N’y allons pas par quatre chemins, le principal facteur d'amertume et de désintérêt envers le processus démocratique chez l’électeur c’est un certain mimétisme comportemental entre le PS et l'UMP.
Il est sottement lié à ce stupide complexe qu’ont, depuis des décennies, les barons de la gauche vis-à-vis de ceux de la droite, couplé à la certitude crasse chez certains de réussir l'OPA sur le parti.
1 / Le complexe
Bon, ne chipotons pas. Si l'on met de côté les années de cohabitation et les accompagnements de texte du capitalisme[1], telle qu’elle est comprise dans l’inconscient collectif, la gauche a vraiment eu le pouvoir peu de temps : de 1981 à 1983. C’est à ce moment-là qu’eurent lieu les nationalisations, le passage aux 39 heures, la retraite à 60 ans, l'entrée de ministres communistes et la pétoche bourgeoise d'une invasion de chars russes sur la place de la Bastille (enfin dans l'ordre inverse).
Après, ce sera le fameux « tournant de la rigueur », trahison gravée dans les mémoires rouges, départ de Pierre Mauroy, arrivée de Fabius et accélération du processus de libéralisation du pays, rapport qu'on était à la traine, avec gel des salaires et vagues de licenciements... [2]
Après, ce sera le fameux « tournant de la rigueur », trahison gravée dans les mémoires rouges, départ de Pierre Mauroy, arrivée de Fabius et accélération du processus de libéralisation du pays, rapport qu'on était à la traine, avec gel des salaires et vagues de licenciements... [2]
Est-ce lié au fait que certains sortent des mêmes écoles, des mêmes promotions parfois, et qu’il existe un esprit de compétition qui doit bien se baser sur des critères communs : à savoir moi je suis meilleur que toi dans l'économie ? Constatons qu’au final, c’est souvent la droite qui lance le bal des thématiques.
Que se passe-t-il encore aujourd’hui ?
A six jours de la mobilisation sur les retraites, je n’entends parler que de sécurité de la part des ténors du PS. C'est ce qui ressort, en gros, de l’université d’été de La Rochelle.
Je ne doute pas que le PS pourra opposer des résultats locaux basés sur la prévention, la proximité et des sanctions plus adaptées (A 18 ans, la prison forme des caïds, les travaux d'intérêt général apprennent l'humilité). Il pourra également rappeler que les premières victimes des vols et d'agression sont les jeunes et les personnes défavorisées (un PC portable volé chez un stagiaire précaire qui crame 250% de sa paye en loyer aura plus d'incidence qu'une carrosserie rayée de 4X4 chez un golden-retraité s'en faisant payer dans la foulée une plus belle par l'assurance). En bouquet final, il dénoncera évidemment la fumisterie sécuritaire de celui en charge du bousin depuis 8 ans.
Néanmoins, les socialistes suivent encore l’agenda monarchique.
Étant donné que ce gouvernement, utilise la thématique sécuritaire pour ne pas aborder le reste, et que les français ne semblent pas être dupes, je m'inquiète lorsque je vois le plus grand parti d'opposition faire rigoureusement la même chose, avec un mois de retard. J'ai le souvenir d'un relatif silence des pontes pour ne pas être "à la roue de la parole présidentielle" après le discours du Monarque à Grenoble en juillet dernier. Flotte en cette rentrée comme un air de "A défaut de combattre l'ultra-libéralisme sans foi ni loi, accordons nos rengaines."
Je ne doute pas que le PS pourra opposer des résultats locaux basés sur la prévention, la proximité et des sanctions plus adaptées (A 18 ans, la prison forme des caïds, les travaux d'intérêt général apprennent l'humilité). Il pourra également rappeler que les premières victimes des vols et d'agression sont les jeunes et les personnes défavorisées (un PC portable volé chez un stagiaire précaire qui crame 250% de sa paye en loyer aura plus d'incidence qu'une carrosserie rayée de 4X4 chez un golden-retraité s'en faisant payer dans la foulée une plus belle par l'assurance). En bouquet final, il dénoncera évidemment la fumisterie sécuritaire de celui en charge du bousin depuis 8 ans.
Néanmoins, les socialistes suivent encore l’agenda monarchique.
