Covid, saison 3.
Les clowns médiatiques et autres nuisibles d'état nous préviennent : il va y avoir une quatrième vague en France à la rentrée et ce sera la faute des non-vaccinés.
Petite compilation des trois derniers jours. On commence par les chiens de garde, les vaccinolâtres d'aujourd'hui qui sont les confinistes d'hier :
Nicolas Bouzou, qui fantasme sur la fin de la dépense publique à longueur de chroniques, twitte ses désirs humides de ratonnades patriotes : "ceux qui refusent de se faire vacciner ne font pas leur devoir à l'égard d'un pays qui protège beaucoup. L'indulgence a leur égard a assez duré".
Emmanuel Lechypre, autre chroniqueur économique qui déclare sur RMC : "je vous ferais emmener par deux policiers au centre de vaccination", confirmant que le libéral s'accommode toujours très bien des solutions fascisantes (du moment qu'on ne les applique pas aux obèses).
Thomas Porcher, économiste pourtant à priori de l'autre bord, qui craque le vernis comme tant d'autres nobles de "la gôche progressiste" pour laisser apparaitre leurs petits rêves bruns à la première crisounette venue et "veut rendre la vie difficile" aux non-vaccinés.
Et l'inénarrable défenseuse des droits à géométrie éthique variable, Caroline Fourest qui, chez Marianne, en bon petit despote contrarié parle d'elle à la première personne du pluriel, mais la cause le vaut bien : il faut en finir une bonne fois pour toutes avec les "récalcitrants" du vaccin.
Nos responsables ne sont pas en reste et jouent sur de la dentelle pour préparer les énièmes revirements de la rentrée. Au programme du grand bazar liberticide : liste de non-vaccinés à distribuer aux médecins, arabesques stylistiques autour de la vaccination obligatoire pour les soignants et des 25-55 ans dans la foulée et tout ça dans le même What the Fuck législatif des baltringues qui nous ont pondu l"l'attestation de circulation dérogatoire" ou encore le port du masque obligatoire dans la rue. Pourquoi arreteraient-ils, puisque nous avons accepté bien gentiment tout ça ? Et dire qu'il y a encore pour se foutre de la gueule de Francis Lalanne alors qu'on a tellement mieux au sommet de l'Etat.
Je l’ai déjà évoqué ici, cette vaccination à l'aveugle (des pays riches) est l'avatar "santé" parfait du néo-libéralisme, dans sa version « social-libéralisme », la variante perverse d'un « progressisme » visant à conditionner et mater nos comportements intimes (physiques, sociaux et mentaux). Comme une religion, mais à la sauce "progrès", débarrassée de la spiritualité.
Nous en savons déjà beaucoup sur ce vaccin :
- C’est un produit à mode d’emploi simple marketé comme la promesse d'un miracle, miracle unilatéralement érigé en dogme. (Prenez la majorité des articles de la presse, remplacez le mot « vaccin » par « pot-au-feu » et il aura à peu près la même valeur scientifique).
- C'est un produit issu du privé, payé par la « puissance » publique qui y dépensera bien plus que si elle avait investi en premier lieu dans la prévention, les traitements et les services de santé. (Confirmation du vieux dicton : les radins finissent toujours par payer trois fois le prix). A l'instar de son petit frère, le test PCR gratuit, il va défoncer les caisses du système de santé pour le siècle à venir.
- C'est un produit individualiste ne résolvant visiblement rien au problème de fond mais, perso, te garantit un été 2021 la conscience tranquille à l'autre bout du monde.
- Cerise sur le gâteau, c'est un produit qui offre un fichage supplémentaire de la population. (Là soyons honnêtes le vaccin n’y est pour rien : ce sont « nos élus » les seuls responsables de cette infamie).
Comme tout ce qui touche ce social-libéralisme, s'il apparait un jour prochain que le bidule n’est pas si génial que mondialement fantasmé (c’est déjà le cas dans des pays "modèles" il y a encore trois mois, qui ont forment vacciné et prolongent leur confinement ou resserrent leurs frontières), nos élites en concluront que c’est justement parce qu’on n’y a pas suffisamment eu recours.
