💥16.06.2025 Cette fois c'est la bonne : Le gouvernement Lecornu est le nouveau avant le prochain !
17 octobre 2025
par Seb Musset
10/17/2025
💥16.06.2025 Cette fois c'est la bonne : Le gouvernement Lecornu est le nouveau avant le prochain !
🥈Grâce aux trahisons conjointes des députés socialistes et s LR, prêts à toutes les compromissions pour sauver leur salaire, Lecornu va pouvoir passer son budget magique.
🎯 Et c’est un vrai budget de France Potemkine ! :
16 milliards de hausse d'impôts, aucune réduction des dépenses publiques et taxes à gogo pour tous, y compris les malades. Vous allez être matraqués et la dette va continuer à gonfler.
🍿
A t-on vraiment les responsables politiques que l’on mérite ? Avec 57% du PIB Français consacrés aux dépenses publiques, soit près du double de la Chine aujourd’hui et du Venezuela sous Chavez, la France est-elle vraiment cet enfer néo libérale tel que nous le dépeint LFI ou un pays sclérosé où jeunes et travailleurs sont sacrifiés pour les boomers ?
🎙Louis Marie et Seb Musset en discutent dans un Jamais Trop Pas Assez largement consacré au gouvernement Lecornu 2.
Egalement au menu, la revue de presse hebdo où l'on reparlera d'Anne Hidalgo, des mystères des finances de France Télévision de Diane Keaton et de D'Angelo.
Commentez, likez et partagez ! / 📟 Version Podcast (avec en bonus, l'épisode des Losers du Rockpar Louis Marie)
14 octobre 2025
par Seb Musset
10/14/2025
11.10.2025 🎤 Emmanuel Macron, grand stratège devant l’éternel, a finalement renommé Sébastien Lecornu comme Premier ministre, 5 jours après sa démission, elle-même consécutive à la composition d’un gouvernement qui aura duré 14 heures. Autant dire qu’on part sur de bonnes bases.
Alors que ses soutiens d’hier lui tourne le dos, Macron s’accroche à son poste comme une moule sur un rocher.
Dans son sillage, la caste des médiocres et des parasites ont cherché toute la semaine à éviter la dissolution pour à s’engraisser sur le dos de la bête, Nous.
Socialistes, LR et macronistes : Tous s’accordent sur ce point : ne surtout pas donner la parole au peuple qui pourrait mal voter.
Tandis que la France plonge dans les abysses d’une dette qui approche 4000 milliards, il est soudainement question d’annuler l’indispensable réforme des retraites pour ne pas s’attirer les foudres des socialistes.
Cette comédie de palais, où on se négocie le pouvoir entre faux ennemis, s’est déroulée bien à l’écart des 2 partis qui représentent à eux seuls plus de la moitié des suffrages populaires.
Comment cette farce peut-elle tenir encore ? Y aura t il dissolution avant la Toussaint ? Y aura t il un premier ministre communiste à Noel ? Et faut-il commencer à stocker du petit bois ?
C’est de ces questions dont Louis Marie et Seb Musset discutent ce samedi dans un numéro improvisé de Jamais Trop Pas Assez, spécial gouvernement Bis cornu.
(Nous avons malheureusement eu un problème de caméra à la dernière minute, ce qui explique le flou sur Seb. Tant pis on a laissé comme ça. C'est la dernière fois c'est promis)
8 octobre 2025
par Seb Musset
10/08/2025
Après l'annonce de la démission en moins de 14 heures de son troisième Premier ministre en un an, le mythe Macron s’effondre, les rats sentent le vent mauvais.
Maintenant qu’il crève les yeux qu’Emmanuel Macron est en fin de règne, et que 70% des Français souhaitent sa démission : médias, politiciens, influenceurs du système, tels de vulgaires complotistes d’il y a 8 ans, redoublent de tribunes malicieuses et d’effets de manche pour expliquer qu’il est fou, psychopathe et pervers.
C’est la confirmation du vieux dicton de la communication politique française : je lèche, je lâche, je lynche.
Côté média de palais, avec huit ans de retard donc, on y va courageusement sur les titres : Le Roi est nu, il est temps qu’Emmanuel Macron s’en aille ! s’amuse-t-on sur BFM en copiant en gros dans ses visuels les propos de Manuel Bompard mais sans préciser que c’est le député LFI qui les tient.
LCI titre le promeneur du champ de ruines pour légender le dernier roman photo de la cellule com aux abois de l’Elysée a. Une image où l’on voit le président l’âme en peine errer entre 4 gardes du corps sur les quais de Seine. C’est beau comme un épisode de Princesse Sarah.
Même chez les sbires dociles de la vérité d’Etat, l’AFP, on écrit : conspué par ses opposants, rejeté par l’opinion et maintenant lâché par les siens, Emmanuel Macron est plus seul que jamais à la tête d’une France qui s’enfonce dans la crise politique, sur les cendres du camp présidentiel.
Le summum de l’hypocrisie est défoncé, une fois encore, par Libération qui après avoir explicitement appelé ses lecteurs a voté Macron, titre désormais : les incapables, pensant ainsi s’exonérer de sa contribution au désastre qui aura couté huit ans, trois confinements et 1500 milliards aux Français.
On est à deux doigts d’un « fact-checking » de Julien Pain nous expliquant pourquoi Macron doit partir.
Côté classe politique, on sent que les digues craquent même sur la garde rapprochée.
Edouard Philippe, patient zéro du macronisme, premier Premier ministre d’une longue série, appelle désormais le président à démissionner (si on m’avait dit ça un jour).
Gabriel Attal, bébé éprouvette cloné à la semence présidentielle, commet un parricide et avoue sur le tard « qu’il ne comprend plus les décisions du président de la République ».
Alain Minc, le faiseur de roi, celui à l’origine de l’expression « Mozart de la finance » donne le coup de grâce : « EM est le pire président de la Ve et j’ose espérer qu’il n’en est pas le fossoyeur ».
Ça veut dire une chose : La caste a peur. Plus personne ne pari sur Macron. Ou alors à la baisse. Ils sont terrifiés qu’il les entraîne dans sa chute.
Car avec Macron, le jusqu’au boutiste, ce n’est pas seulement le « petit génie » de Rotschild qui peut sombrer, main bien tout ce petit monde en vase clos de la cooptation et des banquettes rembourrées d’hôtels particuliers du centre de Paris. Je ne parle pas de l’élite, mais bien des indispensables intermédiaires, la caste des médiocres et des parasites européistes qui tous, passant sans fin d’un poste à l’autre, n’ont d’autres compétences et projets de carrière que de continuer à s’engraisser sur le dos de la bête, nous.
Ils ont détruit notre industrie, saboté nos services publics, nous ont dépossédé de nos frontières, de notre drapeau, de notre culture et de notre histoire.
Ils sentent bien, cette fois, que l’heure du grand règlement de compte va sonner.
Alors les rumeurs bruissent : dissolution, démission, nouveau nouveau front populaire anti-bruit des bottes à nos portes… et tous pointent Macron comme seul et unique responsable.
C’est bien vite oublié que la plupart de ces gens ont contribué à cette arnaque.
