21 mai 2009

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Navets et grosses légumes de Cannes à L'Elysée


Hasard de la programmation au festival de Cannes. Le même jour nous y vîmes défiler deux opposés :

D'un côté Quentin Tarantino, 42 ans, gérant de vidéo-club devenu géant du 7eme art, symbolisant pour les cinéphiles ce que le Big Mac représente pour les gastronomes. Il parade sur la croisette pour la promotion de son remake des 12 salopards : Inglourious Basterds sur lequel, au regard de sa production passée (plaisante mais surestimée), pèse une forte présomption de nanarditude.

"Mais tu vois coco, Tarantino ça fait bien dans le flash info !" C'est vrai. C'est glamour et trash, ça danse le rock sur les marches du palais, pour la légende ça met 8 ans à écrire un film déjà culte avant même d'être sorti et puis, de Télérama au multiplex de Parly2, les français en raffolent. Imagine : Du divertissement bourrin avec la caution cinéma d'auteur, c'est comme d'aller voir le dernier Vandamme en faisant croire que tu vas te taper une intégrale Bergman !
Le problème avec Tarantino, que l'on aime ou pas son cinéma, c'est la grande escroquerie décomplexée qui en constitue le fondement. En cela, c'est un cinéaste de son temps. Chez Tarantino tout est pompé sans vergogne, le plus souvent à des petits artisans réalisateurs de films de genre qui n'auront pas eu les honneurs de sélections, mêmes parallèles, à Cannes. De Leonard Kastle à George Lautner en passant par Roger Corman et Lucio Fulci, les films de Tarantino sont ainsi des collections de plagiats pudiquement appelés "hommages" qui, à force d'accumuler les "clins d'œil" en font de pénibles mash-up stroboscopiques entrecoupés de longues plages d'ennui pour se remettre du dégueuli.

Notre profanateur refait avec du budget et sous les lauriers, ce que d'autres ont déjà fait 30 ans plus tôt en mieux, sans thune et dans l'anonymat, ne récoltant que le mépris de la profession et l'estime des cinéphiles.
Souvent, Tarantino signe son forfait en piquant jusqu'aux bandes-sons des films en question. Pour sa dernière bouse, SA vision de la seconde guerre mondiale (je crains le pire) même le titre est un faux : Volé à une lettre près (peut-être pour éviter le procès) à une série italienne des années 70.

A la sortie de la projection, les critiques sont plus que mitigées. La presse ose à peine avouer que c'est boursouflé, prétentieux, long et ennuyeux, que pendant une semaine, elle nous a survendu dithyrembique du très mauvais.


De l'autre côté, un peu plus tôt dans la journée, Alain Resnais, 86 ans, présente en toute discrétion son 48e film, "Les herbes folles".

A la différence de Tarantino, dans la filmographie fournie, protéiforme, expérimentale et malicieuse de Resnais, il n'y a pas 2 films similaires, monotones ou copiés sur d'autres. En un certain sens avec Nuit et Brouillard, premier film sur les camps de la mort, Resnais à initié dans la pudeur et le respect, une thématique que Tarantino conclut aujourd'hui avec Brad Pitt et gaudriole.

Sur BFM, j'apprends au détour d'une phrase sans suite que, là aussi à la différence du Tarantino, la salle et les journalistes sont emballés par le Resnais.
"Mais tu comprend coco, Resnais c'est un vieux et en plus il est français !" Il est certain que, malgré ses bons films, sa distinction et ses Ray-ban, notre vieux cinéaste se dandine moins bien sur le tapis rouge.

Concentré de Cannes en deux exemples :
Le dernier endroit au monde où au fond, l'on parle de cinéma. Et ne croyez pas que la télé déforme. Dans ce domaine, pour une fois, elle édulcore : La réalité de Cannes étant bien plus médiocre et caricaturale que sa glorification télévisée.


* * *

Mais, reconnaissons aux journalistes qu'il leur est compliqué de traiter de cinéma en 5 minutes en fin de journaux télé qui ne sont eux-mêmes que rediffusions en boucle de bandes-annonces et de sagas, de docu-dramas à rebondissements et autres récits d'anticipation, bref de divertissements à gros budgets concurrençant sans loyauté la cinématographie la plus aboutie.


Dernier exemple en date dans la rubrique info ciné : Je découvre en VOD sur internet (vive le téléchargement libre), une petite fable intimiste en huis clos.

C'est un mélange de classicisme et d'audace sur fond de dialogues d'orfèvres servi par un casting de prestige.


