20 août 2009

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Salarié, upgrade toi !


Vous êtes plusieurs à me demander par courriel s'il n'y a pas une contradiction à critiquer à la fois le salariat et l’auto-entreprise.

C'est le glissement de le société vers l’esclavagisme pur et simple au seul bénéfice d'une poignée au sommet qui me travaille. Sous cet angle, le salarié d'aujourd'hui et l'auto-entrepreneur de demain sont de la même famille, celle des dupés.

D'autres, salariés, me demandent si mes critiques de la casse salariale ne légitiment pas un salariat avec lequel "il faudrait en finir". Je leur retourne la question quant à la date de fin du salariat puisque ce sont eux les salariés et moi qui ne le suis plus depuis des années.


La dénonciation du salariat en tant que modèle unique n'est pas incompatible avec l'exposition des injustices faites aux salariés, au contraire. D'un côté, il y a les objecteurs de conscience du salariat (c'est moi) trouvant ou tentant de trouver leur équilibre spirituel ou financier ailleurs dans d'autres territoires et de l'autre il y a les salariés, ceux qui l'ont été ou qui veulent le devenir, tous s'accordant à dire qu'ils en prennent plein la gueule. Les uns et les autres ont le même intérêt : Tendre vers le bonheur.

Tout dans l'environnement nous conduit depuis des décennies à amalgamer travail avec salariat. C'est comme ça, ça a été autrement, ça changera probablement à force d'exemples et de symboles, un jour mais pas d'un coup.

Industrialisation, avènement de la société de consommation : Le salariat 1.0 était une solution, un kit arrangeant le plus grand nombre.

En contrepartie de son temps donné à un employeur, le salarié était rémunéré selon les termes d’un contrat. Ce dernier lui imposait des devoirs auxquels, grâce aux luttes sociales, le travailleur y a adjoint de plus en plus de droits et de protections.


Le salarié 1.0, espèce en voie d'extinction.
Même s’il semble avoir une prédisposition sinon à la souffrance au moins à la croyance aveugle en des solutions toutes prêtes quitte à souffrir, la mentalité du salarié 1.0 est à la traîne de l’économie mondialisée, passée du capitalisme à la papa au néolibéralisme débridé (a.k.a communisme des hyper riches) en 30 ans soit en un clin d'œil à l'échelle de l'histoire des peuples.

Dans son insatiable logique de rendement, la communauté des hyper riches doit sacrifier les salariés. Pour éviter d'avoir à déployer l'armée (ce qui serait coûteux, ferait des tâches et n'aurait pas l'air très démocratique) rien de tel que de les autosuggestionner à le faire.
A coup de baffes sociales et au nom de la modernité prônée par les entremetteurs (a.k.a présidents de république), simultanément à son aménagement sur le terrain, un salariat 2.0 est progressivement distillé dans les consciences. Le salarié 2.0 ne doit plus se considérer comme une force de travail dans un rapport simple patron / ouvrier mais telle une variable d'ajustement garantissant une marge exponentielle aux entités surnaturelles qui l'exploitent. Dans cette réorganisation à la hache, atténuée par les cabinets de communication et la cascade hiérarchique, le salarié 2.0 devra se penser comme un soldat sans revendication autre qu’allant dans le sens du progrès. Comprendre : Dans le sens de ce rentier qu'il ne connait pas et ne connaîtra jamais.

Le salarié 2.0 se devra d'être tout et son contraire pour un tarif défiant toute concurrence. Exécutant limité dans ses initiatives mais devant justifier ses erreurs, à la fois
athlète soumis à des objectifs inaccessibles et pion transférable sans sommation, il sera une donnée upgradable et corporate à donf' jusqu'à la minute précédant son éjection sur la planète des nigauds dans la lointaine galaxie des indigents sans boulot.

A terme le salarié 2.0 ne devra plus être un salarié.

La métamorphose des consciences étant la plus longue à opérer, le salarié occidental est encore coincé en mi-reformatage, au stade 1.5. Spécialement en France où, par tradition, cette totale mise au placard du cerveau au seul profit de l'internationale du marché est relativement nouvelle.

Cul entre deux mondes, le salarié 1.5 est tiraillé entre un statut plébiscité depuis un demi-siècle comme étant la condition de l'épanouissement (stabilité, enrichissement, socle d'une famille) et son quotidien qui contredit de plus en plus cette carte postale du passé à laquelle à coup de Casimir et de décoration compulsive de son deux pièces cuisine acheté sur 30 ans, il tente de se raccrocher.