C’est bien vite oublié aussi qu’entre le changement et le confort du déni, les Français choisissent systématiquement le candidat du confort et du déni.
Réduire les dépenses de l'État ? Seul début de méthode rationnelle pour baisser la dette de 3500 milliards. Avec ces dizaines de millions de Français qui, comme notre élite, mais à leur façon, vivent sur le dos de la bête publique : ça n’arrivera tout simplement pas par la politique. Personne à ce jour, de gauche ou de droite, ne peut être élu sur cette base. Encore moins avec le système des partis qui ne produit in fine que de la médiocrité.
S’il y a bien une large partie de Français révulsés par l’ordre actuel, la vérité est que de l’élite germanopratine aux rangs des insoumis qui cassent trois vitrines contre le capital entre deux heures de boulot chômé dans l’administration, en passant par les millions de Français qui vivent plus ou moins directement de services, mécanismes, allocations ou marchés publics, la plupart d’entre nous n’avons rien envie de changer et souhaitons continuer de vivre à crédit.
Nous sommes l’immobilisme et le manque de courage que nous fustigeons. Macron n’est pas la cause de ce que nous vivons, mais le conséquence de ce que nous voulons. Macron n’est qu’un symptôme. Si ce n’était pas lui ce serait un ou une autre à sa place avec la même politique sur le fond.
À un moment nous paierons l'addition, avec ou sans lui.
Retrouvez-moi dans le podcast Jamais Trop Pas Assez
7 octobre 2025
par Seb Musset
10/07/2025
La France Potemkine vient de battre un nouveau record ! Ce lundi matin, Sébastien Lecornu, 3e Premier ministre en un an, démissionne 14h après avoir annoncé la composition de son gouvernement. Et pourtant il y avait réfléchi pendant 26 jours, autre record !
Dommage, on attendait de ce gouvernement de nouvelles têtes porteuses de "rupture" comme Manuel Valls, le sarkozyste Eric Woerth ou le stratège Bruno Lemaire qui, déjà responsable de 1000 milliards de dette, est promu chef des armées.
.
Aussitôt les valeurs françaises s’effondrent à la bourse tandis que La France se rapproche furieusement du gouffre de l’insolvabilité dans lequel (spoiler) elle finira par sombrer.
Pendant ce temps, Macron, fidèle à lui-même, veut censurer les réseaux sociaux parce que... parce que c’est la faute aux Russes.
N’y a t-il plus d’espoir Obi Wan Kenobi ? Et le départ anticipé de Macron désormais voulu par plus des deux tiers des Français est-il inéluctable ou va t-il nous renommer François Bayrou à Matignon? Et quid de Lucie Castets ?
Une émission improvisée à chaud avec Seb Musset et Louis Marie
3 octobre 2025
par Seb Musset
10/03/2025
Séisme de la semaine : Nicolas Sarkozy est condamné à de la prison ferme avec exécution immédiate.
Euphorie à gauche et indignations à droite s'entrechoquent les répliques miroirs d'une farce à l'étrange arrière-gout.
Si l'ancien président de la République est incarcéré parce qu'il représenterait un "danger imminent", d'autres affaires dramatiques mettant en cause le laxisme judiciaire se multiplient dans les infos (récidivistes, violeurs sous OQTF...).
Avec un budget ne représentant que 1,4% des dépenses de l'Etat, on peut se demander si la justice de ce pays n’est pas un peu cassée ?
On même peut se demander même si elle n’est pas un peu politisée ?
C'est sur ces questions que Seb Musset et Louis Marie débattront cette semaine dans un numéro "spécial justice" de Jamais Trop pas Assez ⚖️
Ils se demanderont également pourquoi tout le monde déteste (encore) Sarkozy ? 🤬
On reviendra au passage sur les tee-shirts de Balladur à 10 millions de Francs et le KarachiGate de sinistre mémoire.
Egalement au programme : la revue de presse hebdomadaire de La France Potemkine et, en fin d'émission, une page culture consacrée... à la justice au cinéma. 🎞
📻 Retrouvez la version longue de l'émission avec la rubrique des Losers du Rock en podcast.
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26 septembre 2025
par Seb Musset
9/26/2025
📺 Le nouvel épisode de Jamais Trop Pas Assez, le podcast de la France Potemkine, est en ligne !
🎙️au menu de la semaine de Seb Musset et Louis Marie :
🪗 Le traitement médiatique français, toujours nuancé, de la cérémonie d'hommage à Charlie Kirk.
📻 Retour sur la chaîne administrative qui a conduit au viol et à l'assassinat de Philippine par un migrant sous OQTF en plein Paris, il y a un an .
💳 Pourquoi diable nous bassine-t-on avec "la taxe Zucman" ? Et quel est l'agenda derrière ?
💸 France Télévision : Le rapport de la Cour des Comptes sur les dérives financières au moment où les scandales sur le manque de neutralité du service public de l'audiovisuel s'accumulent.
...et j'ai réalisé l'impossible : caser là-dedans, un long et vibrant hommage au Toxic Avenger et à la Troma Pictures ☢️
Dans la version podcast (plus longue, sur Ausha, Spotify, Apple et Deezer) retrouvez la chronique des "Losers du Rock" de Louis Marie consacrée à Wendy O'Williams.
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21 septembre 2025
par Seb Musset
9/21/2025
🤬 Grabuge à la fête de l’Huma où l'on encense Matthieu Pigasse et on crache sur Paul Watson !
😩 USA. Après la mort de Charlie Kirk, les gauchistes dansent et... se font canceler.
💪 UK : La manifestation géante contre les migrants clandestins.
🤡 Scandale Delphine Ernotte, le service public de l'audiovisuel en campagne contre Les Français.
🌡 Insee : Le pouvoir d'achat dans le rouge (pour changer)
✈ Un petit détour (autour du monde) par les notes de frais dingos d'Anne Hidalgo...
🙏Et dans la rubrique culture, un hommage à Tony Fruscella et Robert Redford
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15 septembre 2025
par Seb Musset
9/15/2025
« Le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle anti-fascisme » Pier Paolo Pasolini
Le "camp du bien" a encore une fois du sang sur les mains. Charlie Kirk, influenceur de droite, père trentenaire de deux jeunes enfants, a été assassiné le 10 septembre dernier en plein meeting dans une université d'Utah sous les yeux de son épouse.
Alors que la presse française redessine déjà une réalité alternative où ce proche de Trump aurait été d'abord victime de lui-même et de ses idées, il s'avère que Charlie Kirk prônait le dialogue avec les gens opposés à ses opinions, et qu'il a construit sa renommée sur ce principe.
Ca lui aura coûté la vie. Les "tolérants" n'ont pas supporté cette liberté d'expression-là.
Et si l'assassinat de Charlie Kirk et les scènes de joie qui ont suivi constituaient le plus gigantesque tir contre leur propre camp des progressistes autoproclamés ?
On en parle dans un numéro spécial de "Jamais Trop Pas Assez" consacré à Charlie Kirk et aux suites de son assassinat, avec Louis Marie et Célina, essayiste, qui s'est penchée sur la rhétorique des opposants à Charlie Kirk, avant et après sa mort. Elle n'a pas changée, en substance : "tout ce qui n'est pas de notre avis est du fascisme, et doit donc être détruit".