Ne pas se laisser décourager par le titre un peu long
:
"Exceptionnel : la visite surprise de Nicolas Sarkozy aux lectrices de Femme Actuelle.". Vous serez littéralement emportés par l'œuvre.

D'abord, il y a ce décor qui fait l'unanimité des publics visés :

- Pour l'électorat de base : Un salon XVIIIe tout de tapisserie brodé où sont alignés quelques tableaux représentant des scènes de chasse, précieusement éclairés.
- Pour les spectateurs d'M6 : Des lampes à variations tactiles disposées tous les mètres.
- Pour la gauche-bobo : Les lampes sont équipées d'ampoules basse consommation.


L'action n'est pas sans rappeler les grandes heures de la littérature française, Molière ou la princesse de Clèves :

Le sujet, c'est quasiment du Rohmer : Réunies autour d'une belle noble (reconvertie en artiste reconvertie en belle noble) qui est filmée de face,
une poignée de courtisanes de la presse, filmées de dos, discutent au fil de futiles propos.

Soulignons d'abord la contribution technique du chef opérateur qui, s'inspirant de Michael Ballhaus éclairant à la bougie les scènes de parties de cartes à la Cour dans le Barry Lindon de Kubrick, a subtilement adouci en post-production grâce à un filtre glossy-blur d'After effects, la crudité d'une image qui est, de tradition, la marque de ce genre de cinéma-vérité.


Ne pas se fier non plus aux apparences ronflantes du film d'époque.
Très tôt dans le récit, à 29 secondes pour être précis, au détour d'un "- Ah!" d'étonnement bidon, l'impensable intervient.
En un crescendo du suspens, le son précèdant l'image, les dames s'arrêtent de pérorer à l'écho des talonnettes piquant le parquet.

Le monarque, avec dossier bleu europe à la main, s'invite parmi ses dames. Rapide entrée de champ, suivie à la volée par un caméraman expérimenté dans la capture de ce type de chorégraphie qui le centre sans perdre sa mise au point. Rendons au passage hommage au travail du monteur, alternant les plans saccadés (pour l'impression de réalisme) avec ce plan principal, fixe et panoramique qui garantissait au réalisateur de ne pas perdre une miette de l'incident dont avait du lui glisser qu'il avait de fortes chances d'intervenir au milieu de la collation des précieuses.

Le monarque est souriant.
Il susurre un "bonjour" timide de collégien boutonneux mais
tel le vieux prof d'université libidineux et confiant que son baratin bien rodé va lui permettre d'emballer, il se place sur le rebord du fauteuil bien au-dessus de la mêlée des pouffes toutes à glousser.

Le monarque domine le moment et en souligne son aspect éminemment éphémère, son côté "- Profitez-en parce que j'étais à côté, je suis ici mais je suis déjà un peu ailleurs.
"

D'ailleurs, histoire de souligner son mouvement perpétuel (marqueur de progrès dans l'inconscient de droite), il précise sans une goutte de sueur : "- Je reviens de faire du sport".


C'est spontané comme du Jean-Jacques Annaud. En moins de 10 secondes, pas moins de 3 messages forts sont passés : Le monarque est jeune, il travaille tout le temps ses dossiers et il domine la situation, le tout dans une cinématographie empruntant autant à Tarantino qu'à Resnais.

On ne peut être que saisi par tant de jeunesse et de dynamisme, anachroniques dans ce cadre figé depuis 2 siècles. (L'œil fin y aura bien sur vu une symbolique du progrès en marche bousculant dans son sillage La France sclérosée dans ses archaïsmes.)

Les meilleurs scénaristes vous le diront : Le comédien ne peut pleinement improviser que s'il a une solide base narrative. Ici, les actrices n'ont pas tous été totalement briefées. Le "- Franchement ça fait quelque chose de vous voir comme ça, tout les deux si beaux si amoureux." d'une des courtisanes sonne creux. Si d'aventure une suite est envisagée, il faudra revoir ce casting pour qu'il soit plus enjoué.

Pour le reste, bien que la complicité ne soit pas le centre du récit ni la motivation première du réalisateur, ses 2 rôles principaux le monarque et la mannequin y jouent leur partition à la perfection. On avait pas vu une telle véracité dans la représentation de la vie banale d'un couple à l'écran depuis le duo Lamy-Dujardin.