Ceux encore épargnés par la misère, expérimentent déjà la précarité des espérances.

Le malaise actuel du salarié n’est pas la conséquence d'une prise de conscience soudaine de sa servitude mais le résultat d'un décalage de perception entre un idéal (sa récompense) où tout baigne, sa réalité où tout coince et un avenir où tout craint.

Le salarié 1.5 est dans l'impasse. Grâce à cette formidable invention à distiller le poison à domicile qu'est la télévision, il a progressivement renoncé à tout ce qui pouvait structurer son univers hors du quantifiable (culture, sens du collectif, sens de la gratuité) pour alternativement activer à coup d'émissions à la con ses désirs, sa dépendance et ses déceptions.

Début 2007, le monarque et ses conseillers ont parfaitement identifié la partie shopping de son malaise, l'indiscutable « manque de pouvoir d’achat » n’étant que la reprise marketing d’une demande de justice salariale habillement tournée pour bénéficier à terme à l’entreprise.

Deux ans après : On ne travaille pas plus mais plutôt plus mal ou plus du tout. Si quelqu’un y gagne plus ce n’est clairement pas le salarié dont la rancœur est renforcée.

Salarié 2.0 : Suggestion de présentation au marché.
La communauté des hyper-riches use donc de sa force de frappe (média et politique) pour promouvoir SON équilibre. Elle suscite alternativement chez un individu qu'elle souhaite de moins en moins éduqué, les peurs, les croyances et les carottes (crédits, propriété, consommation...) pour le pousser à se fondre docilement dans la peau flexible et protéiforme de ce salarié 2.0 pouvant être victime, bourreau, collaborateur, sous-traitant et commanditaire dans la même journée.

A ce titre, les jeux de télé-réalité sont des cours de formation accélérée. Occupant par addiction feuilletonesque le temps libre des plus jeunes, elle façonne leurs consciences aux futures réformes sociales sous l’angle de la stricte productivité : Acceptation de la remise en cause aléatoire et injustifiée des règles du jeu par la bien nommée "production", stratégies provisoires visant à nuire à ses partenaires d'hier, exclusion revendiquée du vilain petit canard pour la cohésion du groupe et expulsion du maillon faible comme condition d’obtention de gain. Gain lui-même unilatéralement remis en cause par "la production" si un comportement inapproprié est observé.

L'évangile y est : "Prends sur toi" ou "tu verras, ça vaut le coup de résister."


Salarié 1.5, tes états d'âme, la communauté des hyper-riches s'en fout ! Tu finiras bien par passer. Tes enfants sont plus intéressants.
Dressés à la télé-réalité, au temps partiel, au larbinage, aux emplois cumulés et à l'absence de protection sociale, ils auront moins de cas de conscience. Pour eux, pas de souvenirs des temps merveilleux des rires et des chants au pays de l'île aux enfants : Ce sera comme ça et pas autrement.

Ne crois pas t'en sortir avec un
"Oui mais moi avec mon boss c'est différent". A force de faire gaffe à rien, à la fin de ta fin, de compagnie il n'en restera qu'une et t'auras l'air bien malin avec ton anti-socialisme télécommandé.

Bigre c'est pas joyeux... Y aurait-il un salariat 3.0 qui pourrait être sympa ?
Dans un monde où par décret la cupidité de quelques uns ne battrait pas la mesure, salarié devrait être la position la plus enviable pour celui cherchant sécurité et tranquillité. Deal équitable, si quelques basiques étaient respectés pour le travailleur, entre autres :

> Le d
roit à une fonction utile et identifiable.
> Le droit de rester dans la même compagnie sans impératif de reconversion perpétuelle.
> Le droit de ne pas avoir à déménager à 1000 kilomètres de chez lui au moindre pet d’un actionnaire à 10.000 kilomètres de là.
> Le droit à un salaire décent. (Et oui, à moins de 3 x le loyer, les emplois seraient refusés !)
> Le droit à un temps libre conséquent et non éclaté.

Le salarié serait un être plus détendu, ne cherchant ni à mater la honte de insolvabilité chronique dans une course sans fin à l'achat ni à compléter ses revenus en cumulant 36 boulots loin de ses proches. Ce serait un mec certes canalisé mais à la cool, un gars pas angoissé dès le vendredi soir par sa rembauche du lundi matin. Bref, un type fréquentable.

