Descente et remontée des Champs-Élysées sous le gris pluvieux permanent de la ville aux fades lumières de fin d’année.
Sur la promenade populaire, nous croisons quelques nobles : Frédéric B., écrivain puis éditeur puis chroniqueur télé, tout est dit. Il est accompagnée de sa fiancée riche parce que fiancée. Entre le Fouquet's et Pomme de Pain, je tombe sur un des frères B., scientifique pointu à la carrière relancée par la publicité pour un fournisseur d’accès internet. Là-bas c'est François B., écrivain édité parce qu’il est comédien puis Samy N., comédien mentalement dérangé mais intouchable puisque poulain du duc de Besson. Oh ! Jean-Pol H., adoubé président de conseil général, effluve d’eau de Cologne et barbichette trop finement taillée pour ne pas être pédé et beaucoup, beaucoup, trop d’humains, anonymes, bons clients, cons à consommer tous les autres.
Visites de quelques amis. Rien à en tirer. La lobotomie est achevée. Ils n’ont pas trente ans et, avec leurs écrans plasmas à crédit, leurs envies compulsives de bébé-marchandise, de cocooning d’appartement et d’Ikea le samedi après-midi, en paraissent déjà quatre-vingt.
Sur la promenade populaire, nous croisons quelques nobles : Frédéric B., écrivain puis éditeur puis chroniqueur télé, tout est dit. Il est accompagnée de sa fiancée riche parce que fiancée. Entre le Fouquet's et Pomme de Pain, je tombe sur un des frères B., scientifique pointu à la carrière relancée par la publicité pour un fournisseur d’accès internet. Là-bas c'est François B., écrivain édité parce qu’il est comédien puis Samy N., comédien mentalement dérangé mais intouchable puisque poulain du duc de Besson. Oh ! Jean-Pol H., adoubé président de conseil général, effluve d’eau de Cologne et barbichette trop finement taillée pour ne pas être pédé et beaucoup, beaucoup, trop d’humains, anonymes, bons clients, cons à consommer tous les autres.
Visites de quelques amis. Rien à en tirer. La lobotomie est achevée. Ils n’ont pas trente ans et, avec leurs écrans plasmas à crédit, leurs envies compulsives de bébé-marchandise, de cocooning d’appartement et d’Ikea le samedi après-midi, en paraissent déjà quatre-vingt.
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