Mais, comme dans Usual Suspects ou Mulholland Drive, les informations importantes sont véhiculées par les détails : De la présence des labradors de compagnie aux échanges anodins de considérations immobilières qui, tout en créant une certaine distance avec les réalités à chier du spectateur lambda, répondent parfaitement à ses aspirations d'émancipation sociale.

On ne soulignera jamais assez la brillante simplicité du texte. D'apparence inoffensif, il ratisse au plus large le spectre des codes bourgeois pour les conforter au plus juste à quelques encablures d'un scrutin.

Les dialogues jouent ici souvent sur 2 registres : Stimulant les espérances des pauvres tout en rassurant la classe électorale ciblée sur la pérennité de son standing dans une Europe en crise :
"- C’est important de couper par rapport au boulot, c’est important ça..." Lance discrètement le monarque au sujet de son appartement de fonction élyséen (avec son intendance, euphémisme pour domestiques) qu'il occupe le weekend-end pour être au plus proche de son travail. (Les amateurs de David Lynch comme ceux de Frédéric Lefebvre auront noté la puissance tranquille du message social qui vient d'être passé au sujet du travail le dimanche.)

Mais, assez d'immobilisme ! 1 minute 40 sur place, il est l'heure de partir.


"- Je vais recevoir le premier ministre d’Irak" Lance le monarque
à son épouse, comme un môme allant à sa première boum.

"- « Génial..." Lui répond son épouse avec la joie contenue de celle à qui on aurait annoncé que finalement ce n'est pas le prochain Tarantino qu'elle irait voir à Cannes avec Clooney mais bien le dernier Resnais qu'elle subirait à Parly2 avec les gueux.


Les 2 minutes de film (oui c'est un nouveau format plus efficacce pour les JT) s'achèvent sur un plan du labrador avec pedigree. C'est l'ultime pirouette du réalisateur, signifiant par cette représentation canine de la noblesse de race que, m'algré tout, il y encore quelques poils de d'innocence dans ce monde de communication et de manigances.

Bref, "Exceptionnel : la visite surprise de Nicolas Sarkozy aux lectrices de Femme Actuelle" n'est pas un grand film mais une œuvre polémique qui, tel le dernier Tarantino, colle à son époque comme une merde de chien sur une paire de Crocs.

Le public tranchera. Pourvu qu'à l'inverse d'un énième James Bond colportant les mêmes codes sempiternels d'année en année, il n'en conclut pas que son héros est le meilleur parce qu'à la fin il sauve toujours l'humanité.


Le cinéma c'est 24 mensonges à la seconde disait Godard. Les monarques aussi.


17 comments:

ZapPow a dit…

Les poufs ne gloussent pas. Jamais. Ils peuvent soupirer, et même chuinter quand on s'assoit dessus. On ne les surprendra jamais à pouffer. La pouffe, elle, gloussera, minaudera, pouffera ou alors vous enverra sur les roses, ou sera des plus choquées, si vous vous avisez de vous asseoir dessus.

C'est regrettable, parce que la pouffe peut être plus confortable que le pouf, et qu'elle peut avoir de la conversation, ce qui est hors de la portée du pouf.

Seb Musset a dit…

Bien vu maitre Cappello. Je corrige de suite cette homonymie qui peut porter à confusion.

Sarko je te vois partout a dit…

Vous croyez que ces petites vidéos s'adressent à qui? Aux gens comme vous qui iront en parler sur leur blog ou chez le coiffeur.
Remerciez celui qui vous nourrit!

Anonyme a dit…

Ca dégouline de mièvrerie et de fayotage, aucune surprise finalement, les "vrais" journalistes font pareil...

Kamil a dit…

A chaque fois que je passe en ville devant un Gaumont ou un UGC, à chaque fois que je lis ou regarde une critique de film à la télé ou ailleurs, une fulgurante phrase du magistral Debord me retombe automatiquement dans la tète :

"Le public de cinéma, qui n’a jamais été très bourgeois et qui n’est presque plus populaire, est désormais presque entièrement recruté dans une seule couche sociale, du reste devenue large : celle des petits agents spécialisés dans les divers emplois de ces « services » dont le système productif actuel a si impérieusement besoin : gestion, contrôle, entretien, recherche, enseignement, propagande, amusement et pseudo-critique."

Anonyme a dit…

super post Seb!
ces gens sont ennuyeux à mourir, blasés et pourris jusqu'à l'os... elle le touche comme si elle
venait d'apprendre qu'il avait le sida. Regarder l'image sans le son, et écouter le son sans l'image
en dit encore plus long.