Quant à celui qui ne serait pas fait pour être salarié, ainsi serait-il. Probablement bon pour quelque chose, l
a société gagnerait à terme à ne pas le stigmatiser. Elle lui laisserait l'opportunité d'exister et d'expérimenter, le considérant comme un humain et non comme une statistique escamotable.

On en est loin mais le pire pour toi, salarié 1.5, c'est que tu t'en éloignes à grandes enjambées !

Tu culpabilises de ne pas avoir de boulot quand tu ne fais rien, tu as peur de mal faire ou de le perdre lorsque tu en as un. Stressé, déprimé par ton organisation, suicidaire, tu finiras rongé par ton inévitable inactivité.


Éloignement géographique, heures supplémentaires, mutations arbitraires, temps de transport de plus en plus long : A force de te le rabâcher, tu t'es fait à cette absurde idée que c’est à toi, l’humain de chair et de sentiments, de t’adapter à l’entreprise et non l'inverse.
Les plus atteints d'entre-toi s’identifient même à ce truc qu’ils peinent à détailler et qu'ils appellent job où ils sont pourtant remplaçables et non regrettés dix minutes après avoir été remplacés.

I
l y a bien des casual fridays, le CE, les tickets-restos et les bons points du sous-dirlo de secteur mais ton univers professionnel se rigidifie autour d'une concept fort : Ta lente déshumanisation.

Rappelle-toi, les films dans ton enfance te promettaient une société de robots au XXIe siècle. Pour cause de budget, c'est finalement toi qui aura le premier rôle.

Comme je ne risque pas d'être viré (si mon mode de vie a ses contraintes, il a cet avantage), je peux souligner une partie des nombreuses iniquités qui te malmènent mais tu restes le seul a pouvoir presser sur le bouton arrêt d'un processus en train de te broyer.

Si le salariat n'est pas une fatalité, il ne doit pas non plus être synonyme de misère psychique et financière pour ceux qui s'y collent.

Dois-tu en finir avec le salariat, l'accepter tel qu'il se transforme ou l'améliorer en te replaçant au centre ?

A toi de prendre la direction.


Illustration : Capture d'écran du film "I robot" d'Alex Proyas, 2004, 20th century fox

16 comments:

Le Monolecte a dit…

Comme d'hab, un très bon papier avec lequel je ne peux qu'être d'accord. Le salariat me débecte dans ses formes actuelles et l'auto-entrepreneur n'en est que l'avatar honteusement travesti!

pilulerouge a dit…

« C'est le glissement de la société vers l’esclavagisme pur et simple au seul bénéfice d'une poignée au sommet avec la complicité passive, voire revendiquée, de ceux qui en subissent les frais qui me révolte. »

Tout est dit dans cette phrase. Ce phénomène va s’accéléré dans les prochains mois. Le tissu social et économique de notre cher pays est en train de se disloquer. N’en déplaise aux experts et attachés de presse du système de marché que sont devenus les journalistes, « la crise » nous prépare de nouvelles surprises. A vouloir bricoler la finance sans changer de moteur, les élites ont créé une deuxième bulle (endettement massif des états nations, et le dollar est devenu un actif toxique dont il faut se débarrasser), sans résoudre la première (un tiers des actifs fantômes sont épurés seulement, effondrement planétaire de l’immobilier). La dernière réunion du G20, à permis
- D’injecter des milliers de milliards de dollars pour gagner du temps
- De renflouer le F.M.I en prévision de l’aggravation de la situation économique (à la demande de l’ancien modèle à suive, l’Angleterre, qui prévoit sa banqueroute pour la fin de l’année)
- Trafiquer les normes comptables bancaires pour donner artificiellement et temporairement de la valeur aux actifs toxiques (ça ne résoud rien, mais ça permet d’avoir les indices des bourses qui passe au vert quelque mois)
- Dresser une liste de paradis fiscaux sans revenir sur leur réglementation
- Lancer une campagne médiatique planétaire sous le slogan : « la crise est finit, c’est promis, revenez au casino !
Je ne peux pas trop développer, ce serait laborieux. Mais en substance, ils ont repoussé de quelques mois l’inévitable banqueroute du système financier et fragilisé l’équilibre financier des Etats (d’ici la fin de l’année pour USA+UK, et plus tard pour l’Europe). C’est pour cela qu’en se moment les gouvernements sont tenté de trafiquer les indicateurs économique (ex : PIB de la chine, chiffre du chômage…)