Étant donné que ce gouvernement, utilise la thématique sécuritaire pour ne pas aborder le reste, et que les français ne semblent pas être dupes, je m'inquiète lorsque je vois le plus grand parti d'opposition faire rigoureusement la même chose, avec un mois de retard. J'ai le souvenir d'un relatif silence des pontes pour ne pas être "à la roue de la parole présidentielle" après le discours du Monarque à Grenoble en juillet dernier. Flotte en cette rentrée comme un air de "A défaut de combattre l'ultra-libéralisme sans foi ni loi, accordons nos rengaines."
2 / La certitude
Même si, à l'intérieur, parait-il, « l’unité est retrouvée », le putsch du Monarque sur l'UMP en 2004 reste dans les esprits.
Rappelons l’histoire : Chirac sort alors d’un double mandat chloroformant, sa côte de popularité est au plus bas. C’est inévitable pour la gauche, elle va winner grave. Notons ici que sur cette même certitude les socialistes ont perdu en 2002. A droite, personne sauf un fou, déclaré ultra triquard quelques années plus tôt, ne veut aller au casse-pipe : on lui laisse les clefs. Le type agite le torchon rouge de l’insécurité, oldie but goodie. En face, ça patine dans les candidats et Ségolène prend le leadership médiatique (à moins que ce ne soit les médias qui le lui laisse, la question n'est pas encore tranchée) avec un soutien, pour le moins mou, de la baronnie du PS. Le résultat, on le connait.
Bon...quoi de neuf coté PS en septembre 2010 ?
- "L'unité". OK, donnons-leur le bénéfice du doute.
- La certitude de l’emporter en 2012.
- Hormis la sécurité, l'étonnante absence d'un axe fort répondant aux problématiques quotidiennes (glissement général du pays dans la pauvreté, chômage et mal-travail, hausse du coût de la vie, des denrées, défiance envers la grande finance et les banquiers). Du moins, c'est ce que le commun des électeurs peut ressentir à la seule vue des informations télévisées des derniers jours.
- La mise en place, en toile de fond médiatique, d’un candidat vendu comme « populaire » avec emballement des rédactions et feuilleton de « l'homme dans l’ombre », constituant l'air de rien, d'une manière exogène, une obligation faite à la base qui ne m'a pas l'air farouchement emballée.
- La certitude de l’emporter en 2012.
- Hormis la sécurité, l'étonnante absence d'un axe fort répondant aux problématiques quotidiennes (glissement général du pays dans la pauvreté, chômage et mal-travail, hausse du coût de la vie, des denrées, défiance envers la grande finance et les banquiers). Du moins, c'est ce que le commun des électeurs peut ressentir à la seule vue des informations télévisées des derniers jours.
- La mise en place, en toile de fond médiatique, d’un candidat vendu comme « populaire » avec emballement des rédactions et feuilleton de « l'homme dans l’ombre », constituant l'air de rien, d'une manière exogène, une obligation faite à la base qui ne m'a pas l'air farouchement emballée.
Évoquons également, le manque d’ouverture de la gauche vers la gauche Si a droite, on a fait sien, vrai ou faux, le discours d’extrême-droite. A gauche, on table sur le vote utile, le rejet du monarque et, va savoir, le passage par le centre. Dernier point peut-être mathématiquement lié, comme je l’ai déjà évoqué, à l’âge et aux revenus des inscrits sur les listes électorales et à la certitude, limite prise d’otage, que toutes les sensibilités de gauche iront, au final, voter à gauche et que, pfff sur le papier, ça doit passer.
Sur qu'avec toute cette sécurité à gauche et à droite on va être tranquille, trop peut-être. Question : Où est le rêve là-dedans ? Deuxième question : Où est la réalité ?
Sur qu'avec toute cette sécurité à gauche et à droite on va être tranquille, trop peut-être. Question : Où est le rêve là-dedans ? Deuxième question : Où est la réalité ?
Alors que cette droite multiplie les preuves de sa coupable médiocrité dans les domaines économiques, du logement, de l'emploi, de l'industrie, de la fiscalité, jusque dans les thèmes sécuritaires qu’elle choisit d’exploiter, la période est plus propice que jamais aux combats, théoriquement, de gauche. Au hasard :
- La défense du travailleur mais aussi de celui qui n'a pas de travail (pas de secret, à moins de partager le travail ou de tous être payés en centimes on n'inversera pas la machine, donc va falloir commencer à esquisser un autre schéma de société les gars).
