31 août 2020

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Panique à Covid Country - Saison 2, épisode 1 : La peur contre-attaque !

C’est la rançon du succès. La saison 1 vous a cloué à votre fauteuil, la saison 2 va vous couper le souffle. Quant un blockbuster marche de la sorte, il faut s’attendre à une suite bien opportuniste. Bienvenue donc à la « deuxième vague » du Covid 19 tant espérée par nos autorités. 

Alors stop. J’entends dire que la « guerre » contre « un ennemi invisible » serait un prétexte idéal pour soumettre les populations mondiales, à commencer par notre belle république du baltringuistan. Je m’inscris en faux. Ce n’est pas un complot. Vu le ratage du printemps dernier et l’improvisation générale au plus haut sommet, je ne vois pas l’ombre d’une préparation ou même d’une ébauche de plan de complot de la part des tocards en charge des choses et de nos destins. Nous avons simplement à faire aujourd’hui à la médiocrité de cyniques qui s’adaptent à la situation.

Le conseiller clientèle en chef est-il décidé à surfer sur la seconde vague jusqu’aux prochaines présidentielles en instaurant plus qu’un climat de terreur, en propageant la croyance ? Deux ans c’est a peu près ce qui nous est annoncé pour une éradication du virus, deux ans c’est à peu près ce qui nous sépare de la prochaine présidentielle. Au passage si cela permet de mater en gardant les mains propres toute opposition, contestation ou vague mouvement social pour des raisons « sanitaires » : ce serait quand même pas mal. 

Le Covid-19 est désormais plus qu’un virus, c’est une religion. Moins on le voit plus on y croit. Ça n'a pas de fin. Toutes les mesures contradictoires de l'été, d'une ville à l'autre, efficaces ou non, ont plus avoir avec l’irrationnel et la superstition qu’avec la science. Et de quoi une religion a besoin pour perdurer ? De fidèles. Ce petit monde orwelien se met en place « naturellement » sans même que l’on puisse le reprocher à quelqu’un tant nous sommes tous acteurs de cette farce.

Le cocktail est parfait : la peur de la mort, le code de bonne conduite (même s'il est absurde et sans cesse contredit), la culpabilité (tout est de notre faute, on ne cesse de nous le rappeler) et la confession (les déclarations de cas-contact : de la délation pure et simple). Nous avons nos évangélistes (H24 sur les chaines d’info pour qui d’ailleurs les règles de port de masque obligatoire ne s’appliquent pas) et des hérétiques (bouh les méchants anti-masques). 

On croyait être au-dessus de ça, on s’est recréé une nouvelle religion en six mois, sponsorisée par les chaines d’infos continus et validée par l’état. On en a même oublié la Chine qui nous a envoyé cette merde. On fonctionne désormais en panique autogénérée. Evidemment « anti masques » ou « pro Raoult »  sont moqués et assimilés à des complotistes avec l’aide de toutes les rédactions et des portes flingues de la pensée autorisée sur les réseaux sociaux quant bien même ils ont (parfois) raison.  On en est à un point de délire collectif que l’on nous demanderait de se foutre une plume dans le cul pour nous protéger du virus qu’on trouverait encore des moralistes rentrant leur deux mois de vacances à l’autre bout de l’Europe pour nous dire qu’on a mal lu le tuto sur gouv.fr, qu’on s’est trompé de sens, et que vraiment « le français » est bien moins responsable que le grec ou l’italien qui lui se soumet bien gentiment aux consignes sanitaires et sert des Spritz à prix cassés.  

Tandis que les files d'attente s'allongent devant les centres de test (by the way : le meilleur endroit pour être contaminé), une logique se dessine tout de même dans ce délire : ce gouvernement nous aime bien malades, apeurés, isolés, cons et dépendants de lui. Pour l’instant force est de constater : ça marche.  Nous aimons croire, nous aimons avoir peur et, pour beaucoup, nous aimons même être malades. Après nous avoir convaincu en quatre jours de nous emprisonner de nous mêmes deux mois à domicile, Jacques à dit pour la rentrée : pour faire oublier le fiasco des masques de l’hiver dernier, je t'oblige à porter un masque en extérieur à l'automne (inutile tant qu’il n’y a pas de situation de promiscuité). Pour ta santé et celle des autres, ton masque tu porteras dans la rue ou au travail sauf si tu fumes, tu bois au bar et en terrasse ou si tu es à l’antenne de BFM. Tout ceci est parfaitement logique.

