11 décembre 2020

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#confinement2 jour42 : bonne année 2021 de déreconfinement !

346e jour de l’an de merde 2020 en zone écarlate rouge rouge de la république du Baltringuistan. Toujours aucun signe de Covid. A vrai dire, pas un pépin de santé de l'année 2020. Pas de toux, pas de test. Rien. Je ne me suis jamais senti aussi loin de mes semblables. Dans tous les sens du terme. Mais bon, il n'est pas ici question de ma petite personne mais du gros Castex qui a fait, tout fier, son caca de presse hebdomadaire pour nous annoncer, après ce second confinement allégé un déconfinement resserré. Fin de confinement, mais couvre-feu à 20h sauf le soir du 24 décembre. 

Comme prévu après les bars et les restaurants le monde de la culture - de toutes les façons qui ne votera plus Macron - est sacrifié sur l'autel du portenwak gouvernemental. Comme prévu rien n'est pensé pour la jeunesse  - de toutes les façons qui ne votera plus Macron -, comme prévu peu de cas est fait des conséquences psychiques, physiques, sociales et économiques de ces errements stratégiques totalement vains puisque alternativement trop forts, pas assez forts, et surtout constamment en retard. Comme prévu, la question des hôpitaux n'est pas abordée, on continuera tranquillement à les détruire ainsi que le système de santé, et l'on continuera que c'est de votre faute, que vous n'êtes pas responsables et que surtout il vous faut avoir peur de respirer. Apparement ça marche. 

A vrai dire, avec cet énième contreproductif pataquès dans le cadre de la lutte contre le Covid infini. on ne pouvait pas finir l'année sur une note aussi juste. 

Nous allons bientôt avoir fait le tour du calendrier Covid et nous en sommes au point zéro : le pays est bloqué non pas à cause du virus, mais bien à cause de notre déficience hospitalière dont la seule cause sont les restrictions budgétaires décidées par ceux qui restreignent chaque jour un peu plus nos libertés. Comme je le redoutais, à l'arrivée en 2021, les décisions politiques ont désormais des effets plus catastrophiques que le virus lui-même.  Chaque jour qui passe nous informe désormais sur la folie de nos gouvernants locaux s’abandonnant corps et âme à la science comme ils s’abandonnaient avant à l’Europe pour s’exonérer de toute responsabilité dans le désastre qu'ils n'ont su ni anticiper ni gérer. 

Des millions de précaires en devenir, des milliers de suicide, des destins broyés, des pathologies non soignées, un français sur cinq se déclarant déprimé… et les mêmes baltringues en place juste bons à (nous faire) générer des attestations de déplacement. Cette farce suicidaire pour une maladie au taux de mortalité infinitésimale, dont la moyenne d’âge des décès est supérieure à l’espérance de vie moyenne, et dont 90% des décas présentent une co-morbidité, dont on ne sait finalement toujours pas grand-chose mais dont on agite une potion magique certifiée par communiqués de presse comme seule sortie. La farce est telle que j'imagine aisément que d'ici quelques mois on s'apercevra qu'il sert - au mieux - à rien. Et ce sera reparti pour un nouveau chapitre du feuilleton.

Face a la houellebequisation généralisée de mes compatriotes, j’en viens à penser que la seule mesure sanitaire et consensuelle qui aurait le plus d’effets positifs immédiats sur notre santé à tous et toutes serait l’éradication de cette clique autocratique. Ils veulent que l'on fasse encore des sacrifices ? Il est certain qu'un petit écartelement de Castex en place publique pourrait détendre l'atmosphère et envoyer un signal d'espoir collectif en cette fin d'année bien morose. 

Sur ce je vous laisse et je vais stocker mes caisses de champagne pour le réveillon. On ne va pas se laisser abattre, ni par ce virus et encore moins par les cadors de la République du Baltringuistan. 




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