L’amour dure sept ans, au mieux. Les couples restent unis pour le confort : le standing financier, l’intérêt des enfants, la peur de l’après ou parce que l’on aime non pas l’autre mais l’image valorisée que l’autre nous donne de soi. Passer le cap de la crise, avec ou sans enfant puisque cela importe finalement peu, le couple s’accorde sur l’apparence. L’apparence devient une marqué déposée, un état figé. L’apparence est l’identité du couple.
Selon la même primauté de l’apparence, les enfants de ces couples sont attachés à la famille, plus pour le modèle, cadre sécurisant, qu’elle leur assure. Ils sont dés le plus jeune âge aussi soucieux du standing que la famille procure qu’ils sont attachés aux individualités composant cette famille. Les années passent et cette proportion se déséquilibre jusqu’à ce que l’affection disparaisse avec l’aïeul, quand elle n’a pas disparue avant : l’être humain supportant mal de regarder la maladie d’autrui surtout quand les traits de l’autre lui rappellent les siens. Cette relation du standing familial est réciproque. Les parents ne prêtant pas plus d’importance aux individualités de leurs enfants au fur et à mesure que ceux-là sont physiologiquement aptes à les exprimer. Au même titre que les choses matérielles permettant d’accéder à une reconnaissance sociale, les enfants du standing se doivent d’être le produit type d’une éducation parfaite. C’est évidemment illusoire. Malgré tout, si l’enfant varie trop de la matrice familiale ou si ses particularités ne s’estompent pas, voir s’affirment, avec les années faisant de lui un individu idéologiquement autonome, la perte d’affection et l’excommunication du cercle familial sont génétiquement programmées. Quid de l’amour filial ? C’est à l’évidence une mystification dont le marché rabâche les oreilles au consommateur qu’est en priorité avant toute autre considération, l’homme occidental.
Car on y revient. Tout aujourd’hui mène à cela. Pour étouffer cette soumission, canaliser toute cette violence contenue envers soi, la société, le patron, ses voisins qu’il aime pas mais qu’il faut en permanence épater, oublier ses fantasmes passibles de prison et des désirs qui ne seront jamais assouvis, l’homme achète. Une maison puis deux, une paire de Nike puis cinq, un Ipod flambant frime et le plasma qui tue. Peu importe. Son credo est : il faut tuer la pensée qui est moi par la répétition continue de brèves saccades jouissives. Quel plaisir là-dedans? Quel futur vraiment? La consommation est à l’être humain ce que la masturbation est à la reproduction de son espèce. Et s’il ne doit rester qu’un humain sur terre, soyons certains qu’il se branlera encore.
Selon la même primauté de l’apparence, les enfants de ces couples sont attachés à la famille, plus pour le modèle, cadre sécurisant, qu’elle leur assure. Ils sont dés le plus jeune âge aussi soucieux du standing que la famille procure qu’ils sont attachés aux individualités composant cette famille. Les années passent et cette proportion se déséquilibre jusqu’à ce que l’affection disparaisse avec l’aïeul, quand elle n’a pas disparue avant : l’être humain supportant mal de regarder la maladie d’autrui surtout quand les traits de l’autre lui rappellent les siens. Cette relation du standing familial est réciproque. Les parents ne prêtant pas plus d’importance aux individualités de leurs enfants au fur et à mesure que ceux-là sont physiologiquement aptes à les exprimer. Au même titre que les choses matérielles permettant d’accéder à une reconnaissance sociale, les enfants du standing se doivent d’être le produit type d’une éducation parfaite. C’est évidemment illusoire. Malgré tout, si l’enfant varie trop de la matrice familiale ou si ses particularités ne s’estompent pas, voir s’affirment, avec les années faisant de lui un individu idéologiquement autonome, la perte d’affection et l’excommunication du cercle familial sont génétiquement programmées. Quid de l’amour filial ? C’est à l’évidence une mystification dont le marché rabâche les oreilles au consommateur qu’est en priorité avant toute autre considération, l’homme occidental.
Car on y revient. Tout aujourd’hui mène à cela. Pour étouffer cette soumission, canaliser toute cette violence contenue envers soi, la société, le patron, ses voisins qu’il aime pas mais qu’il faut en permanence épater, oublier ses fantasmes passibles de prison et des désirs qui ne seront jamais assouvis, l’homme achète. Une maison puis deux, une paire de Nike puis cinq, un Ipod flambant frime et le plasma qui tue. Peu importe. Son credo est : il faut tuer la pensée qui est moi par la répétition continue de brèves saccades jouissives. Quel plaisir là-dedans? Quel futur vraiment? La consommation est à l’être humain ce que la masturbation est à la reproduction de son espèce. Et s’il ne doit rester qu’un humain sur terre, soyons certains qu’il se branlera encore.
1 comments:
Hey mon pote, achete-toi l'intégrale de l'Internationale Situationniste, quelques caisses de vodka, et amuse-toi un peu dans les rues de ta ville.
Je me demande trop, à te lire, si tes réflexions sont auto-biographiques ou sociologiques... Et je penche (malheureusement) pour la première hypothèse (évidemment, ton ennui est plus métaphysique et n'a rien à voir avec la consommation, mais quand tu vois les autres consommer, tu te vois toi en train de céder à ton ennui).
Ne balance pas ta propre merde sur un "autre" générique. Tout le monde n'est pas un aliéné post-moderne...
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