3 novembre 2009

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Le PR a des ratés

Rien ne va plus pour le réactionnaire présidentiel de nouvelle génération : Le PR.

Les assemblées de contre-pouvoir théoriquement affiliées au gouvernement se rebiffent de plus en plus contre ses décisions. Elles accompagnent ainsi les opinions populaires et médiatiques dont les sentiments de crainte et d'indignation face à sa politique se mêlent jusqu'à la nausée (et ce au-delà nos frontières.)

Après l’Assemblée, c'est donc le Sénat qui place le PR sous surveillance. La nouvelle génération de réactionnaire présidentiel est loin d'être condamnée en bloc mais les autorités de sûreté l’invitent à améliorer certains éléments clefs.

En effet, députés et sénateurs, élus de terrain, sont exposés à sa toxicité réformatrice. Certains vont plus loin confessant que son mode de fonctionnement laisse à désirer :

" - Il est complètement déconnecté des réalités. Il met en péril mon niveau de sécurité électoral. Et pis, comment que je vais faire pour équilibrer mon budget sans ma taxe pro ?"

Un autre :
" - L'hyper-activité ça allait encore mais les frais de fonctionnement !"

Et celui-ci, encore plus explicite :
" - Il a pété un câble. Avec lui, on frise chaque jour l'accident nucléaire. Vous avez vu les ravages de la contamination sur son fils ? "

Le logiciel de contrôle-commande-des-puissants, programme de soumission idéologique permettant au capital de piloter au jour le jour l’unité centrale présidentielle et de l'arrêter précipitamment en cas d'incident, serait-il en cause ? Décrite comme « complexe », l'architecture, en fait très simple, de ce logiciel ne permet plus à l'état de garantir les niveaux de bien-être populaire, les critères d'équité, de justice et de décence sociale requis pour en faire une république respectée de tous.

Malgré le dérèglement des évènements dont on a pu remonter la cascade jusqu'à cette baisse de tension du 26 juillet 2009, le centre névralgique du pouvoir est bien conscient 1 / de son inefficacité 2 / qu'elle commence à se voir même chez les partisans du "il faut tout atomisé" d'hier. 3 / que dire n'importe quoi à répétition n'est pas une politique viable à moyen terme.

Dans une précipitation ne trompant personne, la cellule de crise Guéant-Guaino a riposté en anticipant le protocole de sauvegarde électorale par bourre-pif idéologique (initialement prévue pour 2011) . Nom de code : Identité Nationale. Grossier subterfuge que tous dénoncent mais dans lequel tous tombent et qui permet de passer sous silence le principal bilan des 30 mois d'activité du réactionnaire de nouvelle génération : L'apocalypse sociale.

L'heure est grave. Une déconvenue à l’approche de ce qui devait être une étape supplémentaire d’implantation territoriale du management national à la sauce mondialisée par désherbage des acquis et pulvérisation des espoirs, à savoir les élections régionales, serait un revers pour le PR, et ce malgré la radio-protection de certains chroniqueurs.

Affecté à la manœuvre du pathétique contre-feu dont l'épaisseur du trait fait craindre le pire quant aux dégâts subis par l'infrastructure du PR, le contre-maître Besson, dont nous croyons savoir qu’il brigue une prochaine promotion interne au sein de la centrale, multiplie les interventions pour vanter la nouvelle politique maison : A défaut d'avoir un boulot, à manger, un toit, la confiance, la sécurité et un avenir, soyons fiers d'être Français !

Souvent analysé, régulièrement ridiculisé, le PR subit aujourd'hui sa plus importante baisse de régime. Au bout de deux ans et demi, le chantier français accuse un déficit budgétaire de 141 milliards d'euros, entre 20.000 et 40.000 chômeurs supplémentaires chaque mois, 2.574.000 chômeurs "officiels" et une création sans précédent de nouveaux impôts. Les réserves proviennent désormais du propre personnel du réactionnaire de troisième génération, au point de semer la discorde dans cette belle mécanique. Et l'ajout récent de pièces chinoises ne rassure ni le personnel, ni les utilisateurs.

Le PR, jadis fleuron du génie politique français, est-il maudit?

Relativisons. Malgré les "retards de développement", les "accidents d'exploitation" pour cause de "crise", faute d'une énergie alternative d'opposition crédible à base de synergie entre pondérés et radicaux, à forte dominante sociale, la mise en service de la deuxième session du propulseur néolibéral attendue mai 2012 ne semble en rien contrariée.

C'est bien ce que nous assure son porte-parole à chacune de ses interventions (pour celui qui sait entendre entre les mots) :

"- Il n'a rien changé, ne changera rien et il vous emmerde."

6 comments:

Le_M_Poireau a dit…

Un président dont le pouvoir implose sous nos yeux et dévoile la somme des dégâts commis et en train de se commettre. Je pense que Sarkozy sera bientôt très isolé…
:-))

peuples a dit…

Ca sniffe bon le bon vieux R PR.

Anonyme a dit…

re le sinistre

Faut voir.

Pas mal de gens le supportent malgré tout... réfléchir fait chier pas mal de monde, c'est triste à dire mais c'est vrai.

En plus, il ne sert à rien de déboulonner Sarko et son gouvernement sans évacuer le pouvoir des gens qui controlent ce petit monde...

De toute façon, il,est clair, qu'au vu des réalités du pays, de l'occident en général, et de l'ampleur de la crise, qui malgré ce que dit Lagarde ne fait que s'aggraver, que le niveau de vie va radicalement chuter.

Rafo a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Rafo a dit…

Si un référendum d'initiative populaire était possible, on pourrait en proposer un pour demander des élections présidentielles anticipées.
Les français ont été 20 millions à se tromper de bulletin en 2007, il suffit de recommencer.

Anonyme a dit…

Avec retard, merci pour le lien !

Gabale

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