Colère et détermination. Ils sont toujours là à braver le froid et la pluie pour faire du bruit.
Vidéo sans commentaires (autres que musicaux) de la journée de mobilisation du samedi 16 octobre 2010 contre la réforme des retraites à Paris.
Vous noterez une légère interruption du film entre Bastille et Nation pour cause de ravitaillement et débat en bistrot avec quelques camarades blogueurs où il fut question de la tournure des évènements :
- La réduction du débat médiatique ces derniers jours à la seule personne du Monarque sous l'angle du "cédera-t-il ou non ?" avec son complément immédiat "bien sûr que non il ne cédera pas".
- Le mutisme d'un gouvernement[1] pourtant si prompt à l'ouvrir à tort et à travers au moindre sujet.
- Sa possible stratégie du pourrissement, à savoir attendre le débordement et la casse pour nous rejouer la partition de l'ordre et de la sécurité (alors que les seuls vrais débordements actuels sont plutôt du côté policier) et retisser du "lien" avec l'électorat déçu de droite.
- L'énorme pas en avant accompli en six mois dans la connaissance de la problématique des retraites par l'ensemble des français, y compris les plus jeunes.[2]
- La nécessité du blocage pour passer à la vitesse supérieure et régler le destin de cette réforme au plus vite (parce que c'est pas tout ça mais ca caille sévère en hiver).
Tandis que les derniers cortèges déboulaient Place de la Nation, nous apprenions (pas une surprise à vrai dire) le discret rejet à l'assemblée nationale, début septembre, de l'amendement Rugy, Mamère, Cochet et Poursinoff qui visait à aligner les retraites de nos élus sur le régime général et ce à la quasi unanimité des votes des députés présents ce jour-là ! Preuve qu'un référendum[3] sur les retraites, ça a du bon...
[1] Enfin je veux dire à part la septième compagnie des Yade, Lancar et Morano...
|2] Comme on a mal compris, l'UMP via la bouche à bêtises de son porte-parole de choc, nous promet un supplément de pédagogie.
[3] Oui mais alors un referendumounet entre potes.
Vidéo sans commentaires (autres que musicaux) de la journée de mobilisation du samedi 16 octobre 2010 contre la réforme des retraites à Paris.
Vous noterez une légère interruption du film entre Bastille et Nation pour cause de ravitaillement et débat en bistrot avec quelques camarades blogueurs où il fut question de la tournure des évènements :
- La réduction du débat médiatique ces derniers jours à la seule personne du Monarque sous l'angle du "cédera-t-il ou non ?" avec son complément immédiat "bien sûr que non il ne cédera pas".
- Le mutisme d'un gouvernement[1] pourtant si prompt à l'ouvrir à tort et à travers au moindre sujet.
- Sa possible stratégie du pourrissement, à savoir attendre le débordement et la casse pour nous rejouer la partition de l'ordre et de la sécurité (alors que les seuls vrais débordements actuels sont plutôt du côté policier) et retisser du "lien" avec l'électorat déçu de droite.
- L'énorme pas en avant accompli en six mois dans la connaissance de la problématique des retraites par l'ensemble des français, y compris les plus jeunes.[2]
- La nécessité du blocage pour passer à la vitesse supérieure et régler le destin de cette réforme au plus vite (parce que c'est pas tout ça mais ca caille sévère en hiver).
Tandis que les derniers cortèges déboulaient Place de la Nation, nous apprenions (pas une surprise à vrai dire) le discret rejet à l'assemblée nationale, début septembre, de l'amendement Rugy, Mamère, Cochet et Poursinoff qui visait à aligner les retraites de nos élus sur le régime général et ce à la quasi unanimité des votes des députés présents ce jour-là ! Preuve qu'un référendum[3] sur les retraites, ça a du bon...
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[1] Enfin je veux dire à part la septième compagnie des Yade, Lancar et Morano...
|2] Comme on a mal compris, l'UMP via la bouche à bêtises de son porte-parole de choc, nous promet un supplément de pédagogie.
[3] Oui mais alors un referendumounet entre potes.
13 comments:
...oeil pour oeil, montreuil...