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12 septembre 2025
par Seb Musset
9/12/2025
💥Au menu de l'épisode de la semaine de Jamais Trop Pas Assez🎙️ avec Louis Marie et Seb Musset :
📰 La revue de presse :
Les flops de Bayrou et du 10 septembre / le "vivrensemble au couteau" à Marseille 🇫🇷 / Les fake News d'Ursula Van Der Layen / Les French Twitter Files.
🤡 Le feuilleton du France Inter Gate :
Ce que nous révèle (ou pas) le complot entre journalistes du service public et cadres du Parti Socialiste.
🕵️♂️ Népal, Indonésie, Angleterre :
La colère des peuples monte, la répression et la censure des autorités aussi.
😱 Le meurtre D'Iryna Zarutska et le soudain silence du "camp du bien" :
Le meurtre atroce dune fille blanche dans un tramway en amérique suscite une vague d'indgnation totalement passée sous silence par les médias mainstream. Mais pourquoi donc ?
...mais aussi 🎸 Les losers du rock : Sid Vicious, le loser des losers, par Louis Marie.
Emission disponible sur toutes les plateformes de podcast / Commentez, likez, partagez !
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4 septembre 2025
par Seb Musset
9/04/2025
💥Au menu de l'épisode de la semaine de Jamais Trop Pas Assez 🎙️ avec Louis Marie et Seb Musset :
📰 La revue hebdomadaire de la tolérance et du vivre-ensemble : Les dealers font l'école / les touristes algériens réclament un toit / L'Intersyndicale du 18 / L'opération Tricolore 🇫🇷 / Tuerie de Minneapolis / Voile énervé à Mollenbeck.
🤡 Pourquoi Bayrou clashe les boomers avant de s'auto-dissoudre ?
🕵️♂️ "L'adultisme"c'est quoi ?
Youpi ! une nouvelle discrimination : Louis Marie fait le point.
💳 😱Le bug des cartes bleues
Le récit d'un samedi soir mouvementé au Franprix dans un chaos bancaire qui nous révèle une chose : la France n'est pas prête pour le grand soir de la révolution bancaire...
...mais aussi 🎸 Les losers du rock : Pete Best, le beatle inconnu, par Louis Marie, et un focus sur la carrière du cinéaste 📽️ Maurice Pialat qui aurait eu 100 ans cette année et aurait bien craché sur l'époque.
Emission disponible sur toutes les plateformes de podcast / Commentez, likez, partagez !
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28 août 2025
par Seb Musset
8/28/2025
💥Au menu de l'épisode de la semaine de Jamais Trop Pas Assez :
Commentez, likez, partagez !
🇬🇧 Que se passe-t-il en Angleterre ? La situation est explosive !
Seb Musset et Louis Marie s'intéressent au mouvement #RaiseTheColours 🏴 qui secoue le Royaume-Uni et déstabilise le gouvernement Starmer. Ils en profitent pour s'interroger sur cette étrange cuklpabilisation de toute expression de patriotisme en France et en Angleterre alors même que l'on est incité à brandir des drapeaux ukrainiens et européens...
🇫🇷 Le petit suicide de Bayrou.
En France, anticipant un mouvement du #10septembre houleux, François Bayrou s'est déstabilisé tout seul. Il soumet son budget de rigueur à un vote de confiance le 8 septembre à l'Assemblée. Cela devrait donc marquer la fin de son gouvernement avant même le début des manifestations. Mais après Bayrou ? Qui ? Pour quoi faire et qui s'en soucie encore ?
🎸Dans son épisode des "losers du rock", Louis Marie vous réserve une surprise irlandaise.
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26 août 2025
par Seb Musset
8/26/2025
Si ce n'est pas déjà fait, je vous invite à visionner cette enquête d’utilité publique réalisée par Monsieur Phi sur sa chaine You Tube.
Il s'agit d'un débunkage en règle de Luc Julia, "sorte de" expert de l’intelligence artificielle. En tous les cas, suite à la publication d’un livre au titre bien marketé L'IA n’existe pas, il est présenté comme tel depuis quelques années par les journalistes du poulailler français de la pensée lissée.
Ayant éteint mon poste il y deux ans environ et n’écoutant plus grand-chose d’autre que TSF Jazz, je pensais ne pas connaître le gars. Pourtant, même dans ma bulle informative, je n’ai pu échapper à son look à chemisettes Magnum et ses quelques phrases chocs, façon stand up mais assis, ne m’étaient pas inconnues.
Comme le précise l’enquête de Monsieur Phi, Julia c’est le genre de mec faussement cool qui, en guise de bonjour, t’assène son CV et t’avance un argument d’autorité à savoir ici qu’il est "le co-créateur de Siri", avec un tel aplomb que personne ne va vérifier.
Sans spoiler son travail, Monsieur Phi révèle ce qui n’est pas un secret, tant les sources sont disponibles à n’importe quel journaliste qui devrait faire son boulot : Julia n’est pas le créateur, ni même le co créateur de Siri. C’est un type qui, à un moment, a fait parti d’une équipe de 20 personnes qui ont travaillé sur un des brevets utilisés par l’équipe qui a fait Siri. Nuance.
Un mensonge donc. Et le bienheureux savant passe d’un plateau télé à un autre, ou ce mensonge est répété par les journalistes laudatifs.
L’enquête de Monsieur Phi démontre également que le Julia en question raconte à peu près n’importe quoi dans ses conférences supposées scientifiques. Il suffit de dire le mot mathématiques et il impose le respect du plateau de Télématin aux auditions du Sénat où il est acclamé. Voila qui expose le niveau nullissime d’éducation scientifique de nos journalistes et de nos élites.
Mais Julia donne le ton de ce qu’il faut penser de l’IA depuis 2 ans en France...
Aussi complet soit son documentaire, Monsieur Phi ne répond pas à cette question : « Pourquoi ce type, dont l’expertise ne vaut pas grand-chose et ne maitrise pas son sujet (autre démonstration du documentaire), n’a t-il pas été débunké plus tôt ? Et au contraire, pourquoi bénéficie-t-il d’autant de tribunes médiatiques, offertes par ceux la même qui villipendent les fake news ? »
Simple comme une équation de Julia. Comme la russophobie ou la bonne parole du vaccin miracle qui lui seul nous délivrera du Pass : Luc Julia donne aux Français, au sujet de l’intelligence artificielle, exactement la version de l'Histoire qu'ils veulent entendre, à savoir : "Houlalala l'IA c'est nul et vous pouvez dormir tranquille, elle ne va pas vous remplacer"… Bref, l’immobilisme technologique et le déni philosophique.
Je suis assez vieux pour avoir connu exactement les mêmes phases de déni en France avec le téléphone portable et l’arrivée d’internet dans les années 90.
L’IA scepticisme a le vent médiatique en poupe dans la France car elle lui permet de prolonger un peu ses certitudes. Avec ses chemises rigolotes, son cv surgonflé, et son look sympa, Luc Julia est le parfait porte parole de la France Potemkine appliqué à l’IA. Tout va bien, on est les meilleurs, on a raison sur tout, rien ne va changer.
