Surfant sur les résidus temporaires de mauvaise conscience bourgeoise post-festivités, l’association des enfants de don quichotte gonfle la gêne des politiques au sujet des cent milles sans-abri et des millions de mal logés dans notre pays. Dans ses vœux, Chirac veut faire voter - avant les élections présidentielles - par l’assemblée le droit au logement opposable qui permettrait à chaque sans-abri d’attaquer judiciairement sa commune pour qu’elle lui trouve sous délais un logement. Au-delà de l’inconscience des effets collatéraux pratiques d’une telle décision - comportement somme toutes classique du président -, la promesse s’attaque aux lampistes.
Les principaux responsables de la crise du logement français sont les spéculateurs, français moyens crédules bercés par le discours des banques en même temps qu’ils sont stressés par des médias - et notamment leur préféré TF1, filiale du groupe BTP Bouygues « les maisons de maçon » - les incitant à acheter, même et surtout s’ils ne possèdent rien. A partir du moment où la masse est prête à s’endetter sur cinquante ans pour acquérir un deux pièces, le prix de l’immobilier n’est pas prêt de baisser. CQFD. Il n’y a donc que deux solutions : plafonner au niveau législatif le prix du mètre carré locatif ou alors endetter les SDF ! Quelque chose me dit que les principaux candidats à la présidence, trop soucieux de ne pas perdre leur électorat de base, opteraient pour la seconde hypothèse.
Les principaux responsables de la crise du logement français sont les spéculateurs, français moyens crédules bercés par le discours des banques en même temps qu’ils sont stressés par des médias - et notamment leur préféré TF1, filiale du groupe BTP Bouygues « les maisons de maçon » - les incitant à acheter, même et surtout s’ils ne possèdent rien. A partir du moment où la masse est prête à s’endetter sur cinquante ans pour acquérir un deux pièces, le prix de l’immobilier n’est pas prêt de baisser. CQFD. Il n’y a donc que deux solutions : plafonner au niveau législatif le prix du mètre carré locatif ou alors endetter les SDF ! Quelque chose me dit que les principaux candidats à la présidence, trop soucieux de ne pas perdre leur électorat de base, opteraient pour la seconde hypothèse.
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