Anonyme a dit…

A propos de nos pseudo-démocraties et de l'importance de l'image, selon T. Kaczynski :

"La démocratie est devenue la forme dominante du monde moderne, non parce que quelqu'un a décidé que nous avions besoin d'une forme plus humaine de gouvernement, mais parce que le fait "objectif" suivant a joué un rôle déterminant : dans les conditions créées par l'industrialisation, les systèmes démocratiques sont plus vigoureux technologiquement et économiquement que les autres systèmes.
Ne perdez pas de vue que, dans la mesure où la technologie continue de progresser, il n'y a aucune garantie que la démocratie représentative soit toujours la forme politique la mieux adaptée pour survivre et se propager. La démocratie pourrait être remplacée par un système politique plus performant. En fait, on pourrait même dire que c'est déjà le cas. Il n'est pas excessif d'affirmer que, malgré le maintien d'apparences démocratiques telles que des élections globalement honnêtes, notre société est en réalité gouvernée par les élites qui contrôlent les médias et dirigent les partis politiques. Les élections ne sont guère plus que des luttes entre groupes rivaux de propagandistes et de conseillers en image."

Anonyme a dit…

Merci pour ce post Seb,

Les images ont leur force dans cette vidéo:
l'effet surprise
les câlins de madame
les chiens
les dossiers à la main
la posture décontractée
le "ne vous inquiétez pas, je m'occupe de vous, je bosse tous les jours à fond"
Je ne supporte plus ce genre d'images qu'on nous balance à longueur de journée. On nous prend vraiment pour des imbéciles.
Je m'excuse pour ce commentaire négatif, mais il fallait que ça sorte.
J'en profite aussi pour dire merci à Seb et GB qui font de leur mieux pour ouvrir les yeux et les esprits, continuez, on est nombreux contrairement à ce que l'on croit.

Anonyme a dit…

Piteux article sur Quentin Tarantino : franchement mal écrit, prétentieux, bien pensant, gratuit et non argumenté, haineux, et franchement à la limite du malsain.
Le parfait article du bobo qui se défend d'en être un.
L'expression même du cliché du journalisme-internet.

Anonyme a dit…

Fort heureusement le cinéma ne se limite pas à une débauche de violence bien montée et sonorisée agrémentée de dialogues bien aiguisés, Tarantino répresente effectivement bien son époque. La comparaison avec le big mac est très juste, le plaisir que l'on retire de ses films est du même ordre. lf faut être bien affamé et misérable pour prendre du plaisir à tout cela.

Anonyme a dit…

"Pour sa dernière bouse, SA vision de la seconde guerre mondiale (je crains le pire) même le titre est un faux..."

Il manque un morceau non ? apres "je crains le pire" ...je comprends pas bien, et cette phrase entre parenthèses laisse entendre que vous n'avez pas vu le film ? mais dans ce cas pourquoi le qualifier de bouse ?

"elle nous a survendu dityrembique du très mauvais." pareil, il doit manquer des mots ... cette manie de vouloir utiliser des "mots" plus ou moins "dithyrambique"(oui il y a un h ...faut se relire hein!) pour donner de la constance à une critique, j'ai l'impression de lire un article des inrocks.

Bref, je crois que Tarantino est comme un enfant, on lui autorise des budgets assez faramineux, lui, il fait SON film, il y met ce qu'il veut (bande son, clin d'oeil...) et, le public suit, donc bon pourquoi esayer de faire autre chose ?

Seb Musset a dit…

@ anonyme juste avant > Merci pour la faute.

Pour ce qui est de la critique j'en fais assez peu en règle générale sachant qu'il vaut toujours mieux attendre 30 ans pour crier au chef d'oeuvre au au navet. Tarantino n'est ni dans l'une ni dans l'autre catégorie. C'est juste un faiseur de bande démo pour acheteur de Blu-Ray.

D'ailleurs je n'ai rien contre lui (on aime les mêmes films) mais contre un public qui le suit aveuglement en criant au génie (du coup Tarantino a fini par croire qu'il en était un).

Cette année encore l'intox TV fait bien son boulot (6 mois avant la sortie ; Indice que le film n'est pas bon).

J'ai du respect pour les 2 mais je ne confondrais jamais Mozart et Bon Sinclar.

Pour ce qui est de ma non-vision du film,je n'ai pas 10 euros (ni un billet de TGV pour aller à Cannes vu que le film sort en octobre) à mettre la-dedans. Par ailleurs, je peux vous assurer que 99,9% des critiques annonçant "l'événement", "le chef d'œuvre" ne l'avaient pas vu non plus au moment où ils se pavanaient devant le "film culte".