Alors qu'une grosse partie des jobs s'effectuant derrière un écran auront disparu d'ici dix ans, et que La France se fait défoncer technologiquement a une vitesse exponentielle transformant les années en minutes, le grand débat chez nous c'est "supprimons le lundi de Pâques et le 8 mai !".
Je ne vais pas faire de pronostics trop chiffrés (car en matière d’iA tout s’accélère à une vitesse inédite), mais s’il y a une chose dont je suis sûr c’est que, avec ses postures et ses Luc Julia : La France rate non seulement le train de l’IA, mais qu’elle va très vite se le prendre dans la gueule.
Extrait de la chronique du 23.08.2025 pour le podcast Jamais Trop Pas Assez disponible sur toutes les plateformes podcast et sur You Tube.
24 août 2025
par Seb Musset
8/24/2025
Au programme de Seb Musset et Louis Marie pour ce Jamais Trop Pas Assez de rentrée :
🎙️Pourquoi cette banalisation de l'antisémitisme "low-cost" à la Française ?
🎙️Comment expliquer le traitement médiatique complaisant des bourreaux de Raphaël Graven ?
🎙️Pourquoi l'IA est-elle méprisée en France ? (A partir de l'enquête de Monsieur Phi sur le grand n'importe quoi du pseudo gourou de l'IA : Luc Julia. Louis Marie en profite pour recommander les meilleurs comptes sur l'IA.
...et la revue de presse, un épisode des losers du rock et les recos culture : Agnès Varda, Christopher Lasch et Euphoria.
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18 août 2025
par Seb Musset
8/18/2025
🎙️ Numéro spécial deJamais Trop Pas Assez. On revisite les clichés sur les différences Homme Femme, dans le monde du travail, les tâches domestiques et l'intimité, avec une longue interview de Tancrède Bastié, créateur du site Les effrontés.
Seb Musset et Louis Marie s'attaquent à la revue de presse de la semaine (le retour en Gaule de Sandrine Rousseau, la fatwa anti-Barbie à Noisy-Le-Sec et un camp de migrants à la mairie de Paris...)
Dans sa chronique, Seb Musset revient sur l'énième réforme de l'assurance chômage de François Bayrou et Louis Marie se penche sur le démantèlement, au nom des valeurs de l'Europe, d'un ancien fleuron industriel, symbole de notre souveraineté révolue : EDF.
Il sera également question de la domination des boomers et du devenir de cette classe d'âge qui a tout piqué et rien laissé, mais aussi du revival estival de cette chaussure du diable : la tongue🩴.
On termine avec un focus sur James Jamerson, bassiste mondialement écouté et pourtant totalement inconnu, et prodige de la Motown de Berry Gordy et on parle même un peu de Prince de retour au cinéma.
Podcast disponible sur toutes les plateformes : Ausha, Apple, Deezer, Spotify. Et pour nous aider à la réalisation, il y a le Tipeee (j'avais sous-estimé le boulot que ça demande). Commentez, likez, partagez !
Films cités :
L'effrontée, Claude Miller (1985)
Le droit du plus fort, RW Fassbinder (1976)
Radiostars, Romain Levy (2012)
Standing in the Shadows of The Motown, Paul Justman (2001)
Sign of The Times, Prince (1987)
Livres mentionnés :
Les nouveaux inquisiteurs, Nora Bussigny
Standing in the Shadow of The Motown, Hal Leonard
Emmanuel Todd, Où sont elles ?
9 août 2025
par Seb Musset
8/09/2025
08 aout 2025 🎙️ Seb Musset et Louis Marie se retrouvent au coeur de la torpeur estivale pour un épisode de "Jamais Trop pas Assez" spécial Pognon💰
Tourisme en berne, plan d’austérité, hausse des taxes sur l’électricité... Ca se tend dans le porte monnaie des français 💸 alors que monte sur les réseaux un mystérieux appel du blocage du pays le 10 septembre…
Abonnez-vous, commentez, likez, partagez ! 📡 Jamais Trop Pas Assez est dispo sur les plateformes AUSHA / APPLE PODCAST / SPOTIFY / DEEZER / 📺 You Tube / ✏️ La page Facebook
📰 La revue de presse de La France Potemkine / ✈️ Pourquoi les Français partent de France pour leurs vacances ? / 😭 Les restaurateurs qui pleurnichent / 👖 Les gênes de Sydney Sweeney et la fin du wokisme conquérant🦄 / 🚗 La fin des voitures ? par Seb Musset /🕵️♂️ L'arnaque du jour de libération fiscale, par Louis Marie ⛓️ / 🤡 Les jours fériés supprimés du grobayrou / 🕵️♂️ 10 septembre, match retour des Gilets Jaunes ?, par Seb Musset / 📔 10 ans après, qu'en est-il des prévisions de Michel Houellebecq sur l'islamisation de La France (Spoiler : y'avait du juste) / 🎸 les losers du rock : Rose Tattoo, par Louis Marie
Films cités :
Le bourreau des coeurs, Christian Gion (1984)
Que la bête meure, Claude Chabrol (1967)
Life of Chuck, Mick Flanaggan (2025)
Moscou ne croit pas aux larmes, Vladimir Menchov (1979)
Livres mentionnés :
Soumission, Michel Houellebecq
HP Lovecraft, Michel Houellebecq
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15 juillet 2025
par Seb Musset
7/15/2025
🎙️En pleine fête nationale, Seb Musset et Louis Marie débriefent l'actualité politique et économique dans le 7e numéro de Jamais Trop Pas Assez, le podcast de La France Potemkine
Au menu :
🧑🏫On s’intéresse, entre autres, au cinématographe français et à la façon dont son système de financement influe sur la qualité des films.
🕵️♂️Louis Marie se penche sur le principe de Peter appliqué à François Bayrou🤡et sur la place des femmes dans le système bancaire français💰👩💼.
Il sera également question de la terrible affaire Pierre-Alain Cottineau et de son absence de traitement dans les médias🤮.
🎸Dans sa rubrique « les losers du rock », Louis Marie revisite la carrière des Ramones et j'évoque un joyau ignoré du cinéma américain🎞️ : Mandingo de Richard Fleischer. Possiblement, le plus grand film sur l’esclavagisme ⛓
On parlera aussi...
de baignade dans le caca sur les quais de Seine🏊♀️,
de Nicolas Qui Paye,
de Georges Perec,
du nombre de voitures brulées en France,
des racailles en vacances,
🐑d'Aurore Bergé et ses amis de la censure subventionnée🌈,
du Grand Déplacement raté de Jean-Pascal Zadi,
de Booba,
du Bac pour tous et des quotas de logement,
et l'on vous donnera quelques nouvelles de Sandrine Rousseau et des illuminés d'HelloQuitX (spoiler : ça sent le retour sur X)
Bref grosse émission d'été, à partager et à recommander :
Films cités :
Mandingo, Richard Fleischer (1975)
Superman, James Gunn (2025)
Livres mentionnés :
Les choses, Georges Perec
Après l’histoire, Philippe Muray
Rouge ou mort, David Peace
📻 Ausha : https://podcast.ausha.co/jamais-trop-pas-assez
📻 Apple Podcast : https://urls.fr/VLz0RU
📻 Deezer : https://urls.fr/57f58j
📻 Spotify : https://urls.fr/DaK4JJ
📺 You Tube : https://www.youtube.com/@jamaistroppasassez
📷 Instagram : @jamaispodcast
5 juillet 2025
par Seb Musset
7/05/2025
🔥 Tout beau tout chaud ! Ie numéro 6 de Jamais Trop Pas Assez, le podcast de la France Potemkine, est en ligne. 🎙 Avec votre serviteur Seb Musset et Louis Marie du site Leseffrontes.fr 📟
Une émission « hot » placée sous le signe de l’économie et de la dette publique.
