Actuellement en plein travail à la chaîne, publions un double billet pour :
1. répondre à une question de blogueur.
2. faire le point sur ce curieux effet climatique français voulant que, sous l'effet de la hausse de la température dans la rue, la banquise gouvernementale s'épaississe.
1. / Le libéral est un loup pour le libéral.
1. répondre à une question de blogueur.
2. faire le point sur ce curieux effet climatique français voulant que, sous l'effet de la hausse de la température dans la rue, la banquise gouvernementale s'épaississe.
* * *
1. / Le libéral est un loup pour le libéral.
Un brillant blogueur me demande de lui trouver une raison supplémentaire de se moquer des libéraux. Pourquoi ? Ils se débrouillent très bien seuls. Je lui, et vous, ai donc fait une capture du message publicitaire d'un fonds privé tournant en boucle ces jours-ci sur une radio périphérique et qui vaut plus que 1000 mots.
Attention c'est un bijou. J'ai appelé cette performance d'art contemporain qui, n'en doutons point, finira exposée au château de Versailles, "le libéral ça ose tout" :
Pour en terminer des libéraux, précisons qu'il y a encore plus de fractions et de tendances chez eux que dans l'extrême-gauche. Contre-effet de l'esprit de concurrence et de libre-entreprise poussée à son paroxysme : mettez 3 libéraux à table et dans la demi-heure vous aurez 5 courants opposés les uns aux autres. Dans le projet politique l'individualisme du vrai libéral joue donc contre lui.[1] C'est en cela qu'ils sont tous plus ou moins d'accord pour affirmer que Le Monarque n'est pas un libéral puisqu'il privilégie sa caste et une frange bien précise de la société, les méga-thunés. Comme quoi, parfois, nous pouvons accorder nos violons.
2 / La France (des élites) a peur :
Si j'en crois Dominique Bussereau, Ministre des transports, interviewé hier sur BFM-TV et confortablement calé dans son canapé : il n'y a aucune manifestation en France, pas de raffineries bloquées et un peuple globalement satisfait par une réforme des retraites qui doit se faire parce que... parce que bon.
Si j'en crois Yvan Rioufol[2] reprenant à son tour le flambeau de la bonne parole réactionnaire qui chauffe nos oreilles en trois huit sur les ondes depuis la rentrée : les manifestations actuelles sont "anti-démocratiques"[3]. L'éditorialiste du Quotidien de Serge Dassault émet d'ailleurs des doutes sur "la solidarité apparente des français".
Et, last but very last, si j'en crois Rama Yade : "la jeunesse ce n'est pas une question d'âge."[4]
Puisque nous sommes dans le registre de la croyance et que ce billet n'a décidément aucune structure, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer quelques lignes de l'éditorial de Catherine Nay publié dans le "Valeurs Actuelles" du 30 septembre dernier. Il est intitulé "De la difficulté de radicaliser" :
"Mais les jeunes auront-ils envie de se joindre à des aînés qui refusent de travailler un peu plus, alors que ce sont eux qui devront payer leurs retraites. Trouver un travail, et vite, et avec un bon salaire, ils y pensent plus qu'à la retraite..."
Et dire qu'elle est grassement payée pour ça et que moi pas du tout.
Bref, la classe politico-médiatique est sonnée par la montée de la contestation et son approbation massive par les français, n'ayant vu venir ni l'une ni l'autre, persuadée qu'elle était que la réforme s'enfilerait comme une pantoufle à force de rabâchages des sbires UMP le tout badigeonné d'une bonne dose de Duhamel matin, midi et soir.
Les médias font donc de la contestation ce qu'ils ont l'habitude de faire : du feuilleton (bon, on n'en est pas encore au live type "mineurs chiliens" et pour l'analyse c'est toujours largement Medefo-compatible mais, constatons un progrès par rapport aux précédents mouvements qui furent globalement minimisés).
Le gouvernement, lui, se cogne contre les murs de son impasse. Tantôt dans le déni, tentant parfois d'infantiliser des jeunes qu'il n'a eu de cesse le reste du temps de vouloir rendre légalement responsables de tout dès 12 ans.