Comme toute réforme libérale : si elle n’a pas marché c’est parce qu’elle n’aura pas été assez appliquée. CQFD. Comptons sur la propagande multicanale de la peur qui a parfaitement fonctionné jusque-là pour dédouaner le vaccin dans la reprise du virus chinois et laisser seuls au banc des accusés les non-vaccinés, inculpés d'être en bonne santé, coupables de douter ou juste de vouloir rester des êtres humains relativement "bio".
Pour le peuple piqué, l’option de rappel annuel à perpétuité se profile et sera probablement une réalité d’ici peu à laquelle ils se plieront non pas parce que « c’est obligatoire » mais parce qu’« ils n’ont pas le choix ». On leur ressortira leur blague usée jusqu’à la corde sur « la 5G » à ce moment là. Cet abonnement-là ne sera plus résiliable.
Il n'y a pas trente-six solutions pour sortir de ce cercle vicieux de la peur et de la soumission (même si je dois l'avouer je n'y crois plus), ce sont les mêmes méthodes que nous aurions dû mettre à l’oeuvre pour éviter d’y rentrer : tout remettre en cause collectivement, tout refuser individuellement.
Si on en croit les sondages et les dernières élections : trois français sur quatre se méfient des médias et deux sur trois ne vont plus voter. Et pourtant les dix huit derniers mois ont démontré que nous nous soumettons avec une facilité, inespérée pour eux, aux injonctions comportementales des médias et de nos élites. Le succès de cette vague de vaccination à l’aveugle (je le rappelle : nous sommes toujours officiellement en période de test) a probablement avoir avec la peur, la croyance aveugle dans le progrès, et je pense surtout avec le besoin instinctif « de faire société », un instinct primaire mimétique de l’humain qui se pense en sécurité en se ralliant au groupe des plus nombreux. Côté pratique pour les élites : tant qu'on tape sur les non-vaccinés, on ne parle pas des autres sujets et des autres responsabilités.
Ce qui est fascinant avec cette éditorialisation voulue de vaccinés vs. non-vaccinés, c'est qu'elle trace une ligne de plus en plus nette entre deux parties du peuple et qu'elle échappe aux clivages habituels sociaux, politiques, religieux ou même de générations. Certains qui se pensaient du même "moule" se découvrent incompatibles, et inversement certains se découvre des affinités avec des gens qu'ils pensaient à priori, si ce n'est opposés, au moins éloignés. .Je crois que les forces de ce rapprochement sont d'abord liées à la violence des propos et des actes des dominants, reposent sur la définition même de ce qu'est "être en bonne santé" et évidemment sur la liberté individuelle comme valeur suprême.
Comment s'en sortir sans devenir fou quand il te reste deux grammes de prudence dans ce délire ? Car c''en est un clairement un, et nous en sommes tous les acteurs. Comme le disait un ami l'autre jour : si on t'emmerde parce que tu n'es pas vacciné, tu as deux choix de réponses possibles :
1 / c'est mon corps, qu'est-ce que ça peut te foutre ?
2 / je suis un "transvax", je me définis comme vacciné dans un corps de non-vacciné et je te demande poliment d'arrêter de me stigmatiser en tant que minorité. Vu l'époque où tout le monde se veut victime, cette excuse, pas plus conne qu'un argument scientifique de chroniqueur eco de BFM, devrait passer toute seule.
2 comments:
Bonjour Seb et tous les lecteurs
France Soir fait paraître un article concernant les jugements à l'emporte pièce de la boboterie bien pensante à propos de ceux qui ne sont ou ne seront pas vaccinés :
https://www.francesoir.fr/societe-sante/le-non-vaccine-cette-espece-abattre
Ce n'est pas demain la veille que je me prendrai une aiguille dans l'épaule et tant pis si je suis ostracisé.
Il faut effectivement résister et affirmer sa volonté de ne pas être des moutons bêlants comme ceux de Mr Panurge.
Merci pour tout ces articles emplis de bon sens et de volonté à être citoyen libre et responsable.
Bonne journée et à vous relire avec attention et plaisir.
Article de droit très intéressant concernant la vaccination Civid
http://www.revuedlf.com/droit-administratif/sur-la-liceite-dune-obligation-vaccinale-anti-covid/?s=09
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