Nous nous penchons dans cet opus sur l'agitation du politique impuissant à l’approche des fortes chaleurs (surtout lorsqu’elles précèdent des périodes de scrutin) et sur le retour médiatique de Dominique De Villepin par l’odeur des présidentielles alléché.
🧑🏫 Fondu des chiffres, Louis Marie décortiquera les équations électorales de Bruno Retailleau 🤡 et son théorème de la proportionnelle à géométrie variable.
Et nous rendrons hommage au compositeur Lalo Schiffrin, celui dont les notes lançaient le premier numéro de #JTPA 🎞️
Il sera également question, dans le désordre : de voile chez les fillettes, d'AC⚡️DC, d’autoroutes, d’affreux boomers🧛♂️suceurs de succession, de Noam Chomsky, du réseau Orpi et des tweets de Rima Hassan, des aisselles de François Ruffin et des copains de classe de Jean-Luc Mélenchon mais aussi de cartes oranges et de cartes écarlates.
C'est à écouter ici, et sur toutes vos plateformes, et surtout A PARTAGER sur vos réseaux favoris, nous comptons sur vous !
Vous pouvez retrouver tous les liens évoqués sur la page Facebook de l'émission
Films cités :
Bullit, Peter Yates (1967)
Quai D'Orsay, Bertrand Tavernier (2013)
Podcast cité : Total Trax
📡 Jamais Trop Pas Assez :
📻 Ausha : https://podcast.ausha.co/jamais-trop-pas-assez
📻 Apple Podcast : https://urls.fr/VLz0RU
📻 Deezer : https://urls.fr/57f58j
📻 Spotify : https://urls.fr/DaK4JJ
📺 You Tube : https://www.youtube.com/@jamaistroppasassez
📷 Instagram : @jamaispodcast
27 juin 2025
par Seb Musset
6/27/2025
Cernés par les marteaux-piqueurs et la canicule Seb Musset et Louis Marie sont fidèles au poste pour assurer le tour de l'actualité hebdomadaire du beau pays de France.
Seb Musset se penchera sur le bilan humain de la célébration de la musique dans une France Potemkine qui ne sait plus rien fêter sans incendier les centres-villes.
Louis Marie nous livrera son manifeste pour l’émancipation de la minorité la plus invisibilisée à travers les époques : ces satanés gauchers.
A propos de grands oubliés, Louis Marie se penchera sur la carrière maudite du groupe de hard rock, Anvil, tandis que Seb Musset déterre des catacombes du cinéphile un film social français; sur le harcèlement au travail, vieux d’un demi siècle et pourtant toujours aussi pertinent : La coupe à dix francs.
De quels films sont tirés les extraits des jingles de l’émission ?
📩 Vos réponses : jamaispodcast@gmail.com
A gagner : une grosse bière IPA en terrasse végétalisée pour chaque titre trouvé)🍻
Une heure et demie d'actualité à rebrousse poils à écouter ici :
Films cités :
Spinal Tap, Rob Reiner (1984)
La coupe à 10 francs, Philippe Condroyer (1974), LCJ éditions
article mentionné sur la balance migratoire américaine : https://www.washingtonpost.com/business/2025/06/15/trump-immigration-impact-economy-inflation/
livre mentionné :
Universel des chiffres, George Ifrah, Robert Laffont
📡 Jamais Trop Pas Assez #JTPA :
Seb Musset sebmusset.substack.com / Louis Marie leseffrontes.fr
20 juin 2025
par Seb Musset
6/20/2025
4ème numéro du podcast Jamais Trop Pas Assez. Dans la fournaise du studio, Seb Musset et Louis Marie ont bravé les incidents techniques et les démarchages téléphoniques en plein enregistrement pour débriefer la revue de presse de l'actualité politique et sociale de la semaine.
📟 Dans ses chroniques, Louis Marie nous parlera de l'union improbable des catholiques et des protestants en Irlande du Nord (pour lutter contre les OQTF) et se demandera pourquoi diable les Français sont dingues des tatouages ?
🕵️♂️ Seb Musset, lui, tentera de savoir si Jean-Luc Mélenchon est vraiment "un salopard antisémite" comme le prétend le député Jérôme Guedj ? (la réponse 4 va vous surprendre).
Il s'interrogera aussi sur cette étrange volonté du "camp du bien" de voir en chaque Français un sale "raciste".
🎬 En fin d'émission, le duo revient sur la carrière du cinéaste Yves Boisset, récemment disparu, à travers l'évocation de cinq de ses plus grands films.
Il sera également question d'orques, de Gandhi, de Douarnenez, de la buvette de l'Assemblée nationale et de Gilets jaunes.
Bref de l'éclectisme (à peu près) éclairé
Livres cités :
La société ingouvernable, Grégoire Chamayou, ed. La fabrique
Le front national des villes, le front national des champs, Octave Nitkowski, ed.jacob Duvernet
A la ligne, Joseph Ponthus, ed. Table ronde
Films cités :
7 morts sur ordonnance, Jacques Rouffio (1974)
Braveheart, Mel Gibson (1995)
Gandhi, Richard Attenborough (1982)
Bloody Sunday, Paul Greengrass (2003)
71, Yann Domange (2014)
RAS, Yves Boisset (1970)
Dupont Lajoie, Yves Boisset (1975)
Le juge Fayard, Yves Boisset (1977)
La femme flic, Yves Boisset (1979)
Le prix du danger, Yves Boisset (1983)
Podcast cité : Dis-cor-dia
16 juin 2025
par Seb Musset
6/16/2025
Ce texte est la reprise de ma chronique dans l'épisode 3 du podcast Jamais Trop Pas Assez, à l'écoute ici.
-> Introduction de la chronique avec la musique de fanfare du film Rocky.
Je sais ce que cette musique t’évoque Louis Marie ! Les bras musclés de notre leader suprême tapant dans son sac de training, cliché en noir et blanc magnifié sous l’œil de Soazig de La Moissonnière, la Leni Riefenstahl de l’Élysée. Une photo garantie sans hormones, sans drogue, sans recours au trucage par intelligence artificielle !
Mais c’est un piège. Non, il ne s’agit pas de notre Jupiter en séance de CrossFit. Il s’agit simplement de la fanfare musicale du film Rocky, signée Bill Conti.
Tu te souviens de Rocky ? L’histoire de ce fils d’immigré italien, ouvrier au chômage, qui poursuit son rêve américain et, à la force des poings, trouve sa dignité sur le ring, mais aussi l’amour et la célébrité.
Ne sois pas impatient Louis Marie, tu verras qu’à la fin de cette chronique, on peut tout de même établir un lien entre Rocky Balboa et Emmanuel Macron.
Revenons à Rocky.