Le Monarque, lui, se terre dans son bunker. Il attend, entouré de quelques conseillers de l'extrême, comme à chaque passe compliquée de son quinquennat, le fait divers qui fera son affaire.
Prévisible politique d'un triste commercial en panne d'inspiration pour nous refourguer sa camelote : une réforme faite avec les pieds visant simplement à accélérer (mais après 2017) la privatisation des biens collectifs pour les Carmignac de son entourage. L'ego-centré est capable de nous sacrifier jusqu'au dernier pour ne pas perdre la face et son triple A, prosterné devant cette grande finance qu'il veut épater.
Gouvernement suffisant et déconnecté de la plus simple des réalités de ceux qu’il accuse de tous les maux à longueur de journées. Les Français n'en ont pas assez "d'être pris pour des cons", ils en ont assez de ça et de souffrir en plus. C’est à notre tour de ne pas céder. Jeunes, vieux, lycéens, fonctionnaires, salariés du privé, chômeurs, glandeurs professionnels, blogueurs ou précaires... si nous reculons, c'en est fini de nos espoirs.[6]
Si j'en crois Dominique Bussereau, Ministre des transports, interviewé hier sur BFM-TV et confortablement calé dans son canapé : il n'y a aucune manifestation en France, pas de raffineries bloquées et un peuple globalement satisfait par une réforme des retraites qui doit se faire parce que... parce que bon.
Si j'en crois Yvan Rioufol[2] reprenant à son tour le flambeau de la bonne parole réactionnaire qui chauffe nos oreilles en trois huit sur les ondes depuis la rentrée : les manifestations actuelles sont "anti-démocratiques"[3]. L'éditorialiste du Quotidien de Serge Dassault émet d'ailleurs des doutes sur "la solidarité apparente des français".
Et, last but very last, si j'en crois Rama Yade : "la jeunesse ce n'est pas une question d'âge."[4]
Puisque nous sommes dans le registre de la croyance et que ce billet n'a décidément aucune structure, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer quelques lignes de l'éditorial de Catherine Nay publié dans le "Valeurs Actuelles" du 30 septembre dernier. Il est intitulé "De la difficulté de radicaliser" :
"Mais les jeunes auront-ils envie de se joindre à des aînés qui refusent de travailler un peu plus, alors que ce sont eux qui devront payer leurs retraites. Trouver un travail, et vite, et avec un bon salaire, ils y pensent plus qu'à la retraite..."
Et dire qu'elle est grassement payée pour ça et que moi pas du tout.
Bref, la classe politico-médiatique est sonnée par la montée de la contestation et son approbation massive par les français, n'ayant vu venir ni l'une ni l'autre, persuadée qu'elle était que la réforme s'enfilerait comme une pantoufle à force de rabâchages des sbires UMP le tout badigeonné d'une bonne dose de Duhamel matin, midi et soir.
Les médias font donc de la contestation ce qu'ils ont l'habitude de faire : du feuilleton (bon, on n'en est pas encore au live type "mineurs chiliens" et pour l'analyse c'est toujours largement Medefo-compatible mais, constatons un progrès par rapport aux précédents mouvements qui furent globalement minimisés).
Le gouvernement, lui, se cogne contre les murs de son impasse. Tantôt dans le déni, tentant parfois d'infantiliser des jeunes qu'il n'a eu de cesse le reste du temps de vouloir rendre légalement responsables de tout dès 12 ans.
Le Monarque, lui, se terre dans son bunker. Il attend, entouré de quelques conseillers de l'extrême, comme à chaque passe compliquée de son quinquennat, le fait divers qui fera son affaire.
Prévisible politique d'un triste commercial en panne d'inspiration pour nous refourguer sa camelote : une réforme faite avec les pieds visant simplement à accélérer (mais après 2017) la privatisation des biens collectifs pour les Carmignac de son entourage. L'ego-centré est capable de nous sacrifier jusqu'au dernier pour ne pas perdre la face et son triple A, prosterné devant cette grande finance qu'il veut épater.