En comparant les statistiques INSEE des dernières années avec les chiffres des décès identifiés COVID on s'aperçoit en fait que la moyenne de l’espérance de vie AVEC Covid est proche, voire supérieure, à celle SANS Covid (paye ton apocalypse), des pans de l’économie à commencer par ceux de la culture s’effondrent les uns après les autres et notre plus gros recruteur sera bientôt Pole Emploi…  Mais peu importe. Ce n’est pas le résultat qui compte, mais l’effort collectif et notre peine individuelle en attendant le vaccin (obligatoire et payant) de la rédemption. 

Le paradis ça se mérite. 

Sinon c’était comment les vacances ?


2 comments:

Anonyme a dit…

Voilà..dans l'hystérie généralisée je me demandais ce qu'il fallait en retenir...vous le faites parfaitement ����
Sylvie

Anonyme a dit…

Bonjour,

J’apprécie particulièrement votre article:
- Le ton est juste
- L’humour y est largement présent
- Vos « prises de position » quant aux décisions aléatoires des élus nationaux et des hommes politiques me semblent pertinentes et rationnelles.
De plus, vous effectuez une radiographie rapide de cette politique assez totalitaire menée par la plupart des États européens et explicitez de manière simple le dessous des cartes.

Je vous encourage à continuer, pour tenter de sensibiliser un maximum d’ êtres humains,

Ces dirigeants (« d’opérette » ?) paraissent opérer à vue.
Ils préfèrent ou tentent, en effet, de se « protéger » en légiférant maladroitement.
Les textes annihilent progressivement nos libertés individuelles, et instaurent, de fait, un régime de « terreur » parmi des populations, abasourdies.
Elles préfèrent exécuter, sans rechigner, les directives, les injonctions de leur gouvernement, sans réagir, par crainte de « représailles ».

A l’aune des derniers évènements et des statistiques officielles récentes, la destruction programmée des emplois était déjà inscrite, sans nul doute, dans les esprits « retords » des conseillers des éminences politiques de nos pays.
Ce levier est désormais activé: il leur permet d’ajouter une seconde phobie (Imaginée ou réelle, selon notre propre activité professionnelle, touchée ou pas par la crise économique)
À celle initiale, créée de toutes pièces par la « COMEDIA SANITARIA ».

Il cadenasse encore plus des esprits, déjà bien affectés psychologiquement.
Les effets, forts perturbants, des assignations à domicile et des mesures confiscatoires imposées par ce prétoire d’êtres (« inconséquents » ?), qui tiennent les rênes du pouvoir.
Élus d’ailleurs, de façon démocratique : leurs mandats sont ainsi strictement « légaux », les élections les ayant cautionnés ( Mais sont-ils légitimes ? La démocratie n’est-elle pas un faux-nez ou un paravent ?
N’est-elle pas employée par ces « responsables » pour de funestes objectifs ? Son essence est-elle désormais
Dissoute dans une seule composante, formée due l’obscurantisme et du totalitarisme ?

Les « maestros » des États, assujettis à l’univers de la finance internationale, continuent à mettent en œuvre
La doxa néolibérale, de manière totalement « décomplexée », en visant directement, sans masque aucun, les citoyens (La classe moyenne n’y échappe pas ou plus !}.

Ils semblent donc en abuser, aux travers de textes juridiques répressifs, dont un certain nombre sont contraires à nos constitutions nationales respectives, et/ ou à leurs préambules ou écrits complémentaires),
Et préfèrent nous soumettre à des lois « iniques ».

En conclusion, je vous remercie sincèrement pour tous les articles que vous nous léguez au travers de ce blog.

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