Où comment, quand la propagande médiatique est à ce point unilatérale, sa larme mécanique et son scandale formaté, il convient de se défendre sur internet de la contamination des cerveaux.
Prenons deux "faits-divers" de la journée d'hier, plus liés qu'il n'y parait.
1 / Les sifflets de La Marseillaise au match France-Tunisie :
Je n'aime pas ce sport à dominante laborieuse sur lequel s'alignent les cerveaux les moins compliqués. Néanmoins, j’éprouve quelques plaisirs éphémères lorsque la prétentieuse et surpayée équipe de France de football se fait corriger. J’ai ainsi de bons souvenirs d’un France-Roumanie en 1993 au Parc des Princes, d’un match contre le Danemark en 2002 où j'avais réveillé mes voisins par mes cris de joie et, plus récemment, d’une coupe de l’Euro proprement fabuleuse avec l’apothéose d’une demande en mariage !
Donc, je n’ai pas regardé le match amical France-Tunisie d’hier (j'avais honnêtement mieux à faire) dont les médias prévoyaient qu'en introduction, La marseillaise serait sifflée. Quelle clairvoyance et que de jolis comptes-rendus de match. D'autres sifflets, ceux pour Sarkozy à Sandouville, ceux du 14 juillet ou encore ceux des apprentis à Bercy il y a deux semaines, eux, non seulement ne furent pas anticipés mais pas rapportés non plus par nos vaselineux médias aux ordres des stratèges en com' de l’Élysée.
Quelques heures après l'avortement de l'épopée Besson à Montfermeil (elle-même bien annoncée en amont), le plan média se déroulait comme d'autres avant lui : Haro sur la racaille siffleuse ! Comme en toute période de guerre, et ne vous trompez pas nous sommes en guerre, il faut se trouver des ennemis. Ainsi ce matin sur RMC et d'autres talk-radios à auditeurs canalisés, on pouvait entendre un florilège "casté" de réactions effarouchées :
« Pour un match de foot c’est pas tolérable !»
« J’ai honte ! »
« On peut pas tolérer ça ! »
« Est-ce que vous croyez qu’un match de foot c’est fait pour ça ? »
…et autres automatismes suscités par conditionnement idéologico-médiatique qu'en grattant un peu, les auditeurs ou lecteurs outrés sont incapables d’argumenter autrement que par des lieux communs entendus dans un Droit de Savoir spécial "vermine du 93". Bien sur les animateurs ne grattent jamais à contre-sens. Les siffleurs, si on prenait la peine de les interroger, pourraient détailler les racines de leur mécontentement. Et leurs conclusions seraient peut-être désagréables à entendre.
La question que les animateurs jadis nommés "journalistes" devrait poser au lendemain de ces sifflets prévisibles (et prévus par eux-mêmes) reste encore et toujours :
Sûr que des têtes vont tombées, que des lois liberticides seront votées. Quelque chose me dit qu'elles étaient déjà dans les cartons et que l'on attendait plus que l'escarmouche (quitte à la monter en épingle avant même qu'elle n'est lieu) qui mettrait le feu au vote et que tout ce barnum n'est qu'une vaste embrouille de type contre-feu visant à occuper le bas-peuple (et à le diviser par la même occasion).
Inutile de préciser que, pour votre rédacteur, il y a tous les jours des scandales nationaux bien plus intolérables.
Que l'on ne me taxe pas d'anti-patriotisme. J'en appelle bien sûr, et ce blog en apporte la preuve quotidienne, au respect de La Marseillaise :
En effet : Aux armes citoyens, controns-nous de la tyrannie !
2 / Super Luc Besson et John Travolta à Montfermeil (mais en fait non) :
Tout d'abord, une petite définition tirée du Who's fucking Who :
Luc Besson : Agriculteur cinématographique en navets industriels dont les médias ne soulignent jamais que les tournages finissent souvent dans la colonne faits-divers avec des morts, des blessés graves ou des procès aux Prud'homme.