Gouvernement suffisant et déconnecté de la plus simple des réalités de ceux qu’il accuse de tous les maux à longueur de journées. Les Français n'en ont pas assez "d'être pris pour des cons", ils en ont assez de ça et de souffrir en plus. C’est à notre tour de ne pas céder. Jeunes, vieux, lycéens, fonctionnaires, salariés du privé, chômeurs, glandeurs professionnels, blogueurs ou précaires... si nous reculons, c'en est fini de nos espoirs.[6]
[1] oui, à terme, suivant sa logique, le libéral tue le libéral d'en face (c'est un peu l'angle mort du raisonnement.)
[2] même Lady Gaga en promo n'a pas autant de temps d'antenne.
[3] RTL, 12/10/2010. 19h15.
[4] France 2, A vous de Juger, 14/10/2010.
[5] Attention : le libéral te dira que l'on est beaucoup plus heureux qu'il y a 100 ans, que l'on vit en meilleure santé et que le système nous enrichit tous. Réponds-lui : "Ah ouais... est-ce que tu peux me garantir la même chose pour dans 10 ans.", ça devrait l'occuper.
[6] Si jamais tu manques de motivation, le spot Carmignac est à ta disposition sur ce site en 24/24.
[2] même Lady Gaga en promo n'a pas autant de temps d'antenne.
[3] RTL, 12/10/2010. 19h15.
[4] France 2, A vous de Juger, 14/10/2010.
[5] Attention : le libéral te dira que l'on est beaucoup plus heureux qu'il y a 100 ans, que l'on vit en meilleure santé et que le système nous enrichit tous. Réponds-lui : "Ah ouais... est-ce que tu peux me garantir la même chose pour dans 10 ans.", ça devrait l'occuper.
[6] Si jamais tu manques de motivation, le spot Carmignac est à ta disposition sur ce site en 24/24.
14 comments:
[ Je m'excuse d'avance, je suis sur un clavier qwerty (US), donc, pas d'accents... Et j'espere que ca pardonnera les eventuelles fautes d'orthographes. ]
Hum, je ne soutiens pas le gouvernement dans l'ensemble, mais, il faut admettre que les revolutions d'aujourd'hui sont anti-democratique. Les blocus sur les lycees, ou encore le blocage des routes, vont a contre sens de votre mot democratique. Si il y avait une vraie volonte des manifestants pour renverser le pouvoir, ou peut-etre, changer le peu de choses qui pourraient etre change, ca serait de bloquer l'elysee, l'assemblee ou le senat. Ce sont ces gens la qui nous la mette bien profondemment.
Bien entendu, nous pourrions aussi parler des syndicats ultra-manipulateurs. Ou des manifestants qui n'ont aucunes idees de la reforme sur les retraites (mais, qui a bien pu la lire?! Pas les personnes que j'ai questionne en tout cas). Donc, oui, une manifestation dans l'esprit democratique serait une manifestation unie avec des personnes connaissant VRAIMENT leur(s) revendication(s).
Dans tous les cas, il est assez risible de voir les jeunes interviewe sur les differentes chaines de la television francaise. Le meilleur, est probablement leur argumentation a toute epreuve...
Une chose est sure, les francais en ont marres des manifestations a repititions. De prendre des RTTs ou es conges pour justifier leur absences lies aux problemes de transports.
Abusons de la democratie, et c'est a tyrannie qui revient au galot.
Cher(s) Amis,
Le troisième épisode de la bataille parlementaire au Sénat est arrivé : http://www.dailymotion.com/video/xf6q01_bataille-parlementaire-sur-la-refor_news#from=embed
Dans le cadre de la lutte contre le projet de loi sur les retraites, nos sénateurs du Parti de Gauche ont mis en place un dispositif permettant à tous de suivre les débats au Sénat. En effet, les sénateurs sont appelés à se prononcer sur ce texte qui remet en cause le droit à une retraite à 60 ans à taux plein depuis le mardi 5 Octobre.
Au Parti de Gauche, comme au Front de Gauche, le cœur de notre projet politique est la « Révolution citoyenne ». Ainsi, nous pensons qu’il est important que tous les citoyens qui le souhaitent puissent s’impliquer activement dans ce débat sur les retraites, symbole de notre contrat social.
