L’humour des clowns populaires est le thermomètre d’une nation. Après une décennie subversive puis une de ricanements, l’humour des comiques est indolore. Les drôles du moment - entreprises commerciales en perpétuelle promotion télévisée - s’aventurent peu sur le terrain politique. Ils n’en ont pas besoin, l’absence de politique dans leur humour est la preuve de leur politisation : une soumission complète à l’ordre établi.
En vingt-cinq ans, les enfants de la subversion sont devenus des conservateurs.
11 décembre 2006
GLISSEMENT PROGRESSIF DU DROLE
Né en 1972 à Paris. Filme, écrit, communique, parle de lui à la troisième personne, fait du vélo et blogue ici parfois aussi. Il n'appartient à aucun parti, organisation politique ou site reprenant les textes des blogueurs sans les rémunérer. Ce blog est la continuité aléatoire de ses livres, ou l'inverse.
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