- Le rééquilibrage des revenus.
- La sauvegarde des acquis sociaux (you hou les retraites !).
- Le renversement de la privatisation rampante des services publics.
- La lutte contre les dérives de la grande finance et des banques, en les taxant sévère, point barre.
- Le combat contre le mal-logement mais en y allant par la loi et avec une application rigoureuse.
Que la gauche s'engage à colmater tout ça, et elle l'aura sa société plus sûre[3].
[1] Nous pouvons envisager la situation actuelle comme une autre sorte de cohabitation : Les régions à gauche, l'état à droite.
[2] quelques explications ici.
[3] avec en prime, une popularité au top.
Illustration : L'arlésienne, Van Gogh.
- La défense du travailleur mais aussi de celui qui n'a pas de travail (pas de secret, à moins de partager le travail ou de tous être payés en centimes on n'inversera pas la machine, donc va falloir commencer à esquisser un autre schéma de société les gars).
- Le rééquilibrage des revenus.
- La sauvegarde des acquis sociaux (you hou les retraites !).
- Le renversement de la privatisation rampante des services publics.
- La lutte contre les dérives de la grande finance et des banques, en les taxant sévère, point barre.
- Le combat contre le mal-logement mais en y allant par la loi et avec une application rigoureuse.
Que la gauche s'engage à colmater tout ça, et elle l'aura sa société plus sûre[3].
* * *
[1] Nous pouvons envisager la situation actuelle comme une autre sorte de cohabitation : Les régions à gauche, l'état à droite.
[2] quelques explications ici.
[3] avec en prime, une popularité au top.
Illustration : L'arlésienne, Van Gogh.
7 comments:
Bonjour et merci pour ces réflexions fort intéressantes.
Là ou je ne suis pas d'accord, c'est quand vous qualifiez la droite de médiocre. Elle me semble au contraire brillante, réussissant quoi qu'il arrive à réaliser son programme d'appauvrissement de l'immense majorité au profit des ultras riche.
Elle réussit malgré l'évidente évolution économique défavorable à 95% de la population, à obtenir le soutien des petits retraités et du haut de l'encore classe moyenne. Bref des futurs déclassés. (vu l'évolution des retraites, mêmes les actuels rentiers ont pourtant des soucis à se faire).
Au passage, elle met en place tous les outils permettant le maintien au pouvoir par la force au cas ou la farce démocratique tournerait court.
Cordialement
Si jamais vous ne l'avez pas déjà lu, je vous recommande le livre "En quête de Gauche" de Mélenchon. Il y décrit, entre autres, ce dont vous parlez, c'est-à-dire :
1) le PS qui se laisse entrainer sur le terrain de la sécurité sachant que les recettes de la droite sont simples à expliquer (foutre les étrangers dehors, augmenter les peines, punir toujours plus) mais inefficaces, tandis que celles de la Gauche passent beaucoup moins bien médiatiquement notamment car il faut plus de temps pour les expliquer : rôle de l'éducation, influence de l'augmentation des inégalités, précarité, chômage, mixité sociale... C'est sûr que c'est moins vendeur que de dire "on va faire la guerre aux délinquants"
2) Le rôle des primaires et des adhésions à bas prix, ou comment un candidat peut faire une OPA sur un parti. Les nouveaux adhérents choisissent globalement le candidat désigné par les médias/sondages (donc comprenant les avis de droite) comme étant le plus à même de remporter l'élection, pas celui qui incarne le plus les valeurs du parti. C'est ce qui se passe ou s'est passé dans de nombreux autres pays (Italie, US...) et qui y a fait disparaitre la Gauche.
3) Les sociaux-démocrates font des politiques parfois pires que la droite (plans Harz en Allemagne, Blair en Angleterre...). Ils ont été et sont encore favorables au traité de Lisbonne. Or avec ce traité libéral, aucune politique de Gauche n'est possible. Soutenir ce traité et se prétendre de Gauche est de l'hypocrisie.
4) L'ouverture du PS vers la Gauche ne serait possible que si le PS préférait la Gauche au centre. Or ce n'est pas le cas. Rappelons-nous Ségolène qui a proposé à Bayrou d'être son premier ministre si elle devenait présidente. Ou les appels à rassembler les déçus du Sarkozisme jusqu'au centre droit...
