Il s'appelait Sarkozy. Entre blogueurs, nous l'appelions "le monarque ". Une grande partie de la presse le soutenait. Il remportait la présidentielle de 2007 en partie sur la dynamique de l'enrichissement par le travail individuel coupé du collectif ("travailler plus pour gagner plus") mais aussi grâce à l'antipathie croissante des Français (jusque dans son propre camp) envers sa rivale, féminine. A peine élu, il déversait les cadeaux fiscaux sur les riches (pléonasme). Puis, assez rapidement, il carbonisait son capital sympathie en commençant à traiter les gens de "pauvre con'" et en laissant de plus en plus souvent transparaitre sa vraie nature, assez méprisante envers toute forme de contestation et ceux ne disposant pas d'une fortune personnelle conséquente (étant établi que si vous figuriez simultanément dans ces deux catégories, vous n'étiez qu'un crasseux plouc, feignant et illettré).
Il aura fallu cinq mois à Libération pour émettre l'hypothèse que, peut-être, dix ans plus tard, les français ont encore élu le pire des libéraux affublé de la personnalité la plus prétentieuse, hautaine et déconnectée possible. A la différence qu'en comparaison au Perlinpinpinator du Touquet, l'androïde de la casse sociale à empathie zéro, Sarkozy apparait soudainement humain.
1 comments:
Ce réveil tardif est d'autant plus tragique tragique que Libération à activement participé à le faire monter sur scène...
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