Et les salariés dans tout ça me direz-vous. Le salariat morfle grave, mais ce ne rien en comparaison de se qui nous attends dans les prochains mois. Les tentatives politico-médiatique de dresser les citoyens les uns contre les autres ou de faire diversion (ex : Gripette A), pour canaliser la colère, vont s’accroitre. Le Français ne doit pas tomber de nouveaux dans ce piège. Pour sortir de cet état d’esprit du salariat esclave de son employeur et du système consumériste, il faut un électrochoc. Et vous allez l’avoir bientôt. A vous de taper sur les bonnes personnes. Pendant combien de temps accepterons nous ces humiliations.

Baudricourt a dit…

J'ai pensé à vous ce matin en écoutant RMC.
Ne vous méprenez pas ! LOL !
Non, chez Bourdin, ils ont fait la PUB pour un gentil chef d'entreprise en publicités télévisuelles dans les stations services, sic !
Qui cherchait des « winners » pour bosser en auto-entrepreneur, lui ne les rémunérant qu'uniquement à la commission.
Suggérant aux futurs élus qu'ils pouvaient même prendre le bus pour démarcher les clients, en gros c'était pas son problème.
Vae victis, bon prince il est même prêt à « s'associer » avec un ou mille, normal il ne paye qu'au contrat !
Tovarich Jean-Jacques était aux anges...

Unknown a dit…

Juste une petite news en passant.
La crise touche vraiment tous les secteurs...j'en veux pour preuve que certaine SSII loue leur consultants pour 4 euros....!!!

Leur client, qui sont généralement de grand groupe, ont donc a disposition des ingénieurs gratos pour faire le boulot....

Là, ça devient vraiment grave..!!!

Dom a dit…

@ Seb Musset

Tes articles sont des plus éclairants.

Pour qu'ils le soient encore plus, ne pourrais-tu pas éclaircir un peu le fond de ton blog pour que la lecture en soit plus aisée ? :-)

Pour les vieux comme moi qui ont passé tant d'heures non pas sous les sunlights mais devant un écran d'ordinateur, la lecture de longs articles comme les tiens a pour prix des migraines occulaires (non remboursées).

Bien cordialement.

Anonyme a dit…

pour les trentenaires que je croise c'est foutu, ils sont déconnectés, ils n'ont pas de conscience politique ou se perdent dans les mondes virtuels tout en acceptant dans la plus grande souffrance les contraintes de l'entreprise, les crédits etc..
Et les plus conscients n'ont pas les moyens financièrement de refuser des postes médiocres et mal payés.

Je n'ai aucun contact avec les plus jeunes mais si ils ont formatés avec secret story c'est plié.

Quelle solution reste t il ? voter pour Grand François même contre son gré en 2012 ou faire la révolution à 3 entre clodos ?

loloster a dit…

Peut-être à lire (et à écouter sur ce site) : "Le Travail Mort Vivant" la première partie en rapport avec le travail de Hannah Arendt


«S’appuyant sur les analyses de Marx et de Hannah Arendt, « Remarques laborieuses sur la société du travail mort-vivant » montre en quoi, sous l’effet de la modernisation, l’ancienne division entre « travail vivant » (celui des êtres humains) et « travail mort » (celui des machines) n’est plus pertinente pour qualifier la plus grande partie du travail dans les pays dits développés.

Sous l’effet conjoint de l’automatisation et de la rationalisation des organisations, y compris administratives et de gestion, la division du travail a en effet atteint un degré tel qu’il serait plus juste de parler de travail en miettes ou de parcellisation du travail. Les tâches effectuées perdent toute signification, le travail en tant qu’oeuvre collective est à ce point absent des organisations démesurément compliquées que dans les sociétés industrielles avancées, il n’est pas besoin d’être chômeur pour être désoeuvré, c’est-à-dire privé d’un ouvrage qu’on puisse identifier comme le produit de son activité.

