16 janvier 2007

SACRE FRANCAIS

Rien de bien bandant dans l’actualité si ce n’est le sacre napoléonien du nain à la tête de son parti démocratique qui l’a élu à 98% des suffrages exprimés. Ce nouveau démocrate est l’unique candidat, ça c’est de la rupture. Les médias, fatigués de La Royale, repartent pour deux semaines sur la séquence Nicolas. Il est vrai que l’homme reçoit depuis un mois toute la presse chez lui pour des dîners mondains que les roboches français avec toute l’ignominie qu’on leur connaît acceptent. En toute objectivité, c’est entendu. A deux doigts du Heil moi-même sur son estrade au sommet de sa pyramide devant ses fidèles trépanés, le nain les implore de le laisser tranquille : il doit convaincre le reste de la plèbe des "médiocres indécis", ces "cons de pauvre", les "crétins de gauchos" et même ceux de couleur, tous ces français télé-digérables qui voteront ce qu’on leur dira de voter. Le sacre de Sarkozy ? C’est un meeting de Le Pen à la sauce Tony Blair. A gauche comme à droite, 2007 est l’année de l’hallucination collective.

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