Bizarrement (ou pas) le matin même du match France-Tunisie, nous avons eu le droit à une grosse com' radiophonique sur l’incendie de dix voitures à Montfermeil. Pourquoi celles-ci plus que d'autres ? C'est que Montfermeil (mairie UMP) est le territoire à haute subvention régionale que le gros Besson (notre pays a les Orson Welles qu'il mérite) accompagné de John Travolta (dont les médias nous ont soudain épargné leur sempiternelle stigmatisation de son appartenance à l’église de Scientologie) avait décidé de coloniser le temps d’une semaine pour se faire un peu de promo sur le dos des cités en même temps qu’il redorerait son blason : Après tout, c’est en partie en cause de son film de bouse à 5 millions d'euros que l’on a pas décroché les JO de 2012 ! (Je ne peux, à ce sujet, que le remercier.) Je n’entre pas dans la polémique de savoir comment sur un tournage coproduit par Travolta lui-même, on arrive à brûler 10 voitures sans (au minimum) qu’il y ait une complicité en interne ou que les gars de la sécurité soient vraiment mal payés (ce qui, connaissant les hautes conditions sociales qui règnent sur les tournages du Gros Besson n’est pas impossible) mais je m’interroge… Sachant que ce tournage était annoncé et sur-annoncé, qu'est-ce qui rapportait le plus (en terme d'image que de thune) : Aller tourner à Montfermeil ou faire croire que l’on allait tourner à Montfermeil ?
Sachant que l'homme fonctionne beaucoup à l'échange de services (tournage d'Angel-A dans un Paris vide appuyé par un Delanoé en échange du soutien du cinéaste à la candidature parisienne aux JO), il faudra donc suivre, dans les semaines à venir, la carrière de Besson et de ses productions ainsi que l'actualité policière et législative concernant les cités pour avoir la réponse à ma question.
Que voulez-vous, je reste traumatisé par cette vision d'horreur au rayon "films français" d'un vidéoclub de Toronto où je n’ai trouvé que : Taxi 3, Le cinquième élément et Wasabi, trois sombres bouzaces intergalactiques de prêt-à-lobotomiser (dangereuse dans le cas de Taxi dont on pourrait faire une thèse sur la nuisance sociale que véhicule cette diarrhée filmée) initiées par le money maker néo-libéral (quasi hégémonique en France) qui est au septième-art ce que Bill Gates est à l'informatique et qui désormais veut passer pour un bon samaritain.
Enfin...comme le disaient les capitalistes intégristes il y a encore un an, c'est le marché qui fait la loi :
Variation de l'action Europa Corp sur un an : -63.52%
Prenons deux "faits-divers" de la journée d'hier, plus liés qu'il n'y parait.
1 / Les sifflets de La Marseillaise au match France-Tunisie :
Je n'aime pas ce sport à dominante laborieuse sur lequel s'alignent les cerveaux les moins compliqués. Néanmoins, j’éprouve quelques plaisirs éphémères lorsque la prétentieuse et surpayée équipe de France de football se fait corriger. J’ai ainsi de bons souvenirs d’un France-Roumanie en 1993 au Parc des Princes, d’un match contre le Danemark en 2002 où j'avais réveillé mes voisins par mes cris de joie et, plus récemment, d’une coupe de l’Euro proprement fabuleuse avec l’apothéose d’une demande en mariage !
Donc, je n’ai pas regardé le match amical France-Tunisie d’hier (j'avais honnêtement mieux à faire) dont les médias prévoyaient qu'en introduction, La marseillaise serait sifflée. Quelle clairvoyance et que de jolis comptes-rendus de match. D'autres sifflets, ceux pour Sarkozy à Sandouville, ceux du 14 juillet ou encore ceux des apprentis à Bercy il y a deux semaines, eux, non seulement ne furent pas anticipés mais pas rapportés non plus par nos vaselineux médias aux ordres des stratèges en com' de l’Élysée.
Quelques heures après l'avortement de l'épopée Besson à Montfermeil (elle-même bien annoncée en amont), le plan média se déroulait comme d'autres avant lui : Haro sur la racaille siffleuse ! Comme en toute période de guerre, et ne vous trompez pas nous sommes en guerre, il faut se trouver des ennemis. Ainsi ce matin sur RMC et d'autres talk-radios à auditeurs canalisés, on pouvait entendre un florilège "casté" de réactions effarouchées :
« Pour un match de foot c’est pas tolérable !»