Né sous les années de gauche de Carter, Rocky (1976) est le premier film d’une franchise qui rendra célèbre son interprète principal, Sylvester Stallone, lequel prendra son envol sous les années Reagan. C’est aussi le seul film de la série signé John G. Avildsen. Ce que tu ne sais peut-être pas, c’est qu’Avildsen concluait avec Rocky sa trilogie sociale sur l’Amérique du début des années 70. Les deux autres films, plus sombres, sont Save the Tiger (1972), avec Jack Lemmon — variation en temps réel sur un cadre lambda qui s’interroge sur le sens de la vie dans un New York déshumanisé —, et un premier film choc nommé Joe, c'est aussi l'amérique (1970).
C’est ce dernier qui m’intéresse ici.
Joe est un film d’auteur passé inaperçu en France, mais qui connut un large succès aux États-Unis, où il est aujourd’hui élevé au rang de film générationnel, aux côtés de Easy Rider ou de La Fièvre du samedi soir entre lesquels il s’intercale.
Le film raconte l’histoire d’un cadre dans la publicité, Bill, un Mad Men un peu terne, centriste. Bill veut venger sa fille, hospitalisée après une overdose provoquée par la came dégueulasse de son amant-dealer. (On vous le rappelle : dites merde aux dealers)
.
Par colère, et presque par accident, Bill tue ce jeune dealer, ce sale peunke. Il culpabilise un peu, puis se rend compte que personne ne pleure ce déchet.
Et là, il rencontre un autre paumé, Joe, un ouvrier bien à droite, enragé contre tout : les politiques, son salaire de merde, son déclassement. Rien ne les rapproche, a priori, sauf un secret : Joe devine tout de suite le meurtre. Les deux partent alors dans une virée d’épuration de la racaille beatnik dans les rues d’un New York qui, à l’orée des années 1970, ressemblait à ce qu’est devenue la Porte de la Chapelle en 2025.
Je ne vous raconte pas la fin (il y a un twist délicieux dans le dernier plan).
Ce film est à l’origine d’un genre : le Vigilante movie.
Les vigilante movies ont pour point commun de mettre en scène des personnages simples — hommes du peuple, ouvriers ou cadres (dans Joe, on a les deux) — qui, confrontés à des agressions violentes, face au laxisme de la justice et à l’inaction de l’État, décident de faire justice eux-mêmes.
Le plus connu est Le Justicier dans la ville (Death Wish) avec Charles Bronson, sorti en 1974.
Mais on peut citer aussi Justice sauvage de Phil Karlson (1975), Rolling Thunder de John Flynn (1977), Cobra de George Cosmatos avec Stallone (1986), ou encore Taxi Driver de Martin Scorsese (1976), avec Robert De Niro.
Sans oublier le dépouillé Vigilante de William Lustig (1982), mon petit favori.
On peut voir dans le Vigilante movie la transposition urbaine d’un genre alors en déclin : le western.
Mais ici, les enjeux de conquête de territoire sont renouvelés : il ne s’agit plus de conquérir un territoire, mais de le défendre, ainsi que les siens, face aux « barbares ».
Comme l’écrit Quentin Tarantino dans son livre Cinema Speculations, le genre des vigilantes s’adressait à une certaine Amérique — celle de « la majorité silencieuse » chère à Richard Nixon —, ces Américains qui, en regardant par la vitre de leur voiture, en lisant les journaux, ou en regardant les infos du soir, ne reconnaissaient plus leur pays.
Ils cherchaient leur Amérique, mais ne la trouvaient plus nulle part.
Le Vigilante movie, c’est aussi un contrecoup à la vague hippie et aux idéaux pacifistes de la fin des années 60.
Dans une Amérique des années 70 où les crimes impunis se multiplient, où la délinquance liée à la drogue explose, où la désindustrialisation s’accélère et la confiance dans les institutions s’effondre, ces films traduisent un besoin de justice directe, brutale, instinctive.
Bref, un climat qui, par certains aspects, ressemble à celui que nous vivons aujourd’hui en France.
Car, tu l’auras noté, il y a depuis quelques temps une montée du climat anxiogène dans les rues de notre beau pays.
Moi même, pourtant homme bien bâti et formé aux techniques de combat par dissimulation derrière mon exemplaire des Inrockuptibles (spécial vasectomie), je ne m’aventure plus dans certains quartiers de ce trou à merde géant qu’est devenu Paris. J’ai renoncé à prendre ses transports en commun du tiers-monde où tu peux faire pousser sur les voies parce qu’un sans papier vit mal son burn-out sociétal, ou prendre un coup de canif pour refus de don de cigarette ou, comme ça, juste parce que t’es blanc (et non, personne n’est parfait).
Ce n’est pas mieux en surface, pas loin d’ici, un gang de gentils garçons pourtant bien identifiés par la mairie comme « individus à problème » (en langage municipal ça veut dire : dont il faut subventionner les familles), ces charmants individus donc ont tué à la machette Elias, adolescent de 15 ans, pour récupérer son smartphone.
Plus haut, dans le onzième, arrondissement pas siècle, c’est une tentative d’enlèvement de la fille d’un ponte de la crypto monnaie par un gang de racailles qui a été filmé sous tous les angles. La tentative succédait à un autre enlèvement quelques jours plus tôt, lui suivi de mutilations et d’actes de barbarie.
Ailleurs en France ce sont ces écoliers, ces joggeuses qui sont tuées, ces enseignants décapités, cette surveillante récemment, poignardée dans un collège. Il y a évidemment les incivilités quotidiennes, là c’est un festival où que tu ailles. Rodéos urbains, trottinettes dans les trains, crachats…
Cette montée en flèche des incivilités et de la violence survient dans une apathie générale médiatique et politique, assez curieuse. Exemple récent, la déclaration de Macron dans le Parisien au sujet de cette épidémie de morts violentes. Je cite notre héros, dans son globish déconnecté :
« Certains préfèrent, pendant ce temps-là, brainwasher (lavage de cerveau) sur l’invasion du pays et les derniers faits-divers ».
Cette déclaration survient quelques heures après le bouleversant témoignage du père de Benoit, adolescent poignardé à Dax pour une simple histoire de casquette volée à la suite de la victoire du PSG.
D’un côté la colère et la réaction logique d’un père dont je n’ose même pas imaginer la douleur, de l’autre la froideur et le cynisme d’un Macron dont on rappelle qu’il n’a pas d’enfant, vu qu’il en est un lui même un et qu’il évolue dans un environnement sous cloche et hyper sécurisé.
On peut citer aussi Elisabeth Borne dans une interview au Parisien. Pour celle qui passe d’un portefeuille de ministre à l’autre au gré des revers électoraux de Macron, il est important de « privilégier la réflexion » par rapport à la « surenchère de mesures éculées », après « chaque actualité dramatique ». « On ne doit ni légiférer à chaud, ni dans l’émotion ». C’est bien Elizabeth, toute la rédaction du Bondy Blog t’applaudit. Maintenant tu n’as plus qu’aller dire ça aux familles de Samuel Paty et Dominique Bernard.
Pour ces gens, c’est simple. Il n’y a pas de violence, pas de danger, pas d’insécurité. Pour eux même l’insécurité est une abstraction, c’est un concept populacier.