Ce que les auteurs nomment « le travail mort-vivant » qualifie donc le franchissement d’une étape de la dépossession, celle où l’activité n’a plus pour but de produire un objet identifiable, étant devenue un simple moment, une simple parcelle d’un processus sans queue ni tête. Il ne reste alors plus aux employés d’autre satisfaction que celle de la performance immédiate et parfois de l’effort fourni en commun – sans oublier le salaire qui permet de jouir des produits de ce processus toujours plus opaque et mystérieux.»

jez a dit…

Parmi les blogs que je lis régulièrement, je constate un pourcentage élevé de chômeurs et de gens qui sont en dehors du salariat. J'ai voulu moi-même apporter mon propre témoignage.
Je suis d' accord avec toi sur le fait que des années de conditionnement nous empêchent d' appréhender le travail autrement que sous la forme salariée. J' espère bien que je finirais par y parvenir, mais le chemin est très long (et je suis quelqu'un d'assez lent).

Seb Musset a dit…

@jez > Logique : Il faut du temps.

@dom > C'est un problème. On me dit parfois le contraire ! Moi-même j'ai du mal à lire un écran. Une solution pour les longs textes : l'impression.

@loloster > Très bon terme !

@delkend > Si tu commences à te poser des questions du type rentabilité et date de résultat, tu ne pars jamais. L'important n'est pas d'atteindre une situation "idéale" mais de se diriger de toutes ses forces vers cette situation (qui passe par la rectification quotidienne des dysfonctionnements)

CoachDom a dit…

Salut Seb,

Encore une fois tu frappes où cela fait mal.

J'ai l'habitude de parler de "communisme patronal" pour ta part tu utilises "communisme des hyper riches"

Comme quoi le monde des idées est petit !

Anonyme a dit…

Bravo.
Vraiment.

PtitBer a dit…

@Seb Musset

Après avoir lu cet article je me suis posé la meme question que delkend, et j'avoue que ta réponse est très juste.
Mais plus concrètement que préconise tu pour un réveil des consciences ?

Car l'électrochoc n'est pas forcément adapté à tous/toutes...
La méthode que j'utilise le plus souvent c'est de proposer la lecture de médias alternatifs et blogs éclairés tel que le tien. Mais n'ayant pas tout ton talent pour la communication je fais parfois face à une réaction "allergique"...

En espérant que ce commentaire peut présenter un minimum d'intéret, j'espère que tu rédigera un jour un article sur les " 10 trucs et astuces pour rendre les gens inutiles utiles"
Ou, dit autrement rendre la vue a ceux qui l'on perdue ou ne veulent pas voir...
@ +

cedh007 a dit…

salut a tous
j'ai une micro-entreprise,je m'étais gentillement dit que je n'aurais pas de boss pour me casser les burnes,grossière erreur,le vrai boss,c'est l'état,qui ne te laisse pas le choix de faire du blé,et de faire consommer les gens. il utilise tout un tas d'artifices fiscaux,ce qui revient a la dime du moyen-age. par moment,je me débecte par le nombre de mensonges et de manipulations que j'use pour forcer la main des naïfs. il est évident que dans le cas des salariés ou des petits commerçants,il s'agit d'une forme d'esclavage moderne,encore plus pour les salariés qui sont mis directement en compétition avec des gens comme moi,ce qui,inévitablement leur portera préjudice. mais quels autres alternatives le systeme propose-t-il? étant plutôt anarchiste dans l'âme,je dirais aucune. tout ça n'est qu'un plan ourdi en commun et ma pensée profonde me suggère que seul le choix des armes pourrait faire basculer la situation en faveur du plus grand nombre.

Seb Musset a dit…

Post-scriptum :
http://www.legrandsoir.info/La-revanche-de-la-classe-ouvriere-Quand-l-ouvrier-gagne.html

Anonyme a dit…

Vous voulez devenir «petit roi»?
Notre système à tout pour vous. On peut exploiter vos faiblesses et votre égo. On vous paie en «orgueil»…
Soyez gratifié d’un titre.
Finalement, c’est une sorte d’esclavage invisible.
Car on a trouvé le moyen de moins payer un employé, simplement parce qu’il n’a plus les moyens de partir… Endetté ou «ambitieux-se»
LES TRÔNES DES MARCHÉS AUX PUCES
http://gaetanpelletier.wordpress.com/2009/07/08/les-trones-de-marches-aux-puces/

Exploitation d’égos……………………………….salaire

Anonyme a dit…

Le futur nous prédit l'usage de la réalité augmentée, pour l'instant en ouvrant les yeux on voit surtout une réalité diminuée.
(ok j'arrête l'humour).

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