Parmi
les distractions du "grand débat pour occuper les médias", nous notons la baisse souhaitée de la fiscalité par les français (tout de suite
interprétée par notre gouvernement en volonté de baisse de l’impôt sur
le revenu).
Avec toutes ses imperfections, l’impôt que l'on paye à proportion de ses revenus est juste (dans le principe). La moitié des français est d'ailleurs trop pauvre pour en payer, à la différence de la TVA payée par tous (y compris les plus pauvres). Le SDF et Vincent Bolloré s'acquittent du même montant de TVA que ce soit sur leur paquet de nouilles ou leur Porsche Cayenne.
De réduction de la TVA il en est pourtant nullement question dans les conclusions gouvernementales. J'ai même croisé sur une chaîne de télé hier soir une Sibeth Ndiaye, toute honte bue, nous expliquant comment une baisse de la TVA sur les produits de première nécessité appauvrirait au final les français.
Il s'agit à travers ces gesticulations (dans le prolongement du prélèvement à la source) de progressivement faire disparaître l’impôt sur le revenu des esprits, précisément pour faire disparaître l’impôt des plus gros revenus, et excuser ainsi (accélérer serait plus juste) destruction du service public et privatisations galopantes en s'appuyant sur « la parole des français ».
Ces derniers intègrent peu à peu (depuis trente ans que les gouvernement successifs et la majeure partie des médias leur rabâchent) que :
- il faut réduire les dépenses publiques (naître ou sauver une vie ça doit être rentable, c'est comme ça puisqu'on te le dit)
- la hausse des salaires est impossible (petits ou moyens bien sûr, les gros y a encore de la marge), que, bref, la seule variable de gain de pouvoir d'achat c'est la baisse de l’impôt sur le revenu.
Passons sur le fait que cette « restitution de la parole populaire » (de 83000 personnes) survient à deux jours du début de la période de déclaration de revenus. Quand on aime on ne compte pas.
Avec toutes ses imperfections, l’impôt que l'on paye à proportion de ses revenus est juste (dans le principe). La moitié des français est d'ailleurs trop pauvre pour en payer, à la différence de la TVA payée par tous (y compris les plus pauvres). Le SDF et Vincent Bolloré s'acquittent du même montant de TVA que ce soit sur leur paquet de nouilles ou leur Porsche Cayenne.
De réduction de la TVA il en est pourtant nullement question dans les conclusions gouvernementales. J'ai même croisé sur une chaîne de télé hier soir une Sibeth Ndiaye, toute honte bue, nous expliquant comment une baisse de la TVA sur les produits de première nécessité appauvrirait au final les français.
Il s'agit à travers ces gesticulations (dans le prolongement du prélèvement à la source) de progressivement faire disparaître l’impôt sur le revenu des esprits, précisément pour faire disparaître l’impôt des plus gros revenus, et excuser ainsi (accélérer serait plus juste) destruction du service public et privatisations galopantes en s'appuyant sur « la parole des français ».
Ces derniers intègrent peu à peu (depuis trente ans que les gouvernement successifs et la majeure partie des médias leur rabâchent) que :
- il faut réduire les dépenses publiques (naître ou sauver une vie ça doit être rentable, c'est comme ça puisqu'on te le dit)
- la hausse des salaires est impossible (petits ou moyens bien sûr, les gros y a encore de la marge), que, bref, la seule variable de gain de pouvoir d'achat c'est la baisse de l’impôt sur le revenu.
Passons sur le fait que cette « restitution de la parole populaire » (de 83000 personnes) survient à deux jours du début de la période de déclaration de revenus. Quand on aime on ne compte pas.
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