Alors c’est vrai, l’insécurité n’est pas une réalité : c’est un sentiment. Comme le sentiment amoureux. Il n’en est pas moins vrai que quand tu es amoureux, tu es amoureux et que cela colore ta vie. Un sentiment est une déduction des sens. La montée de la violence est une perception, le manque de réaction des autorités face à ce qui est ta réalité est une autre perception. C’est ce décalage entre deux perceptions qui crée de la colère chez l’individu. La sentiment qu’il a que la prochaine fois ce sera lui ou ses enfants, ce sentiment jamais Macron ne l’aura. Il n’est ni parent ni du peuple.
Face à ce déni, les gens rationnels disposant de deux yeux et d’un pragmatisme standard sont poussés à réagir. Si cette montée de la sauvagerie française se poursuit, l’auto défense se généralisera. Note que dans les deux affaires d’enlèvement liés à la crypto monnaie, l’une a été résolue grâce à la vigilance des riverains, l’autre a été déjouée par l’intervention de quelques riverains qui ont physiquement, au risque de leur vie, pris les choses en main.
Pour l’instant, vue l’exponentielle des crimes et délits, je vais être honnête je trouve les Français étonnement passifs.
D’ailleurs ils sont incités à ne rien faire. Regardons ce tweet éloquent du Ministère de l’Intérieur au sujet de la montée des homejacking :
Le homejacking désigne un vol commis au sein du domicile en présence des habitants.
En cas d'intrusion dans votre domicile :
Contactez immédiatement le 17
Ne prenez aucun risque. 5 ans d’emprisonnement
75000 euros d’amande.
Sans que l'on sache si c’est toi ou le voyou que le Ministère cherche à intimider. En vérité : si l'on s’introduit chez toi pour t’agresser et te torturer toi et tes enfants, et que tu saisis l’arme de ton agresseur pour l'éliminer, tu risques concrètement plus de prison que lui. Si l’Etat veut bien que tu t’euthanasies faute de soin, il ne ne veut pas que tu te mêles de défendre ta vie. L’ordre c’est lui. Si tu commences à gérer les agresseurs par les armes, il sait qu’il sera vite dans le viseur. Le pouvoir garde en mémoire nos épisodes révolutionnaires.
De la violence il y en a toujours eu, mais une comme cela, larvée, faisant partie du décor, et niée, même moquée, au plus haut sommet de l’Etat, jamais.
Il n’y a aucune volonté de régler ce problème majeur, parce qu’il a tout simplement un refus même d’admettre cette réalité.
Regarde la sécurité routière : Au début des années 70, on tournait à 15000 morts par an sur les routes. On était dans un laxisme total par rapport à la sécurité en voiture. Fallait par froisser notre industrie. Et pourtant, après une le fois le problème identifié et surtout traité, le pays a chuté à moins de 2000 morts aujourd’hui. Cela reste énorme mais la baisse est sensible. Quand le pouvoir veut, il peut.
Mais quelles sont les raisons de cette violence au quotidien ?
Qui a dit l’immigration massive récente ? Je t’arrête Louis Marie, les statistiques ethniques étant interdites nous ne pouvons en débattre. Rien de mieux pour s’empêcher de trouver une solution que de casser les outils pour évaluer objectivement la situation.
Non, je pointe en premier, le laxisme judiciaire. La plupart des crimes ont des auteurs qui étaient déjà fichés, condamnés sans peine. On a des mecs qui ont des casiers longs comme le bras et qui n’ont pas fait l’ombre d’une journée de prison. De l’incivilité au crime, il n’y a qu’une succession de renoncement à punir de la part d’une justice comme dire… globalement de gauche et hors sol, pardon pour le pléonasme. Dans cet esprit, on citera le premier président de la Cour de cassation, l’un des plus hauts magistrats de France, qui alerte dans Mediapart, sur l’inquiétant développement d’un « populisme anti-judiciaire ». Ah oui ça c’est vraiment le grand danger du moment dis donc…
Je pointe ensuite la responsabilité des parents. L’abandon parental c’est à peu près le peu commun des raclures qui pourrissent notre quotidien. Et qu’on arrête de lancer l’excuse de pauvreté, de discrimination, de parent isolé ou de relégation sociale. Etre pauvre n’est pas un sauf conduit pour avoir le droit d’agir comme une pourriture.
Je pointe enfin l’aveuglement du politique. Evidemment pour le « pouvoir », reconnaitre une montée hors de contrôle, c’est reconnaitre son impuissance. On parle de régalien. Si l’Etat ne peut pas assurer l’ordre, c’en est fini de l’Etat en fait.
Alors que faire ?
Malheureusement tant qu’il n’y aura pas des enfants d’élus ou de célébrités largement impactés, il n’y aura rien pas réellement de fortes mesures prises en haut.
En attendant cet hypothétique sursaut républicain, et les prochaines victimes, je ne veux pas faire mon Joe, mais ne restez pas les bras croisés. Apprenez à vous défendre, apprenez à vos enfants à se défendre ou à l’inverse à esquiver, adopter les parades sémantiques pour désamorcer les situations ou à l’inverse assommer le premier…
C’est un peu plus urgent que les cours d’initiation à l’écriture inclusive.
Ce n’est pas du pessimisme, c’est du pragmatisme. Je pensais l’inverse il y a 10 ans, mais depuis ce pays a fait une dégringolade de 150 ans en terme de civilisation.
Et qui a t-on à la tête de l’état depuis 10 ans ?
Rocky, bien évidemment.
-> Reprise en sortie de la musique de fanfare de Rocky.
(illustration : Joe, John G.Avildsen 1970)
13 juin 2025
par Seb Musset
6/13/2025
Dans ce troisième épisode de C'est Jamais Trop Pas Assez, Seb Musset et Louis Marie font le tour de l'actualité hebdomadaire de ce beau pays de France : des propos lunaires d'Emmanuel Macron, qui méprise les inquiétudes populaires, aux dérives sémantiques de LFI.
Il sera aussi question, entre autres sujets, du cinéma d'hier et d'aujourd'hui, de l’arnaque du lundi de Pentecôte, de la fin de croisière de Rima et Greta, de la montée de l'auto-défense, du déremboursement annoncé de traitements pour les maladies de longue durée, de la future censure de X, mais également de Sylvester Stalonne et de Sylvester Stewart dit Sly Stone !
Un épisode bien chargé où l'on arrive à faire le lien entre tout ça et même à y trouver du sens #JTPA
Tous les épisodes sont à écouter, aimer ou détester, mais toujours à partager, sur les plateformes :
Films cités :
Rocky de John Avilsen,
Rambo de Ted Kotcheff,
Woodstock de Michael Wadleigh,
Joe de John Avilsen,
Love and Mercy de Bill Polhad,
Aurore de Blandine Lenoir
6 juin 2025
par Seb Musset
6/06/2025
Ils ont bravé les éléments, les pannes d'internet, les émeutes urbaines et un déménagement, mais Seb Musset et Louis Marie sont au rendez-vous pour débriefer la victoire du PSG, le 31 mai dernier.