Pour ce faire, nos sénateurs Marie-Agnès Labarre et François Autain vous invitent à vous rendre sur le site du Parti de Gauche, http://www.lepartidegauche.fr, pour suivre tous les deux jours des comptes-rendus de la bataille parlementaire au Sénat (en haut à droite sur le site). En effet, tous les deux jours, sur les coups de 20h, sera mise en ligne une petite vidéo revenant sur l’évolution de la discussion au Sénat. Cette petite série s’intitule « Chronique de la bataille parlementaire contre le projet de loi sur les retraites ». La première vidéo est d'ores et déjà en ligne.
Vous pouvez aussi la retrouver sur dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/xf6q01_bataille-parlementaire-sur-la-refor_news#from=embed
Sacha Tognolli
Tiens ! Un troll.
Je voulais dire : ah ! merde ! je ne peux pas regarder ou écouter du bureau. Je reviens plus tard.
Puisque je devrais logiquement être classifié dans la frange libérale de la population, je risque une ou deux remarques.
Déjà pour une écrasante majorité de la population, le terme "libéral" n'est pas très clair. S'il s'agit de liberté d'échange, tout société monétarisée est libérale, de même que toute société pratiquant le troc.
Ce que l'on entend par système libéral, c'est donc bien tout ce qui se réfère au système financier actuel, tel qu'il fut pensé et conçut par des gens qui se réclamait en effet d'une idéologie libérale.
Or ces technocrates ont toujours laissé de côté des détails tel que la complexité de la nature humaine et les contradiction inhérentes à tout principe de liberté.
Arrogance et suffisance viennent toujours concevoir des aberrations de la nature tels que ces fonds de pension qui se présentent comme une liberté en tentant vainement de masquer le fait qu'ils sont un poids pour les entreprises, et des parasites pour la société.
Je ne connais personne, de droite, qui se félicite du pouvoir que peu avoir un fond de pension pour plomber une entreprise en lui imposant des +9 ou +15 % ...
La démocratie à été construite sur le principe des contre pouvoir, consistant à dire qu'en personne on ne peut faire aveuglément confidence et que tout doit s'équilibrer. En gros, on est tous un peu con, alors mieux faire moins de conneries à plusieurs que plus de conneries seuls.
Malheureusement, actuellement, on vit une époque de toute puissance personnelle. L'homme est forcément cet être éthéré qui peut tout réussir, et qui peut revendiquer une forme de perfection où rien ne peut lui être reproché. Il n'est plus responsable... ça rappelle un peu certain arguments d'avant 1789....
Les libéraux à l'inverse plaident pur l'équilibre.
La théorie de "la multiplication des courants" n'est qu'un autre des travers de l'époque. Il ne s'agit malheureusement JAMAIS de multiplications d'idées, mais bien de multiplications d'égos !
Et combien de gens se prétendent Libéraux (ou autre d'ailleurs), sans vraiment comprendre ou sans rien exprimer de substantiel dans leurs idées...
Très juste analyse de cette espèce de no man's land actuel, entre personnages pétrifiés et attentistes (jouants le pourrissement et sachant qu'un mot de travers ou qu'une balle ricochant peut tout foutre en l'air dans ce désir de faire renoncer, de faire retourner à la niche), et autres qui tentent de remonter à la surface pour ne plus se débattre simplement, mais se battre, enfin.
Et dans cela, je crois bien être d'accord avec Siné, la réforme des retraites est plus le cataliseur autour de laquelle les colères s'agglutinnent, que la raison-même de cette colère.
Le temps est venu de simplement foutre un bon coup de pied au cul du nabot teigneux!
Putain Carmignac Parimoine... la honte, quand je pense que mes parents en ont... ceci dit, c'est efficace visiblement, mais tout de même ça pue la récupération même pas marrante et carrément vulgaire! vont pas être contents! d'autant qu'ils sont à fonds pour les grèves!! comme quoi! Allez Seb continue!! et f*** la Sarkozie!!
