4 juillet 2008

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NES UN 4 JUILLET

Aujourd'hui c'est fête nationale dans le nouveau monde.

Revenons sur les belles histoires de "réussite des pays étrangers" qui émerveillent ceux, en bonne santé, qui restent chez eux à regarder la télé.



Un petit exemple de ce qui vous attend :


envoyé par kamini-le-ouf
"Les images, filmées par une caméra de surveillance dans un hôpital de New York le 19 juin 2008, sont implacables.

Une patiente frappée par un infarctus tombe de sa chaise dans la salle d'attente des urgences psychiatriques de l'hôpital Kings County.

Un bref instant à quatre pattes, elle finit étendue à plat ventre sur le sol.

Pendant une heure, l'oeil de la caméra sera le seul qui regardera le corps de cette pauvre femme de 49 ans désormais morte.
Une heure durant laquelle ni un patient, ni le gardien, ni même un docteur qui passait par là, ni un quelconque membre du personnel médical aura remarqué quoique ce soit."

6 comments:

Arman a dit…

la pauvre femme etait aux urgence pensant se faire soigner

fatiguée, 24 h sans bouffer. elle crève.

le flicage des cameras emmerdent le monde, mais cette fois-ci elle aura mis en image l'indifference
des americains.

Pas besoin d aller au cinéma.
La réalité depasse de loin la fiction.

ZapPow a dit…

J'ai toujours été ébahi par l'aveuglement des américanophiles qui proclament sans broncher, malgré les évidences contraires, que les USA sont un modèle, et que seul le capitalisme et le libéralisme assurent le développement et une existence décente pour tous. Comment peut-on tenir pareil discours, quand il s'agit d'un pays où près de 50 millions d'individus n'ont aucune assurance sociale, où 150 millions d'individus sont mal assurés et doivent, en cas de maladie, lutter avec leur assurance pour obtenir quelque chose, un pays avec une criminalité supérieure à celle de tous les autres pays considérés comme développés, avec le quart de la population carcérale mondiale, un pays enfin où les citoyens, s'ils sont fortement nationalistes, rejettent toute idée de solidarité nationale…

SVP, que l'Amérique reste aux Américains. N'essayez pas de l'importer en France.

PS. Un sarkozyste a voulu me persuader que Notre Président, Que Le Soleil Illumine Son Chemin, essayait d'implémenter chez nous lemodèle scandinave ! Ce qu'il refusait d'admettre, c'est qu'il n'était intéressé que par une minuscule partie de ce modèle, à savoir les lois sur le chomâge, sans vouloir entendre parler d'aucune loi sociale.

ZapPow a dit…

Au fait, une petite observation :

Un article du Guardian, hier, révélait que la Nouvelle-Zélande, un des pionniers du libéralisme, était en train de faire marche arrière, si l'on peut dire, et venait de renationaliser son transport ferroviaire après l'échec catastrophique de l'exploitation privée, un échec qui n'était pas économique, mais qualitatif et quantitatif. Il est remarquable qu'au Royaume-Uni, où cette même privatisation a eu les mêmes effets catastrophiques, on prétend encore, même au New Labour (qui aurait pu aussi bien s'appeler New Conservative), que la privatisation a développé l'innovation. C'est vrai : on a beaucoup innové en Angleterre pour trouver moyen de ne pas satisfaire la clientèle, tout en se faisant un max de fric.