Dans ce 2eme épisode du podcast "Jamais Trop Pas Assez", il sera également question de TVA sociale, de Rima et Greta en bateau, d'une analyse marxiste du foot, de Salman Rushdie, mais aussi de slips et de barbarie.
Bref, un épisode qui plaide pour la délocalisation des supporters du PSG au Qatar ✈ #JTPA
...et à suivre sur You Tube (Abonnez-vous, activez la cloche, partages et toussa)
Ouvrages et articles évoqués :
Jean-Claude Michéa, Le plus beau but était une passe, Flammarion
Christopher Lasch, La révolte des élites, Champs essais
Salman Rushdie, Le couteau, Gallimard
Ronan Planchon, Derrière la désertification de Paris, le grand déclassement des cadres, article Figaro Vox
18 mai 2025
par Seb Musset
5/18/2025
Si le blog reste accessible, les articles seront désormais publiés en priorité sur mon Substack, plus ergonomique, pratique et toussa..
31 mars 2025
par Seb Musset
3/31/2025
En un trimestre, sur le front de la démocratie – un domaine dans lequel la France aime donner des leçons et se targuer d’être un modèle – nous aurons assisté à :
L'éradication d’un média non aligné (l’affaire C8).
L’interdiction de fait d’un opposant politique qui, à force de tutoyer les sommets dans les intentions de vote et face à la confondante nullité du paysage actuel, pouvait cette fois-ci remporter la présidentielle de 2027.
Dans l’affaire des assistants parlementaires du RN, l’étonnant, c’est que l’on s’étonne de la condamnation par le tribunal de Paris de la représentante du premier parti d’opposition français à une peine de non-éligibilité de cinq ans, avec application immédiate.
Sur le détournements de fonds reproché, cette farce démocratique qu’est le Parlement européen a pour principal intérêt, pour tous ses élus, de leur offrir une gigantesque machine à cash afin de faire fonctionner leurs partis politiques au niveau national. L'impétrante est surtout coupable de naïveté et d'avoir pensé qu’elle pouvait s’affranchir, elle particulièrement, d’exemplarité.
La stupeur, suite au verdict, va de Marine Le Pen elle-même (comme quoi, ne pas censurer l’ectoplasme alzheimérisé Bayrou et ne pas s’opposer à la nomination d’un fidèle de Macron au Conseil constitutionnel n’était peut-être pas la plus judicieuse des stratégies pour le RN) jusqu’à Jean-Luc Mélenchon (il a compris qu’il pouvait être le prochain sur la liste des bannis), en passant par Jacques Attali, sans oublier le silence gêné d’une partie de la macronie. Ils ne peuvent ignorer l’effet indésirable que peut provoquer ce genre de sanction "à la carte" sur l’opinion publique, alors que s’accumulent au quotidien des faits divers sanglants, au sujet desquels on retrouve souvent, en amont et en aval, un laxisme judiciaire difficilement compréhensible.
Quant à « l’atteinte aux règles du jeu démocratique » évoquée par la juge dans son verdict contre Marine Le Pen, on laissera le lecteur juger du niveau réel d’atteinte à la démocratie que représente l’élimination préventive, dans un timing parfait, du candidat le mieux placé dans les sondages.
Derrière le pare-feu irréprochable de la justice indépendante et souveraine, et après avoir encore méprisé 13 millions d’électeurs, on attend avec impatience le prochain piétinement démocratique. Et dans ce domaine, il ne faut pas sous-estimer les efforts des apôtres dévoués de l’extrême-centre. Ils ne se cachent même plus, tant ils sont terrorisés à l’idée de perdre la partie. Thierry Breton l’avait d’ailleurs annoncé le 9 janvier 2025 sur RMC :
« Faisons appliquer nos lois en Europe lorsque celles-ci risquent d'être contournées et qu'elles peuvent conduire
à des interférences.
On l'a fait en Roumanie, il faudra évidemment le faire si c'est nécessaire en Allemagne. »
La décision du tribunal de Paris a au moins le mérite de clarifier les choses. La juge en question vient peut-être de réaliser un magistral "contre son camp", livrant, clé en main pour 2027, une dramaturgie, une martyre et la trame d’un feuilleton de reconquête passionnant. Ce sera notre version du « comeback de Trump » (la comparaison s’arrête là, les deux ayant peu de points communs, si ce n’est une diabolisation obsessionnelle par leurs adversaires). Si Marine Le Pen a peu de chances de revenir dans la course, rien ne l’empêche d’être un jour dans un futur gouvernement, ministre de la Justice qui sait ? Après tout, on a bien un ancien Garde des Sceaux qui fait aujourd'hui le comédien à 100 mètres de l'Élysée. On point de n'importe quoi où on en est rendu...
par Seb Musset
3/31/2025
À l’occasion de la diffusion de la série documentaire de Netflix, nous avons droit à une nouvelle vague de réactions épidermiques au sujet de Bertrand Cantat, chanteur du groupe Noir Désir, idole absolue du rock français dans les années 1990, tombé en disgrâce après la mort, sous ses coups en 2003, de sa compagne, l’actrice Marie Trintignant.
Cela reste toujours étrange pour moi de voir tous ces gens cracher sur Bertrand Cantat plus de vingt ans après des faits dont on (Ici, Netflix) parle encore puisque coupable et victime portent l’étiquette « people ».
Avant la mort de Marie, le mec était aveuglément adulé par le public de gauche et la presse de gauche, ce qui, déjà à l’époque, avait tendance à m’exaspérer.
Je trouvais Noir Désir, bien que sympathique sur scène, largement surestimé. Et je me rappelle des prises de position politiques de Bertrand Cantat, collectivement élevé au rang de penseur et porte-drapeau de la nouvelle génération, dignes du niveau « OK Podium / Jeune et Jolie » (en résumé : « À bas les méchants fascistes et Jean-Marie Messier ! » – l’ancien patron de Canal+, qui occupait alors dans l’imaginaire gaucho-LFIste la place qu’occupe aujourd’hui Bolloré, également patron de Canal).
Puis, le drame : la mort de Marie une nuit d’été à Vilnius. Après un temps de stupeur (« Non, ce n’est pas possible, on nous ment, ce n’est pas lui »), Cantat est devenu, en 2015/2025, pour ces mêmes personnes, l’incarnation absolue du mal (ou du mâle, ce qui revient aujourd’hui à peu près au même). Le temps que la nouvelle génération ne connaisse Cantat que comme un meurtrier et que l’ancienne oublie à quel point elle l’avait déifié.
Au-delà du drame pour lequel le chanteur a payé devant la justice (on peut considérer que ce n’est pas assez, comme tant d’autres jugements dans tant d’autres domaines) et continuera de payer jusqu’à la fin de ses jours, ce qui me fascine ici c’est l’opinion publique et les mouvements de croyance : du culte aveugle à la condamnation tout aussi aveugle. Cette persistance dans les jugements définitifs que l’on croit intimes et éclairés par notre grandeur d’âme, mais qui ne sont, au fond, que le prix d’entrée minimal à la grande pensée sectaire, sans nuance aucune, le plus souvent basée sur un fantasme rassurant.
J’espère que le documentaire de Netflix en parle au moins un peu. Vous me raconterez. Je goute peu leurs pratiques en matière de documentaires en général.
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