En conclusion, il faut forcer le PS à revenir à Gauche. Comme ce sont des opportunistes, il faut montrer que le peuple de Gauche préfère la Gauche au centre. C'est pourquoi l'objectif du Parti de Gauche pour les dernières élections était de doubler le Modem (ce qu'il a fait).
L'ambition du Parti de Gauche est de devenir majoritaire à Gauche et d'occuper la place que le PS n'occupe plus (je reprends vos arguments) :
* défense des travailleurs et des chômeurs
* équilibrage des revenus (imposer les revenus du capital au moins autant que ceux du travail, etc)
* sauvegarde des acquis sociaux (voir le document "la retraite à 60 ans, c'est possible" du PG)
* nationalisations
* lutte contre les dérives des banques : voir à ce sujet le document "comment gouverner face aux banques" du Parti de Gauche. Vous n'en entendrez bizarrement pas parler à la télé...
* Et plein d'autres choses : écologie, santé, éducation...
Si jamais vous ne l'avez pas déjà lu, je vous recommande le livre "En quête de Gauche" de Mélenchon. Il y décrit, entre autres, ce dont vous parlez, c'est-à-dire :
1) le PS qui se laisse entrainer sur le terrain de la sécurité sachant que les recettes de la droite sont simples à expliquer (foutre les étrangers dehors, augmenter les peines, punir toujours plus) mais inefficaces, tandis que celles de la Gauche passent beaucoup moins bien médiatiquement notamment car il faut plus de temps pour les expliquer : rôle de l'éducation, influence de l'augmentation des inégalités, précarité, chômage, mixité sociale... C'est sûr que c'est moins vendeur que de dire "on va faire la guerre aux délinquants"
2) Le rôle des primaires et des adhésions à bas prix, ou comment un candidat peut faire une OPA sur un parti. Les nouveaux adhérents choisissent globalement le candidat désigné par les médias/sondages (donc comprenant les avis de droite) comme étant le plus à même de remporter l'élection, pas celui qui incarne le plus les valeurs du parti. C'est ce qui se passe ou s'est passé dans de nombreux autres pays (Italie, US...) et qui y a fait disparaitre la Gauche.
3) Les sociaux-démocrates font des politiques parfois pires que la droite (plans Harz en Allemagne, Blair en Angleterre...). Ils ont été et sont encore favorables au traité de Lisbonne. Or avec ce traité libéral, aucune politique de Gauche n'est possible. Soutenir ce traité et se prétendre de Gauche est de l'hypocrisie.
4) L'ouverture du PS vers la Gauche ne serait possible que si le PS préférait la Gauche au centre. Or ce n'est pas le cas. Rappelons-nous Ségolène qui a proposé à Bayrou d'être son premier ministre si elle devenait présidente. Ou les appels à rassembler les déçus du Sarkozisme jusqu'au centre droit...
En conclusion, il faut forcer le PS à revenir à Gauche. Comme ce sont des opportunistes, il faut montrer que le peuple de Gauche préfère la Gauche au centre. C'est pourquoi l'objectif du Parti de Gauche pour les dernières élections était de doubler le Modem (ce qu'il a fait).
L'ambition du Parti de Gauche est de devenir majoritaire à Gauche et d'occuper la place que le PS n'occupe plus (je reprends vos arguments) :
* défense des travailleurs et des chômeurs
* équilibrage des revenus (imposer les revenus du capital au moins autant que ceux du travail, etc)
* sauvegarde des acquis sociaux (voir le document "la retraite à 60 ans, c'est possible" du PG)
* nationalisations
* lutte contre les dérives des banques : voir à ce sujet le document "comment gouverner face aux banques" du Parti de Gauche. Vous n'en entendrez bizarrement pas parler à la télé...
* Et plein d'autres choses : écologie, santé, éducation...
@seb : tu oublies dans ton panégéryque du début de billet l'épisode Jospin qui a continué d'alimenter de manière si néfaste le flou idéologique entre droite et gauche. Même si tu as raison d'insister sur le bref passage de la gauche au pouvoir, et même si à l'époque c'était Chirac le Président, le chef du gouvernement était bien Jospin, le pseudo gaucher contrarié (et contrariant pour les vrais gauchistes...). CQFD.
ON EST JAMAIS MIEUX SERVI QUE PAR SOI-MÊME !