Pour la petite histoire de la fabrication d'un culte en carton pâte (avec l'argent de Walt Disney), je vous conseille la lecture d'un livre de Peter Biskind "Sexe, Mensonge et Hollywood" ou comment Miramax a acheté sa palme à Tarantino qui l'a lui même redonné à Miramax, lorsqu'il était président du jury, via le Farenheit 911 de Michael Moore (autre film surestimé).

La dessus, j'ai bien aimé "Boulevard de la mort".
C'était encore un peu chiadé pour moi. Qu'il se débarrasse de ses longues scènes totalement ennuyeuses et Tarantino donnera tout son potentiel : Un réalisateur de blockbuster avec Vin Diesel.

Quant au "pourquoi essayer de faire autre chose ?" : Vous avez parfaitement résumé pourquoi le cinéma en est là où il en est aujourd'hui.

Anonyme a dit…

Réponse encore plus mauvaise et prétentieuse, avec tout le toutim d'arguments sans rapport.
Marrant, assez chiant aussi.
Un conseil : a minima, avant de critiquer un film, regarde le.

Anonyme a dit…

C'est encore l'anonyme "dythirAmbique" ...

J'aime bien votre réponse, bien moins virulante que l'article. Je vous suis très volontier sur le fait qu'en général, le seul fait de créditer le nom de Tarantino, on crie au genie.

"pourquoi essayer de faire autre chose ?" je regrette cette phrase, ce que je voulais dire en gros, c'est pourquoi Led Zep se mettrait à faire du rap ?
et de ce que j'ai pu lire des critiques du film, on ne retrouve pas forcement les habitudes de Quentin Tarantino (moins de sang, texte plus en verve ...) je dois dire que j'ai réagi à votre article à la vu du mot "bouse" ... mais bon ...
Pour ce qui est de boulevard de la mort, il a dû ralonger le film car on ne voulait pas dans nos salles de cinema deux films en un (boulevard de la mort + planet terror) donc il fallait en faire un film d'au moins 1h30 ... ce qui est bien dommage.

Je prends note pour "Sexe, Mensonge et Hollywood" ! et je vous mets dans mes favoris tiens ...

Kiwi

jide a dit…

Je ne veux pas rentrer dans le débat "génie-pas génie". Je note juste que Tarantino a fait Pulp fiction. Bien plus digeste qu'un Big Mac, et pas à la portée du premier pondeur de blockbuster venu...
Sinon, je viens d'apprendre l'existence de ce nouveau film "Inglorious Basterds", et je n'ai pas vu Death Proof, donc mon commentaire n'a qu'un intérêt limité (tout comme la partie de ce billet dédié à Cannes, sujet dont je me tamponne allègrement). Le décorticage princier par contre a toute son utilité...

Marie-Pierre a dit…

@ Seb

""" entend "nous allons multiplier le nombre de détenus pour le bien de votre société".

Il l'entend ça l'électeur de droite. Et ça le motive pour donner. C'est son côté humaniste à lui."""

Faux Seb. Je suis électrice de droite et j'espère que l'argent dépensé pour les prisons serviront à les améliorer, c'est à dire améliorer les conditions de détention de leurs habitants.

C'est mon humanisme à moi, femme de droite.

Ceci dit l'autre jour on nous montrait à la TV un reportage sur une prison française dont la cours était jonchée d'immondices répugnants : les détenus horrifiés et geignards ne se demandaient pas s'ils pouvaient les ramasser eux-mêmes ?

Marie-Pierre a dit…

@ Anonyme

Il faut balancer sa TV par la fenêtre comme déchet hautement polluant.

C'est ce que j'ai fait depuis plusieurs années par :
1/ souci financier : pas question de payer une taxe pour de la m...e. Et je fais des économies.
2/ vous n'en serez que plus libre

Enfin, la liberté étant un état d'esprit intérieur, TV ou pas vous devriez quand même être libre.... si vous prenez du recul par rapport à elle (la TV).

Franchement l'autre jour j'étais chez quelqu'un qui avait la TV et en fond sonore il y avait les infos du JT. Je suis restée scotchée devant le ton qu'employait le présentateur (en l'occurrence une présentatrice) pour présenter son journal. J'avais réellement l'impression qu'elle s'adressait à des enfants avec un ton doucereux qui se voulait apaisant. Mais le langage était débilitant à 100%. Punaise, on nous prend pour des abrutis !!!

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