Grèves : Roissy ne dispose que de 48 heures de stocks de kérosène.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20101014trib000562723/roissy-ne-dispose-que-de-48-heures-de-stocks-de-kerosene.html
à lire sans modération le blog
http://afeuvif.hautetfort.com/
Concernant spécifiquement les carburants, le ministère de l'Ecologie a assuré que, grâce au déblocage des réserves et les importations, il n'y a aurait aucun problème jusqu'au "début du mois de novembre".
"Au-delà, nous trouverons des solutions en développant les importations", a-t-on souligné au ministère.
Actuellement les importations proviennent, par camions, par barges et par bateaux, d'Italie, d'Espagne, de Belgique et d'Allemagne.
http://www.romandie.com/ats/news/101016084335.6v90jayt.asp
Un témoignage plein d’espoir de la raffinerie de Donges.
Je suis allé, ce soir, à Donges avec les collègues du collège Pierre Norange qui voulaient apporter l’argent qu’ils ont récolté dans la journée. Nous avons été super bien accueillis par quatre responsables de la CGT (ceux qui sont venus au lycée jeudi matin).
Cela m’a regonflé pour la semaine prochaine. Ils sont déterminés à continuer car ils se sentent soutenus : une personne leur a envoyé une journée de salaire de Nouvelle Calédonie, des étudiants de Rennes 2 puis des étudiants de Nantes sont venus à leur rencontre.....
Ils se sont aperçus, ce matin, quand ils avaient besoin de monde au dépôt, que plein de gens sont arrivés pour les soutenir face aux éventuels CRS.
Quand je leur ai demandé comment, concrètement, nous pouvions les aider, la réponse a été simple : allez chercher de l’essence aux pompes !
Ils nous ont expliqués que ce n’est pas très grave si les CRS débloquent les dépôts. De toute façon, les raffineries ne fonctionnent plus. En conséquence, dans quelques jours, il n’y aura plus rien dans les cuves. C’est à nous de créer la pénurie. Plus vite les cuves seront vides, plus vite le gouvernement sera au pied du mur. Dites le autour de vous...
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article108069
Très bon commentaire de Florian.
J'abonde dans son sens. Nous ne sommes pas un système libéral en France. Tout est contrôlé par l'Etat à un moment ou à un autre. C'est donc ce que j'appelle de la planification capitaliste.
Le libéralisme n'est pas la cause de tous les mots. Le capitalisme peut être un peu plus...
Le libéralisme ne peut fonctionner au bénéfice de tous si l'ensemble des ficelles du système sont tirées par une minorité. Ce qui est la situation actuelle.
Supprimons le capitalisme, et reprenons notre libéralisme.
@lavoix @florian > disons que Le Monarque a un sens du libéralisme à géométrie variable. En ce sens, ce n'est pas un libéral pur jus. Sauver les banques avec l'argent de l'état par exemple, ce n'est pas franchement "libéral". En revanche, sa politique de destruction systématique des services publics, du droit du travail... facilite le terrain.
Qu'ils tremblent les élites!! . Le peuple n'est pas une bete que l'on apprivoise et dompte à sa guise.La main de fer ,aura affaire aux gants de velours d'une anti sous culture qui va faire frémir ces "abrutis" élus par des gens croyant encore qu'ils sont capables de nous vendre un destin et un futur "heureux"et "bienfaisant".A bas ces autorités totalitaires ,seulement bon à s'engraisser de façon féodale sur le travail des autres.
@Florian :
"Le libéralisme ne peut fonctionner au bénéfice de tous si l'ensemble des ficelles du système sont tirées par une minorité. Ce qui est la situation actuelle."
Tu acquiescera volontiers je pense au fait que la formation de monopoles est la conclusion logique de la concurrence (que le meilleur gagne). C'est un fait largement ignoré par les libéraux qui passent leur temps à pester contre les "monopoles d'état" (et pas sur les privés bizarrement).
Autre chose, l'entrepreneuriat et la création d'entreprises innovantes, si chers aux libéraux sont très largement favorisés par la mise en place d'une sécurité sociale totale (santé, revenus, retraites, formation...) puisque celle-ci permet de prendre des risques et de se lancer sans trop craindre de se retrouver à la rue si ça foire.
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