« J’ai honte ! »
« On peut pas tolérer ça ! »
« Est-ce que vous croyez qu’un match de foot c’est fait pour ça ? »
…et autres automatismes suscités par conditionnement idéologico-médiatique qu'en grattant un peu, les auditeurs ou lecteurs outrés sont incapables d’argumenter autrement que par des lieux communs entendus dans un Droit de Savoir spécial "vermine du 93". Bien sur les animateurs ne grattent jamais à contre-sens. Les siffleurs, si on prenait la peine de les interroger, pourraient détailler les racines de leur mécontentement. Et leurs conclusions seraient peut-être désagréables à entendre.
La question que les animateurs jadis nommés "journalistes" devrait poser au lendemain de ces sifflets prévisibles (et prévus par eux-mêmes) reste encore et toujours :
La présence d'hymnes nationaux dans des compétitions sportives débordant de joueurs surpayés, de publicités et de sponsors n'est-elle pas une injure faite à tous les hymnes nationaux, aux combats et aux combattants qu'ils sont censés symboliser ?
Sûr que des têtes vont tombées, que des lois liberticides seront votées. Quelque chose me dit qu'elles étaient déjà dans les cartons et que l'on attendait plus que l'escarmouche (quitte à la monter en épingle avant même qu'elle n'est lieu) qui mettrait le feu au vote et que tout ce barnum n'est qu'une vaste embrouille de type contre-feu visant à occuper le bas-peuple (et à le diviser par la même occasion).
Inutile de préciser que, pour votre rédacteur, il y a tous les jours des scandales nationaux bien plus intolérables.
Que l'on ne me taxe pas d'anti-patriotisme. J'en appelle bien sûr, et ce blog en apporte la preuve quotidienne, au respect de La Marseillaise :
En effet : Aux armes citoyens, controns-nous de la tyrannie !
2 / Super Luc Besson et John Travolta à Montfermeil (mais en fait non) :
Tout d'abord, une petite définition tirée du Who's fucking Who :
Luc Besson : Agriculteur cinématographique en navets industriels dont les médias ne soulignent jamais que les tournages finissent souvent dans la colonne faits-divers avec des morts, des blessés graves ou des procès aux Prud'homme.
Bizarrement (ou pas) le matin même du match France-Tunisie, nous avons eu le droit à une grosse com' radiophonique sur l’incendie de dix voitures à Montfermeil. Pourquoi celles-ci plus que d'autres ? C'est que Montfermeil (mairie UMP) est le territoire à haute subvention régionale que le gros Besson (notre pays a les Orson Welles qu'il mérite) accompagné de John Travolta (dont les médias nous ont soudain épargné leur sempiternelle stigmatisation de son appartenance à l’église de Scientologie) avait décidé de coloniser le temps d’une semaine pour se faire un peu de promo sur le dos des cités en même temps qu’il redorerait son blason : Après tout, c’est en partie en cause de son film de bouse à 5 millions d'euros que l’on a pas décroché les JO de 2012 ! (Je ne peux, à ce sujet, que le remercier.) Je n’entre pas dans la polémique de savoir comment sur un tournage coproduit par Travolta lui-même, on arrive à brûler 10 voitures sans (au minimum) qu’il y ait une complicité en interne ou que les gars de la sécurité soient vraiment mal payés (ce qui, connaissant les hautes conditions sociales qui règnent sur les tournages du Gros Besson n’est pas impossible) mais je m’interroge… Sachant que ce tournage était annoncé et sur-annoncé, qu'est-ce qui rapportait le plus (en terme d'image que de thune) : Aller tourner à Montfermeil ou faire croire que l’on allait tourner à Montfermeil ?
Sachant que l'homme fonctionne beaucoup à l'échange de services (tournage d'Angel-A dans un Paris vide appuyé par un Delanoé en échange du soutien du cinéaste à la candidature parisienne aux JO), il faudra donc suivre, dans les semaines à venir, la carrière de Besson et de ses productions ainsi que l'actualité policière et législative concernant les cités pour avoir la réponse à ma question.
