.
Bah oui, c’est pas flatteur mais c’est la plate réalité, l’homme est un animal comme autre, un élément du paysage naturel, un truc qui, ne venant de rien, vit, croit, fait la guerre pour que les autres croient comme lui avant de s’en retourner dans l’anonymat au pas grand chose métaphysique d’où il vient. Pour son malheur et parfois son bonheur, l’homme a développé des facultés qui lui permettent d’avoir conscience des autres, de lui et surtout de sa destinée funeste.
A partir de là, et dans le souci instinctif de laisser son libre-arbitre au vestiaire, l’homme a crée Dieu, le consensus, l’arbre de noël et ses cadeaux, la télé réalité, le mythe de la jeunesse éternelle et, de tous temps, il se montre particulièrement ingénieux dans l’édictions de nouvelles règles morales. Autant d’artifices composant l’écran de brouillard plus ou moins épais suivant les époques entre ce qui fait de lui un être pensant, actif, en accord avec sa part d’animalité, son environnement, ses semblables, son passé et son devenir et la pièce d’un système global qui le digère. Système de la carotte et du bâton auquel l’individu, à l’imaginaire atrophié par tant de facilités, se soumet de bonne grâce même s’il doit renoncer à des libertés fondamentales incité qu’il est à croire que cela le conduira à l’épanouissement personnel, bien loin de la barbarie. Et tant pis si l’histoire lui prouve régulièrement le contraire.
Là où certains, dont votre rédacteur, ont besoin de voir pour croire, il suffira toujours à la plupart de croire pour voir. Faut faire avec. C'est tout l'objet du traité.
1 comments:
Rien que la 1ere phrase du deuxième paragraphe m'a déjà valu -pour avoir eu le tort de croire à cette évidence dur comme fer- de nombreuses réprimandes de proches, et de nombreuses discussions houleuses. Soyons mièvre et lèche cul deux secondes, notre cerveau d'être -soit disant- supérieur sert aussi à ça : Il est de plus en plus rare de lire l'évidence.
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