C'est un nouveau commandement inventé par la classe politique au pouvoir :
fais aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse
au petit jeu du comptage de manifestants,vu que syndicats et police étant parties prenantes et peu susceptibles d'impartialité, je m'y mets aussi.
Prenons une manif parisienne, dont le comptage fait consensus : la gay pride , soit environ 350 000 personnes. La gay pride se déroule de denfert à bastille.
Compte tenu de la largeur des voies, de la densité de la foule (dans le cas d'une gay pride, il faut prendre en compte les chars qui prennent de la place), compte tenu que ce samedi il y avait deux défilés (république-voltaire-nation et république-filles du calvaire-bastille-fbg st antoine-nation), j'arrive à une manif des retraites qui pèse une bonne demi-gay pride. soit 125 000 / 150 000 personnes.
Avec cette méthode révolutionnaire de comptage, je vais donc devenir spécialiste en tout et rien sur LCItélé.
Quand les Français ne se déplaçaient même pas pour aller voter, on disait :
"Les Français ont voté avec leurs pieds !"
Aujourd’hui, comme hier, beaucoup de Français ont compris que pour bloquer le pays, il fallait suivre la consigne des travailleurs CGT de la raffinerie de Donges.
"Quand je leur ai demandé comment, concrètement, nous pouvions les aider, la réponse a été simple : allez chercher de l’essence aux pompes !"
http://www.7septembre2010.fr/post/2010/10/17/Bonnes-nouvelles-de-la-raffinerie-de-Donges-%2844%29
Aujourd’hui, comme hier, beaucoup de Français ont suivi la consigne et sont allés faire le plein de leur voiture, ou de leur moto, ou de leur jerrican.
Cette action n’est pas seulement une action de précaution ou une action de panique.
Cette action est aussi une action politique de chaque automobiliste, de chaque motard.
Cette action a comme conséquence concrète la pénurie de carburant dans cinq régions françaises : Ile-de-France, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Provence Alpes Côte d’Azur.
Les journaux télévisés diffusent en ce moment la carte de la France : ces cinq régions sont en rouge (= très grande difficulté pour trouver du carburant).
De plus en plus de régions sont en orange.
De moins en moins de régions sont en vert.
Nous sommes en train de gagner la guerre du carburant.
Si nous arrivons à créer une pénurie de carburant sur tout le territoire français, le gouvernement sera forcé de reculer.
"Les Français ont voté avec leur voiture !"
"Les Français ont voté avec leur moto !"
"Les Français ont voté avec leur jerrican !"
Superbe vidéo, la qualité est au rendez-vous on se lasse pas je trouve de ce "no comment"
Dimanche 17 octobre 2010 :
Seules 200 stations-service sur 13.000 étaient "gênées" en France, a affirmé le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau sur Europe 1.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j29ijdvNScFqHll4Rm1KgmqyO-tw?docId=CNG.2af5526021d4fb9e8c9306f1ce8b643b.461
Seulement 200 stations-service en rupture de stock ?
La France compte 100 départements, donc il n’y aurait que 2 stations-service en rupture de stock dans chaque département ?
Seulement 2 stations-service en rupture de stock dans chaque département ?
Foutaises !
Ce chiffre est scandaleusement sous-estimé.
Ce chiffre, c’est de l’intox.
Dominique Bussereau ment presque autant qu'Eric Woerth.
Ce gouvernement est un club de menteurs.
Balle de Manif
Aux armes petits citoyens !
Un camarade à vous a perdu un œil, je suis au courant mais ce n’est pas une raison de vous faire crever les deux. Ce n’est pas votre malaise !
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Manif
C'est la lutte finale....
Aux armes citoyens,formons les.....
On dirait qu'on s'approche c'est beau ca resemble à quelque chose...
Faites le plein de votre véhicule remplissez des jerricanes...
soyons solidaires...
Pour la victoire.
Faut pas s'enflammer, déjà agir concrètement pour gagner face au gouvernement, qui a bel et bien choisi la voie de l'affrontement (cf. réquisitions...). C'est à nous de rester déterminés et lucides, et de ne pas tomber dans les pièges qui nous sont tendus. Répondons de façon intelligente à leurs provocations minables.