pilulerouge a dit…

Une petite histoire pour adoucir les mœurs.
Alors que le navire « Big-Brother » voguait sur « la Mer du Capitalisme », une violente tempête s’abattit sur eux.
-Capitaine W.Bourde, il n’y a plus assez de pétrole pour tous les moteurs à propulsion, et nous perdons peu à peu de la vitesse !!!
-C’est pas grave, va chercher l’huile de colza aux cuisines !
-Mais ça ne suffira jamais, réponds le matelot.
-ne réfléchis pas, et obéis ! Je pensai pourtant avoir pris assez de barils lors de notre escale à Bagdad. S’interrogea t-il a voix basse.
Une deuxième voix résonna. Le commandant en second avait l’ère paniqué.
-Commandant, la balise météo nous indique que la tempête boursière s’amplifie et le chef mécanicien, Mr Fed De La Bourse, nous signale que la chute inquiétante des valeurs a entrain é une fuite dans les fonds de cal. Tous les appartements Subprimes sont sous les eaux et il y a beaucoup de victimes.
- Balancer les corps à la mer et envoyer l’ingénieur, Mr Dollars, pour qu’il écume. Répondit le Capitaine calmement.
-Euh, Docteur FMI, m’a prévenu que Mr Dollars est patraque.
-Patraque ? Il est malade ?
-Ben, il a un peu trop fait la fête lors de la dernière escale, et il a une indigestion.
-Fais chiez, il m’a fait le même coup à la Nouvelle-Orléans ! Et son personnel de réserve, les techniciens banquiers?
-Une partie s’est noyée lors de l’avarie, et les autres ne sont plus assez nombreux pour pomper. D’autre part, l’eau à atteins les classes moyennes, certain se sont déjà noyés. Je cois qu’ils commencent à s’inquiéter. Peut-on leur envoyer quelques bouées.
-Non, on les gardes pour les V.I.P
D’un geste déterminé, Mr W.Bourde, pris le combiné.
-Mesdames et Messieurs, ici le Capitaine du bateau Big-Brother! Sa voix retenti dans tout le bateau.
-Nous avons eu un petit incident sans gravité et nous maîtrisons parfaitement la situation. Nous arriverons très bientôt à notre prochaine escale, «Port de la Croissance ». Mesdames et Messieurs, je vous souhaite un bon voyage.
Mr W.Bourde avait à peine raccroché le combiné qu’il convoqua son personnel en communication.
- Mr Journaflute et Mr Experentous, j’ai une mission de la plus haute importance à vous confier. Vous allez vous rendre, dans les classes moyennes et leur expliquer que tous va bien. Et comme il y a toujours des grandes gueules, emportés avec vous quelques bayons.
-A vos ordres mon capitaine !
Dans la plus grande des discrétions, le compartiment des V.I.P s’organisait. Ils étaient tous là : Mr Lagordur, Mr Bill Grate, Jean Paul Tricheur, Niker, et plein d’autre encore. Tous étaient silencieux et concentré à embarquer sur les chaloupes de secours
-On a récupéré tous se qu’on pouvait. On peut y aller maintenant. L’île Fiscal-Paradis n’est pas loin. Assura Lagordur.
Tandis que les barques s’éloignaient, le Big-Brother n’avançait quasiment plus. Puis un cri retenti.
-Terre ! Nous sommes arrivés au Port de la Croissance, mais où est le capitaine ? Cria de joie, un passager de seconde classe.
L’horizon se dégageait, mais aucun port. Il se retourna et pu contempler une véritable flotte. Il y avait des bateaux de toutes nationalités : Le bling-Sarko, le Berné-sconie… Il pouvait aussi distinguer une flopé de petites chaloupes qui disparaissaient au loin.
Alors, l’homme se concentra pour lire le panneau planté sur cette terre pas très hospitalière : « BIENVENUE SUR LES TERRES DE LA RECESSION ».
The end…

Anonyme a dit…

Putain, voila que la fiction devient la realite ! Ou alors ca a toujours ete la cas. Mais la il y a un film qui me vient directement a l'esprit en voyant cette video, c'est "Collateral" de Michael Mann. Un moment donner Tom Cruise dit que dans le metro des personnes meurent, et personne ne s'en rend compte... Si c'est pas malheureux.

Anonyme a dit…

J'ai vu cet épisode je ne sais plus sur quelle chaîne. Ne nous y trompons pas si on vit seul dans notre pays on finit de la même manière, ma mère est diabètique insulinodépendante et heureusement que mon père est toujours vivant quand il s'agit de l'accompagner à l'hosto et d'exiger certaines choses indispensables en ouvrant sa gueule de temps en temps parce que sinon, ils se foutent que tu sois en train de crever : coma diabètique etc. Rappelons qu'ils comptent supprimer les médicaments de confort qui sont indispensables puisque les médoc que tu ingurgite te procurent d'autres problèmes : gastriques etc, idem pour les séropos, cardiaques... Imaginons demain avec le système que nous prépare Sarkozy, ce sera pareil qu'aux Etats-Unis, le doc de Michael Moore "Sicko" dénonçait déjà cet état de fait.

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