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/qui-cache-qui-80672#forum2675509
P2P foundation
Bizarre que ça ne semble gèner personne que le plus important champion de la "gauche" soit Strauss-Kahn, président du FMI.
Faut-il en conclure que les mesures préconisées par le FMI, dans certains pays de l'Europe de l'Est par exemple, préfigurent ce que la gauche veut pour la France ?
Par Guit'z :
Je viens de m’installer à Clichy. Pas à Saint-Denis, à Clichy... Juste derrière le périph’. En 3 semaines : le premier soir, au sortir d’un restau thaï, un arabe me jette le contenu de sa bouteille de bière à la gueule tandis que je passais en scoot’. Le samedi suivant, un autre arabe ne trouve rien de mieux à faire que du quad (ça ne s’invente pas) à trois heures du mat dans ma rue : un gars lui crie par la fenêtre d’arrêter, le type lui lâche un "ta gueule sale français" des plus raffinés. Trois jours plus tard, une bande de gamins – noirs et rebeus – se pose sous mes fenêtres : cinq bonnes minutes d’injures antisémites proprement affolantes dans la bouche de morveux théoriquement scolarisés. Certes, il s’agit là d’anecdotes : quand même, en 15 jours ça fait beaucoup, et pas seulement pour un mec comme moi débarquant tout droit de Saint-Germain-des-Prés !
" Le type agite le torchon rouge de l’insécurité, oldie but goodie. " (…) "la période est plus propice que jamais aux combats, théoriquement, de gauche : rééquilibrage des revenus, etc".
La critique de l'insécurité par le renflouement économique des classes moyennes et des couches populaires me paraît légitime.
Mais insuffisante. (D'ailleurs, s'il est une chose que les gens de gauche devraient avoir appris depuis Stakhanov, c'est que l'économisme est une solution de droite...) Insuffisante, car : comment la critique sociale pourrait-elle s'affranchir de la critique culturelle ? C'est pourquoi, nier l'apparition d'un véritable racisme antifrançais/antiblanc de masse (il me semble subliminalement incité par le Pouvoir depuis 30 ans), relève de cet insupportable déni de gauche bisounours qui a simultanément tant fait pour la cause patronale du mondialisme...
Non, Seb. Je crois franchement que sur ce coup-là tu te trompes... et je vais même aller plus loin : autant je n'ai jamais cru au mythe de l'islamisme "macro-politique" organisé sous le nom de Terrorisme global (www.reopen911.info), autant l'islamisation "micro-sociétale" de la France et ses effets cataclysmiques sur la désunion communautariste qui affecte aujourd'hui la population française (désunion encore une fois largement souhaitée, en France comme ailleurs, par les banksters et autres bénéficiaires de l'économisme fou) me paraît une évidence écrasante, qu'il est vain et même périlleux de nier en se barricadant dans l'abstraction des grands principes et le mensonge des bons sentiments. Et de même que je défendrai toujours l’islam en terre d’islam, jusque dans son refus des églises chrétiennes, de même j’ai du mal avec l’impunité de voyous devenus des fachos.
Les Français n'ont jamais été racistes ; et le vote FN - 1er parti ouvrier de France - ne témoigne pas tant de "la lutte des races" que de la "lutte des classes" accrue par le nouveau partage international du travail (chômeurs et immigrés ici, esclaves et néocapitalistes là-bas). Mais les Français, manipulés comme les autres par le Pouvoir, vont devenir de plus en plus racistes - car la vérité est que l'immigration n'est pas seulement devenue incontrôlable (incontrôlée, en fait) ; elle est de plus en plus consciemment haineuse, parasitaire et colonisatrice. Au phénomène lumpen de la racaille façon banlieues US, s'est bel et bien ajouté une angoissante passion anti-blancs, que ne résoudra pas l'utopique fin de la crise et qu'au contraire, l'aggravation prévisible sinon planifiée de ladite crise ne manquera pas de rendre aussi éclatante qu'explosive !
Et crois bien que j'en suis désespéré...
Cordialement à tous.
PS : message préventif au connard gauchiste de service (il y a toujours un antifasciste vigilant sur les forums intelligents...) je suis catholique, marxiste et gaulliste, c'est-à-dire a priori insoupçonnable d'aucun a priori raciste. Merci de noter.
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