Nous sommes les plus nombreux.
Nous allons les coucher.
Et ils le savent !
REFORME DES RETRAITE : UNE AFFAIRE DE FAMILLE
Malgré le désastre qui frappe actuellement les systèmes de retraites de ce type partout dans le monde du fait de la crise… » Eh bien figurez-vous qu’un tel « fonds de pension à la française » est en voie de création, avec aux manettes… Guillaume Sarkozy ! Le frére de Nicolas.
Le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics », annonce en effet cet après-midi le Nouvel Observateur. Pour le site d’information créé par Edwy Plenel, la contre-réforme des retraites « va conduire à l’asphyxie financière des grands régimes par répartition » et sera donc « propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près ». Et parmi eux donc, le groupe Malakoff Médéric, dont Guillaume Sarkozy est le Délégué général. Explication de Mediapart : « Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plutôt d’une stratégie concertée en famille : l’un assèche les régimes par répartition tandis que l’autre pose les fondements du système par capitalisation. Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile. Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Elysée. » L’Obs précise l’accusation : « En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d’Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée. » Tiens revoilà Pérol, l’homme scandaleusement blanchi de l’accusation de prise illégale d’intérêt par Jean-Claude Marin, procureur de Paris. La Sarkozie est un petit monde… Mais poursuivons avec Mediapart : « Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation ? Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l’Etat ? » Notre proposition de réponse : parce qu’ « Ensemble, tout devient possible » ! Avec les retraites de misère qui seront servies aux millions de Français « coupables » de ne pas disposer de toutes leurs annuités, le marché de la retraite complémentaire devrait représenter entre 40 et 100 millions d’euros : « en fonction de l’aspect final de la réforme, précise L’Obs, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c’est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Mediapart publie notamment un « business plan » confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marché de 17% d’ici dix ans. ».
Comme disait Don Corleone, la famille, c’est sacré !
France : 1500 stations-service en rupture de stock.
Alors que les raffineries ont reconduit la grève en France, 1500 stations-service sont en rupture de stock de carburant lundi matin.
Des opérations escargot ont aussi été lancées dans tout le pays. Le Premier ministre François Fillon a toutefois répété que la réforme sera comme prévu votée mercredi.
"On peut penser que sur les 4000 stations de la grande distribution qui distribue 60 % du carburant en France, il y en a quelque 1500 en rupture d'un produit ou totalement à sec", a fait savoir l'Union des importateurs indépendants pétroliers, qui représente la grande distribution.
Selon l'organisation, "20 à 25 % de son potentiel de distribution est soit arrêté, soit en difficulté. Certaines régions sont plus touchées que d'autres, comme l'Ouest et la Bretagne.
http://www.tsr.ch/info/monde/2591470-france-1500-stations-service-en-rupture-de-stock.html
Moralité : les retraites c'est comme le pétrole ; selon qu'on choisit la collaboration internationale ou la guerre de tous contre tous, y en aura bien assez ou pas du tout...
PS : pour la retraite, juste une précision. C'est facile d'accuser Sarko : mais dans ce cas, pourquoi TOUS nos bobos ont-ils voté OUI en mai 2005 alors qu'en vérité, le fossoyeur des retraites est moins la droite française que la droite globalisée dont Bruxelles est la succursale régionale, le portevoix idéologique et la télécommande politique ?
Bruxelles, seule et véritable fossoyeuse des services publics via le traité de Maastricht rédigé par nos technos mondialistes appointés par le Capital : le reste n'est que branlette gauchiste et autofiction d'opposition rigolarde... Et c'est vrai que Bruxelles n'a jamais craint la rue, sa sono de gauche et ses merguez hallal - pas davantage qu'elle ne craint nos bobos applaudisseurs de tout et son contraire, cocus festoyant dont elle garde la faveur mondaine !
Bruxelles, palais du nihilisme. Europe, slogan du dernier homme.
:))
Un article instructif :
http://www.politis.fr/Sevriena-l-entreprise-sarkozyste,11865.html
Une réforme juteuse pour la famille sarko !!!
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