Que voulez-vous, je reste traumatisé par cette vision d'horreur au rayon "films français" d'un vidéoclub de Toronto où je n’ai trouvé que : Taxi 3, Le cinquième élément et Wasabi, trois sombres bouzaces intergalactiques de prêt-à-lobotomiser (dangereuse dans le cas de Taxi dont on pourrait faire une thèse sur la nuisance sociale que véhicule cette diarrhée filmée) initiées par le money maker néo-libéral (quasi hégémonique en France) qui est au septième-art ce que Bill Gates est à l'informatique et qui désormais veut passer pour un bon samaritain.
Enfin...comme le disaient les capitalistes intégristes il y a encore un an, c'est le marché qui fait la loi :
Variation de l'action Europa Corp sur un an : -63.52%
7 comments:
Un concentré de bêtise du foot + laam + un chant xénophobe il y a pourtant tout pour plaire a la populace.
C'est une analyse intéressante, mais comparer Besson à Bill Gates et sous-entendre que celui-ci est une burne dans le domaine de l'informatique est à mon avis une erreur.
a Labibe > C'est plutôt leur position hégémonique que je compare.
Luc Besson, c'est à son crédit, avec ses allures tranquille est le seul "nabab" du cinéma français. Il dispose d'une force de frappe et d'un pouvoir quasi inégalés au niveau européen.
Il a ceci de commun avec Bill Gates , même s'ils s'en défendent,qu'ils sont surement plus doués en business que dans leur domaine de compétence originaux (l'informatique et le cinéma) et que ce sont les consommateurs qui en payent les frais.
Après le jt de fr2 ce midi, une seule idée me venait en tête : pourquoi ne pas essayer, plutôt que de légiférer connement comme d'habitude, de comprendre pourquoi la marseillaise a été sifflé par les supporters Tunisiens ?
Cette dernière devient un peu légère suite à ton post, Seb, mais il n'empêche que personne n'a l'air d'y penser.
Et, pour compléter mon avis l'aura (la connerie)qu'à la Marseillaise aujourd'hui en France, je vous invite à lire l'article de Wikipédia, ou d'une encyclopédie à son sujet. Vous y apprendrez par exemple qu'elle a été écrite pour être chanté sur un champ de bataille et qu'elle a été le premier hymne des bolcheviques avant l'internationale.
Après avoir appris cela, voir le petit nico qui l'a chante, et voir notre gouvernement la défendre que un symbole inaliénable c'est franchement risible.
Je n'ai rien à ajouter sur Luc Besson parce que de base, je pense qu'il n'y a rien à dire ni à tourner.
Alors outre le fait que je reviens sur terre ( un match de foot avec l'équipe de France ? Besson encore en vie ? ), moi je vois juste une chanteuse se faire siffler.
Au peu que j'ai pu lire ce soir dans les différents journaux de tout bord, je prédit que la prochaine fois elle sera chantée dans la langue du pays invité :D
Mais non vous avez pas compris :
D'habitude, l'hymne national est joué par une fanfare. Bon là, Lââm chantait a capella (ça veut pas dire "dans la chapelle", comme disait Desproges). Alors forcément il manquait l'accompagnement... que nos amis tunisiens ont tenté de siffloter pour égayer tout ça. Bon, et comme y'en a plein qui n'ont pas l'oreille musicale, forcément ça donnait une belle cacophonie.
CQFD : ce n'est pas un problème communautaire, nationaliste ou même raciste, c'est juste un problème musical.
Bon je dis ça, c'est une théorie comme une autre, hein.
Le sport me gonfle. Sifflez en quart de finale, sifflez à tout les championnats les comme ça forfait des équipes de france.
comme ça, je n'entendrais plus ces belliqueux hurler dans ma rue au moindre but.
http://mange-ta-soupe.over-blog.com/article-23791852.html
Un livre utile aux supporters :
http://mange-ta-soupe.over-blog.com/article-21522739.html
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